Jimmy Johnson
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Re: Jimmy Johnson
Oui, enregistré live sans public dans la formule adoptée par Marcelle Morgantini pour sa collection MCM, et qui lui fut reproché par certains.Flovia a écrit:Je viens de le réécouter, il est superbe, ce 'Tobacco road' (MCM/Storyville)!!!
Peut-être un rien plus lissé que son premier 'semi-album' de 1975, le Live at 'Ma Bee's Rock' (en partage avec Luther-Guitar-Johnson Jr), également capté par Marcelle Morgantini, mais néanmoins délicieux.
Sa version du 'Tobacco road' de Laundermilk, dont les couplets sont chantés avec uniquement une très légère rythmique derrière et le final a capella, est belle comme tout.
Line up: Jimmy johnson/ chant, guitare; David Matthews/guitare; Ike Anderson/basse; Dino Neals/ batterie
Les titres:
1- Long about midnight
2- Strange things happening
3- Look on yonder wall
4- I'm crazy about my baby
5- Tobacco road
6- Breaking up somebody's home
7- Sweet little angel
8- Three times Chicago
9- Boe Ties Riff *
10- Engine No. 9 *
11- Midnight Hour *
12- Take Five *
* titres en bonus sur la réédition CD Storyville
Enregistré live (mais sans public, apparemment) au ''Golden Slipper'' de Pulaski, le 19 Octobre 1977.
Enregistrer des bluesmen peu connus (à l'époque...) "chez eux" était l'objectif de la collection. Certes les enregistrements étaient bien faits live dans des clubs noirs de Chicago, mais lors de séances privées en journée, donc devant quelques personnes seulement.
Le résultat de ces disques est donc forcément très inégal, d'autant plus que le son et le mixage ne sont pas souvent nickel. Cependant il y a de belles réussites quand même, et puis certains artistes comme Magic Slim ou Jimmy Johnson y ont trouvé l'occasion de réaliser leur premier enregistrement de LP et un tremplin pour leur carrière.
J'avoue que je n'ai pas beaucoup écouté ce Tobacco road, que je trouvais à l'époque pas mauvais mais un peu "routinier", en tout cas beaucoup moins bon que les Delmark qui ont suivi. Ton post me donne envie de m'y replonger pour le réévaluer.
Phil cotton color- Chicago Hero
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Re: Jimmy Johnson
Hé oui! Toujours un peu...Phil cotton color a écrit:4 morceaux postés et 4 morceaux en mineur ! Nostalgique Mme Flo ?Flovia a écrit:Puisqu'on est en pleine vague de remise en lumière, j'y vais de ma modeste contribution...
Il faut dire que Jimmy est particulièrement à l'aise sur les morceaux en mineur où son toucher délicat fait merveille.
Je ne l'avais pas écouté moi-même depuis un certain temps, et là, je l'ai pour ainsi dire redécouvert avec une oreille toute neuve. Comme quoi, il arrive parfois aussi que le temps fasse bien son oeuvre...Phil cotton color a écrit:
J'avoue que je n'ai pas beaucoup écouté ce Tobacco road, que je trouvais à l'époque pas mauvais mais un peu "routinier", en tout cas beaucoup moins bon que les Delmark qui ont suivi. Ton post me donne envie de m'y replonger pour le réévaluer.
Deux extraits:
Flovia- The voice of Bluesland
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Re: Jimmy Johnson
Je viens de voir et d' entendre un ses derniers géants du blues dans un club à Chicago avec un Tobacco Road d'anthologie. ..
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Re: Jimmy Johnson
Veinard !BAYOU a écrit:Je viens de voir et d' entendre un ses derniers géants du blues dans un club à Chicago avec un Tobacco Road d'anthologie. ..
Je n'ai jamais manqué une occasion de voir Jimmy Johnson depuis plus de 30 ans et je n'ai jamais été déçu !
