PAUL PERSONNE - Lost in PARIS Blues Band
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07112016
PAUL PERSONNE - Lost in PARIS Blues Band
Downtown
Fire Down Below
Little Red Rooster
I Don’t Need No Doctor
One Good Man
Tell Me
You Are Killing My Love
It’s All Over Now
Trouble No More
Evil Gal Blues
I Can’t Hold Out
Watching The River Flow
Drifting Blues (Acoustic Version)
Paul Personne (chant, guitare)
John Jorgenson, (guitare, orgue),
Robben Ford (guitar)
Ron « Bumblefoot » Thal (guitare)
Berverly Jo Scott (chant)
Kevin Reveyrand (basse)
Francis Arnaud (batterie)
PAUL PERSONNE - Lost in PARIS Blues Band :: Commentaires
A l’automne 2015, un vaste projet « Autour de la guitare » tourne en France dans les Zenith, Vingt-deux concerts sont prévus avec une dizaine d’artistes dont Johnny Clegg, Larry Carlton, Christopher Cross, Paul Personne….
Les salles sont loin d’être remplies et les attentats de novembre entraînent l’annulation de plusieurs dates. Les musiciens américains sont alors bloqués à Paris dans leurs hôtels sans occupation.
L’épouse de Paul Personne trouve alors une excellente idée. Louer un studio et enregistrer quelques vieux blues. Paul obtient rapidement l’accord de John Jorgenson, (guitariste d’Elton John et de Bob Dylan), Robben Ford, Ron « Bumblefoot » Thal (qui a remplacé Slash et Buckethead dans Guns N’ Roses). Berverly Jo Scott arrive de Belgique pour donner un coup de main et la section rythmique est assurée par le bassiste Kevin Reveyrand et le batteur Francis Arnaud qui ont accompagné des tas de chanteurs français.
Les séances se déroulent pendant trois jours au célèbre studio Ferber sur une liste de chansons proposées par Paul, enregistrées en live dans le studio.
Notre Paulo a bon goût, il choisit des titres de Tom Waits, Bob Seger, Janis Joplin, Willie Dixon, Howlin' Wolf, Mike Bloomfield, Lionel Hampton, Muddy Waters, Elmore James, Bob Dylan, Charles Brown, Humble Pie et de la famille Womack. Les musiciens américains connaissent par cœur les chansons ce qui permet de gagner du temps en studio.
Le résultat est toutefois assez mitigé.
Paul Personne chante les paroles en anglais et on sent immédiatement qu’il n’a pas l’habitude (tous ses albums sont chantés en français). Il éprouve des difficultés à placer sa voix et à la faire swinguer. De même les choeurs de John Jorgenson et Ron Thal ne sont pas toujours au top.
Enfin on ressent assez fortement le manque de préparation, le côté brut de décoffrage, l’absence de répétitions. Pas évident de trouver une cohésion en quelques heures même sur des standards archi-connus.
Heureusement, Beverly Jo Scott est là et sa voix, toujours superbe, est un vrai régal. Elle a consacré un de ses spectacles à la grande Janis, aussi « One Good Man » est superbe, et sur « Fire Down Below » elle explose carrément le pauvre Paul qui chante avec elle. Et pour « Evil Gal Blues » elle trouve des accents à la Billie Holiday dans son interprétation..
Les guitares sont bien sur les reines de la fête avec des superbes solos.
Robben Ford est époustouflant sur le morceau de Janis, Ron Thal sonne bien et original sur « Little Red Rooster » un morceau pourtant ultra connu et les guitares des trois compères se mélangent habilement avec l’orgue de John Jorgenson dans « Downtown ».
Il ne faut pas se plaindre de ce genre de rencontres, de ses musiciens qui entrent en studio pour le plaisir de jouer sans arrière-pensée commerciale, avec juste l’envie de passer un bon moment.
Certes, le résultat est parfois déroutant (mais tout n’est pas super génial dans le Super Session de d'Al Kooper, Mike Bloomfield et Stephen Stills par exemple), et c’est bien agréable d’écouter les somptueux chorus de Robben Ford, et le jeu de Paul Personne qui démontre, si besoin était, qu’il peut soutenir la comparaison avec quelques grosses pointures de la guitare.
Et c’est à la guitare acoustique sur « Drifting Blues » qu’il conclut avec talent l’album
Les salles sont loin d’être remplies et les attentats de novembre entraînent l’annulation de plusieurs dates. Les musiciens américains sont alors bloqués à Paris dans leurs hôtels sans occupation.
L’épouse de Paul Personne trouve alors une excellente idée. Louer un studio et enregistrer quelques vieux blues. Paul obtient rapidement l’accord de John Jorgenson, (guitariste d’Elton John et de Bob Dylan), Robben Ford, Ron « Bumblefoot » Thal (qui a remplacé Slash et Buckethead dans Guns N’ Roses). Berverly Jo Scott arrive de Belgique pour donner un coup de main et la section rythmique est assurée par le bassiste Kevin Reveyrand et le batteur Francis Arnaud qui ont accompagné des tas de chanteurs français.
Les séances se déroulent pendant trois jours au célèbre studio Ferber sur une liste de chansons proposées par Paul, enregistrées en live dans le studio.
Notre Paulo a bon goût, il choisit des titres de Tom Waits, Bob Seger, Janis Joplin, Willie Dixon, Howlin' Wolf, Mike Bloomfield, Lionel Hampton, Muddy Waters, Elmore James, Bob Dylan, Charles Brown, Humble Pie et de la famille Womack. Les musiciens américains connaissent par cœur les chansons ce qui permet de gagner du temps en studio.
Le résultat est toutefois assez mitigé.
Paul Personne chante les paroles en anglais et on sent immédiatement qu’il n’a pas l’habitude (tous ses albums sont chantés en français). Il éprouve des difficultés à placer sa voix et à la faire swinguer. De même les choeurs de John Jorgenson et Ron Thal ne sont pas toujours au top.
Enfin on ressent assez fortement le manque de préparation, le côté brut de décoffrage, l’absence de répétitions. Pas évident de trouver une cohésion en quelques heures même sur des standards archi-connus.
Heureusement, Beverly Jo Scott est là et sa voix, toujours superbe, est un vrai régal. Elle a consacré un de ses spectacles à la grande Janis, aussi « One Good Man » est superbe, et sur « Fire Down Below » elle explose carrément le pauvre Paul qui chante avec elle. Et pour « Evil Gal Blues » elle trouve des accents à la Billie Holiday dans son interprétation..
Les guitares sont bien sur les reines de la fête avec des superbes solos.
Robben Ford est époustouflant sur le morceau de Janis, Ron Thal sonne bien et original sur « Little Red Rooster » un morceau pourtant ultra connu et les guitares des trois compères se mélangent habilement avec l’orgue de John Jorgenson dans « Downtown ».
Il ne faut pas se plaindre de ce genre de rencontres, de ses musiciens qui entrent en studio pour le plaisir de jouer sans arrière-pensée commerciale, avec juste l’envie de passer un bon moment.
Certes, le résultat est parfois déroutant (mais tout n’est pas super génial dans le Super Session de d'Al Kooper, Mike Bloomfield et Stephen Stills par exemple), et c’est bien agréable d’écouter les somptueux chorus de Robben Ford, et le jeu de Paul Personne qui démontre, si besoin était, qu’il peut soutenir la comparaison avec quelques grosses pointures de la guitare.
Et c’est à la guitare acoustique sur « Drifting Blues » qu’il conclut avec talent l’album
Tout à fait, les gens aussi d'ailleurs....mud a écrit:dès fois on aime les disques par leurs imperfections.
Et puis plus généralement en matière artistique, l'émotion ne nait pas forcément de la perfection, et surtout s'agissant d'arts "primaires" comme le Blues.
Eternel débat sans réponses, d'où vient le fameux feeling, et où donc va-t-il se nicher ?
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