Maintenant, vu son âge, je crains fort qu'il ne se déplace plus en France. Il faudrait qu'on lui organise une tournée sur mesure adaptée à sa fatigue (encore que...) et il n'a pas le côté bankable de BB King...
Comment va t-il ? Les dernières vidéos que j'ai vues de lui datent de 2 ou 3 ans et il était encore bien en forme, bien mieux que le King à la même époque et à peu près au même âge...
Phil cotton color- Chicago Hero
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Re: Jimmy Johnson
vu son âge il a la pêche; J'ai discuté un peu avec lui il est quand même un peu sourd...BON c'est aussi mon anglais peut être
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Re: Jimmy Johnson
Voilà bien un artiste que j'ai toujours beaucoup apprécié j'ai d'ailleurs ce fameux LP Tobacco Road qui est excellent comem d'ailleurs les 2 ou 3 disques que j'ai de lui
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Jipes Blues
Re: Jimmy Johnson
Bonjour,
Bon, je découvre, et je vais approfondir, mais la première écoute du premier titre que l'on trouve sur cette discussion, As the years go passing by me fait sauvagement penser à Sean Costello. Le son, le jeu.... un peu moins de rage, mais tout de même.
Je vais approfondir tout de même, parce que ça m'a bien plu.
Merci.
Bon, je découvre, et je vais approfondir, mais la première écoute du premier titre que l'on trouve sur cette discussion, As the years go passing by me fait sauvagement penser à Sean Costello. Le son, le jeu.... un peu moins de rage, mais tout de même.
Je vais approfondir tout de même, parce que ça m'a bien plu.
Merci.
Beullèle- Mannish Boy
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Re: Jimmy Johnson
Beullèle a écrit:Bonjour,
Bon, je découvre, et je vais approfondir, mais la première écoute du premier titre que l'on trouve sur cette discussion, As the years go passing by me fait sauvagement penser à Sean Costello. Le son, le jeu.... un peu moins de rage, mais tout de même.
Je vais approfondir tout de même, parce que ça m'a bien plu.
Merci.
Je ne connaissais pas Sean Costello avant ce soir
J'en ai profité pour le découvrir sur youtube et je dirais que le jeu de Sean Costello me fait penser à celui de Jimmy Johnson
Jimmy Johnson je l'ai découvert lors d'un concert au Palais de la Mutualité (vous parlez d'une salle de concert!) à la fin des années 70.
Je ne me souviens pas vraiment des autres artistes (mais cela devait être à l'occasion d'une tournée de Jimmy Dawkins) mais Jimmy Johnson m'avait particulièrement marqué par sa voix, une sorte de falsetto-like, et j'ai depuis gardé une affection particulière pour ce musicien et chanteur même quand il s'éloignait plus ou moins du registre typiquement blues.
Et ce qui est formidable c'est que sa voix reste la même au fil des années
(Ici en 2009):
Hoochie- Deep South
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Re: Jimmy Johnson
Hoochie a écrit:
J'en ai profité pour le découvrir sur youtube et je dirais que le jeu de Sean Costello me fait penser à celui de Jimmy Johnson
Ben tiens...
Ce qui m'importe au final, c'est que nous sommes d'accord.
Beullèle- Mannish Boy
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Re: Jimmy Johnson
Tout dépend par quel bout on prend la choseBeullèle a écrit:Hoochie a écrit:
J'en ai profité pour le découvrir sur youtube et je dirais que le jeu de Sean Costello me fait penser à celui de Jimmy Johnson
Ben tiens...
Ce qui m'importe au final, c'est que nous sommes d'accord.
Depuis le début ou depuis la fin
Mais à un moment on finit toujours par se retrouver.
Et lycée d'Versaille
Hoochie- Deep South
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Re: Jimmy Johnson
Tiens histoire de se faire du bien à l'âme et aux oreilles
Un morceau typique de Jimmy Johnson
Un morceau typique de Jimmy Johnson
Hoochie- Deep South
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Re: Jimmy Johnson
Certes moi non plus ! Jimmy Johnson est l'un de mes préférés.Jipes a écrit:Je ne m'en lasse pas
Et puis les paroles comportent un double sens typiquement blues plutôt... on va dire... "salace" , où l'on ne peut même pas dire que la femme n'a pas le beau rôle, mais finalement n'a pas de rôle du tout, réduite qu'elle est à un objet passif... Ah le sexisme du blues !...
Bon... Flovia n'écoute pas ce morceau, ou alors fais semblant de ne pas comprendre les paroles !... Mais bon je suppose que tu le connais...
Phil cotton color- Chicago Hero
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Re: Jimmy Johnson
Phil cotton color a écrit:
Et puis les paroles comportent un double sens typiquement blues plutôt... on va dire... "salace" , où l'on ne peut même pas dire que la femme n'a pas le beau rôle, mais finalement n'a pas de rôle du tout, réduite qu'elle est à un objet passif... Ah le sexisme du blues !...
Bon... Flovia n'écoute pas ce morceau, ou alors fais semblant de ne pas comprendre les paroles !... Mais bon je suppose que tu le connais...
Eh non, je ne connaissais pas ce morceau-là!
Ton pieux conseil étant le plus sûr moyen d'attiser ma curiosité (toute oie blanche ayant ses propres failles ), je l'ai donc écouté avec toute l'attention requise, tu l'imagines bien.
Et ma foi, à l'issue, les lyrics ne m'ont pas paru aussi lubriques que tu sembles l'affirmer.
Mais je serais vivement intéressée par ta propre explication de texte, Phil.
Si si, je t'assure!
Le fameux cendrier 'réceptacle' de cendres très particulières, quel est-il, selon toi, dans ce contexte précis?
Les draps suspects du narrateur? La petite culotte de sa copine? L'intimité-même de celle-ci? (Et en tel cas, comment notre cher Jimmy pourrait-il en juger puisqu'il déclare plus loin ne plus y avoir accès, l'indisposition -un classique typiquement féminin- étant, selon ses dires, le prétexte fourni par la belle comme échappatoire?)
Pas quelque autre partie plus immédiatement visible de sa physionomie, tout de même Ladite copine ne serait ni très précautionneuse, ni si soignée de sa personne, qu'en penses-tu?
Bref, outre quelques résidus épars, sur-le-champ dûment identifiables , je ne vois pas trop...
Sinon, quel autre passage du texte cacherait selon toi un deuxième sens on-ne-peut-plus explicite?
Le ''in hand'' de ''See you walking down the street with someone else in hand '' (au lieu de ''hand by hand'', ''hand in hand'' ?
Moui... Un rien audacieux, en pleine rue, non?
Après, dire que les femmes ont rarement le beau rôle dans le blues, c'est là une évidence. Et qu'importe, après tout! A bien des égards, le divertissement reste entier.
Les griefs de nos chers bluesmen à l'encontre de la gent féminine valent déjà leur pesant d'or, surtout lorsque qu'on connaît leur propension à la fidélité, comme à la franchise. Des modèles d'enfants de chœur!...
Quant au rôle passif de la femme, il ne l'est pas tant que cela ici, du moins aux dires du principal concerné, lequel adresse, du reste, directement ses reproches à la damnée fautive.
Plus symptomatique encore du trouble qui le secoue, le chanteur affiche d'emblée ses possessions: son lit, son cendrier (objet qu'il n'utilise pas, ajoute-t-il au passage, puisque non fumeur). Élément en revanche troublant, l'énumération ne s'étend pas (ou désormais, plus) à sa compagne, dont l'identité devient éminemment accessoire, mais la nature de son infamie, beaucoup moins.
Alors ''femme-objet'', disons que le terme est en l'occurrence discutable...
Mais ne manque surtout de nous donner ton sentiment sur l'affaire en question!
Flovia- The voice of Bluesland
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Re: Jimmy Johnson
Ah Flo, même quand je ne suis pas d'accord avec toi, je suis toujours impressionné par ton sens aigu de l'analyse et la méticulosité que tu déploies pour décortiquer les idées et le mots.
Alors là pour ce (superbe) "Ashes in my ashtray", j'avoue que je n'ai pas, loin de là, examiné de si près que toi les paroles (en plus mon anglais... ), et je me rends donc à tes arguments concernant la place de perfide dame dont il est question dans ce morceau.
Maintenant, concernant le double sens principal du morceau, et qui est tout entier contenu dans le titre, il me semble évident que compte tenu de la signification argotique de "Ashes" et le la forme habituelle d'un cendrier (Ashtray), le dit cendrier ne peut être qu'une partie très intime de la demoiselle, ce qui nous donne une signification on ne peut plus pornographique, et même un peu sordide (on imagine la scène !) qui, en dans une chanson française, pourrait entraîner une censure, si tant est que les censeurs soient au fait de ce qui se niche aux détours des mots.
Après, je crois qu'il ne faut pas chercher une absolue cohérence dans les paroles des blues. Déjà, même au premier degré, bien des blues alignent des couplets dont certains ne semblent pas avoir de rapport évident. Alors si en plus on cherche la cohérence entre le premier et le second degré, on va vers des interrogations insolubles.
Ici, au premier degré, on comprend bien la méfiance du narrateur quand il découvre de la cendre dans le cendrier alors qu'il ne fume pas (et sa copine non plus sans doute... mais alors pourquoi ont-ils un cendrier chez eux ?), du genre "Ah mais personne ne fume ici et il y a des cendres dans le cendrier, comme c'est bizarre..."
Après le double sens se colle dessus sans vraie cohérence et se suffit à lui-même, et l'on se doute bien que, dans le contexte de ce double sens, le monsieur "fume" quand même de temps en temps, et d'ailleurs même peut-être comme un pompier ! Et globalement ce n'est finalement pas si incohérent.
Ah ces blues...
Alors là pour ce (superbe) "Ashes in my ashtray", j'avoue que je n'ai pas, loin de là, examiné de si près que toi les paroles (en plus mon anglais... ), et je me rends donc à tes arguments concernant la place de perfide dame dont il est question dans ce morceau.
Maintenant, concernant le double sens principal du morceau, et qui est tout entier contenu dans le titre, il me semble évident que compte tenu de la signification argotique de "Ashes" et le la forme habituelle d'un cendrier (Ashtray), le dit cendrier ne peut être qu'une partie très intime de la demoiselle, ce qui nous donne une signification on ne peut plus pornographique, et même un peu sordide (on imagine la scène !) qui, en dans une chanson française, pourrait entraîner une censure, si tant est que les censeurs soient au fait de ce qui se niche aux détours des mots.
Après, je crois qu'il ne faut pas chercher une absolue cohérence dans les paroles des blues. Déjà, même au premier degré, bien des blues alignent des couplets dont certains ne semblent pas avoir de rapport évident. Alors si en plus on cherche la cohérence entre le premier et le second degré, on va vers des interrogations insolubles.
Ici, au premier degré, on comprend bien la méfiance du narrateur quand il découvre de la cendre dans le cendrier alors qu'il ne fume pas (et sa copine non plus sans doute... mais alors pourquoi ont-ils un cendrier chez eux ?), du genre "Ah mais personne ne fume ici et il y a des cendres dans le cendrier, comme c'est bizarre..."
Après le double sens se colle dessus sans vraie cohérence et se suffit à lui-même, et l'on se doute bien que, dans le contexte de ce double sens, le monsieur "fume" quand même de temps en temps, et d'ailleurs même peut-être comme un pompier ! Et globalement ce n'est finalement pas si incohérent.
Ah ces blues...
Phil cotton color- Chicago Hero
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Re: Jimmy Johnson
Eh tiens, tiré du même fantastique album de Jimmy Johnson ("Johnson's whacks"), un autre morceau (une superbe "petite" chanson plutôt qu'un blues), au titre évocateur sur ce que le blues pense souvent des femmes !
Mais bon... La voix et la guitare de Jimmy Johnson, si personnelles et gorgées de feeling, quel pied !
Mais bon... La voix et la guitare de Jimmy Johnson, si personnelles et gorgées de feeling, quel pied !
Phil cotton color- Chicago Hero
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Re: Jimmy Johnson
J'ai écouté 'Johnson's Whacks', voici quelques temps déjà. Et contrairement à toi, il ne fait pas partie de mes préférés, pour des raisons de mouvance et d'orchestrations.
Mais en effet, à la réécoute de ce 'I need some easy money', difficile de conserver la moindre illusion sur la nature profonde des bluesmen. Jimmy, en souteneur pour du fric vite gagné, sniff et re-sniff...
Sans avoir saisi la totalité des paroles, l'essentiel ne m'a pourtant pas échappé: édifiant! Et un point en faveur de tes précédentes observations!
Aussi, tiens, puisqu'elles figurent au dos de l'album, tu serais bien aimable de nous en faire profiter, à l'occasion.
...
Maintenant pour en revenir à 'Ashes in my ashtray', j'ignorais que l'imagerie argotique des bluesmen assimilait l'utérus à la forme d'une coupelle. Rudimentaire conception de l'appareil génital féminin que je comparerais pour ma part plutôt à une amphore à fond convexe, en cul de bouteille, si j'ose dire, mais soit!
Ceci dit, je n'ai rien contre ta théorie, Phil, si ce n'est la parfaite cohérence du texte.
Je m'attendais d'ailleurs à ce que tu m'objectes l’irrationalité d'un cendrier dans un foyer non fumeur.
Je ne vois pourtant pas d'incompatibilité entre le fait d'en détenir un à demeure, et ne pas l'utiliser soi-même.
De nos jours, le concept peut effectivement être sujet à caution (encore que beaucoup le mettent toujours à disposition de leurs amis fumeurs, le plus souvent en extérieur), il ne l'était pas tant naguère.
En 1979, période où Jimmy Johnson a enregistré ce titre, c'était un accessoire d'autant plus familier que le tabagisme était répandu, mais aussi une marque du savoir-vivre hôte de l'époque, convivialité oblige. Il trônait sur beaucoup de tables, objet décoratif et/ou usuel, accompagnant tout service d'apéritif et fin de repas. Et la plupart des américains n'échappaient alors pas à cette règle de courtoisie élémentaire.
Quoiqu'il en soit, le texte se résume ainsi :
Jimmy rentre chez lui, constate que le cendrier a servi. Or il ne fume pas (et comme tu l'indiques, sa compagne probablement pas non plus, d'où sa surprise), et il flaire d'autant plus le ''coup fourré'' qu'il a aperçu sa petite-amie en compagnie d'un autre homme, descendant la rue main dans la main.
Interrogée, celle-ci argue qu'il s'agissait de son frangin. Toutefois, ses soupçons se confirment lorsqu'elle se refuse plusieurs fois de suite à lui, et ce, toujours sous le même prétexte fallacieux.
(Car très demandeur, il doit effectivement l'être, à l'égal de sa partenaire, d'ordinaire consentante, suppose-t-on, dans la mesure où il mentionne ses refus.)
En toute rationalité, il en déduit donc qu'elle lui est infidèle.
Les faits me paraissent au contraire parfaitement articulés. Et la mention de son abstinence tabagique étaie encore davantage son raisonnement.
D'une manière générale, la symbolique du cendrier ne me pose aucun problème majeur.
Toutefois, si elle est effective dans ce contexte précis, l'on s'attend à ce que les lyrics comportent eux-même leur part de deuxième sens. Or, il semble qu'il n'en soit rien.
En cas contraire, Jimmy se contredirait puisque d'un côté, l'énoncé du titre insinuerait qu'il fait bon usage du fameux cendrier (au sens figuré du terme), et que de l'autre, il déclare ne pas fumer (au sens propre du terme), précision textuelle pouvant aussi bien être interprétée au sens figuré, nous amenant dès lors à légitimement penser qu'il n'a aucun penchant pour l'acte sexuel. Première discordance.
Mais voilà qu'à l'inverse il nous informe ensuite solliciter en vain sa copine.
Il y aurait tout de même là de troublantes incohérences!...
Outre ces illogismes, admettons le sens figuré du titre.
Quelque part, cette métaphore du cendrier stigmatiserait la blessure d'amour-propre, la matrice féminine se trouvant ainsi reléguée au simple rôle de récipient déversoir de sa propre satisfaction masculine, notion qui écarte toute dépendance affective, comme si aucun sentiment n'était jamais intervenu dans la relation.
Et cette soudaine dépréciation, procédé revanchard assez ignoble et néanmoins plausible, soulignerait en même temps l'ampleur de son inclémence, voire sa cruauté.
Une telle réaction, peu glorifiante en matière de reflet personnel, desservirait, à mon avis, davantage l'intéressé qu'elle ne le valoriserait aux yeux d'autrui.
Mais au fond, pourquoi pas? La vanité, mauvaise conseillère, pousse bien souvent l'être humain à des actes encore plus irréfléchis.
Mais en effet, à la réécoute de ce 'I need some easy money', difficile de conserver la moindre illusion sur la nature profonde des bluesmen. Jimmy, en souteneur pour du fric vite gagné, sniff et re-sniff...
Sans avoir saisi la totalité des paroles, l'essentiel ne m'a pourtant pas échappé: édifiant! Et un point en faveur de tes précédentes observations!
Aussi, tiens, puisqu'elles figurent au dos de l'album, tu serais bien aimable de nous en faire profiter, à l'occasion.
...
Maintenant pour en revenir à 'Ashes in my ashtray', j'ignorais que l'imagerie argotique des bluesmen assimilait l'utérus à la forme d'une coupelle. Rudimentaire conception de l'appareil génital féminin que je comparerais pour ma part plutôt à une amphore à fond convexe, en cul de bouteille, si j'ose dire, mais soit!
Ceci dit, je n'ai rien contre ta théorie, Phil, si ce n'est la parfaite cohérence du texte.
Je m'attendais d'ailleurs à ce que tu m'objectes l’irrationalité d'un cendrier dans un foyer non fumeur.
Je ne vois pourtant pas d'incompatibilité entre le fait d'en détenir un à demeure, et ne pas l'utiliser soi-même.
De nos jours, le concept peut effectivement être sujet à caution (encore que beaucoup le mettent toujours à disposition de leurs amis fumeurs, le plus souvent en extérieur), il ne l'était pas tant naguère.
En 1979, période où Jimmy Johnson a enregistré ce titre, c'était un accessoire d'autant plus familier que le tabagisme était répandu, mais aussi une marque du savoir-vivre hôte de l'époque, convivialité oblige. Il trônait sur beaucoup de tables, objet décoratif et/ou usuel, accompagnant tout service d'apéritif et fin de repas. Et la plupart des américains n'échappaient alors pas à cette règle de courtoisie élémentaire.
Quoiqu'il en soit, le texte se résume ainsi :
Jimmy rentre chez lui, constate que le cendrier a servi. Or il ne fume pas (et comme tu l'indiques, sa compagne probablement pas non plus, d'où sa surprise), et il flaire d'autant plus le ''coup fourré'' qu'il a aperçu sa petite-amie en compagnie d'un autre homme, descendant la rue main dans la main.
Interrogée, celle-ci argue qu'il s'agissait de son frangin. Toutefois, ses soupçons se confirment lorsqu'elle se refuse plusieurs fois de suite à lui, et ce, toujours sous le même prétexte fallacieux.
(Car très demandeur, il doit effectivement l'être, à l'égal de sa partenaire, d'ordinaire consentante, suppose-t-on, dans la mesure où il mentionne ses refus.)
En toute rationalité, il en déduit donc qu'elle lui est infidèle.
Les faits me paraissent au contraire parfaitement articulés. Et la mention de son abstinence tabagique étaie encore davantage son raisonnement.
D'une manière générale, la symbolique du cendrier ne me pose aucun problème majeur.
Toutefois, si elle est effective dans ce contexte précis, l'on s'attend à ce que les lyrics comportent eux-même leur part de deuxième sens. Or, il semble qu'il n'en soit rien.
En cas contraire, Jimmy se contredirait puisque d'un côté, l'énoncé du titre insinuerait qu'il fait bon usage du fameux cendrier (au sens figuré du terme), et que de l'autre, il déclare ne pas fumer (au sens propre du terme), précision textuelle pouvant aussi bien être interprétée au sens figuré, nous amenant dès lors à légitimement penser qu'il n'a aucun penchant pour l'acte sexuel. Première discordance.
Mais voilà qu'à l'inverse il nous informe ensuite solliciter en vain sa copine.
Il y aurait tout de même là de troublantes incohérences!...
Outre ces illogismes, admettons le sens figuré du titre.
Quelque part, cette métaphore du cendrier stigmatiserait la blessure d'amour-propre, la matrice féminine se trouvant ainsi reléguée au simple rôle de récipient déversoir de sa propre satisfaction masculine, notion qui écarte toute dépendance affective, comme si aucun sentiment n'était jamais intervenu dans la relation.
Et cette soudaine dépréciation, procédé revanchard assez ignoble et néanmoins plausible, soulignerait en même temps l'ampleur de son inclémence, voire sa cruauté.
Une telle réaction, peu glorifiante en matière de reflet personnel, desservirait, à mon avis, davantage l'intéressé qu'elle ne le valoriserait aux yeux d'autrui.
Mais au fond, pourquoi pas? La vanité, mauvaise conseillère, pousse bien souvent l'être humain à des actes encore plus irréfléchis.
Flovia- The voice of Bluesland
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Re: Jimmy Johnson
Est-ce mon anglais faiblard qui me joue des tours ? Mais là je crois que tu exagères un peu en insinuant que notre Jimmy bien aimé se mettrait facilement dans la peau d'un souteneur, ne serait-ce que le temps d'une chanson. je crois plutôt qu'il en reste à l'idée bien connue (et très courante dans le blues) que si les femmes sont intéressantes elles sont aussi intéressées, et qu'un homme doit absolument avoir de l'argent pour espérer en garder une !Flovia a écrit:
Mais en effet, à la réécoute de ce 'I need some easy money', difficile de conserver la moindre illusion sur la nature profonde des bluesmen. Jimmy, en souteneur pour du fric vite gagné, sniff et re-sniff...
Sans avoir saisi la totalité des paroles, l'essentiel ne m'a pourtant pas échappé: édifiant! Et un point en faveur de tes précédentes observations!
Aussi, tiens, puisqu'elles figurent au dos de l'album, tu serais bien aimable de nous en faire profiter, à l'occasion.
Ce qui est, si on va dans ce sens, une espèce de prostitution, j'en conviens. Mais dans ce cas le bluesman est d'avantage le (l'unique) client que le souteneur
Mais voilà les paroles. Qu'en penses-tu ?
It's two o'clock in the morning, and it's starting to rain
If my chevy hadn't died, I wouldn't be wainting on this train
My old lady shouldn've lent me her car, stayed home and watched TV
I need some easy money to keep her next to me
They say a man don't need a woman won't wash her dirty clothes
But you got to have cash money, everybody knows
She may not work the Streets, but her love don't come for free
I need some easy money to keep her next to me
I went into the currencyexchange, to try to cash my check
Man said that my face was good, didn't know about my neck
The house rent due's, the food bill too, people can't you see
I need some easy money to keep her next to me
Seems like this train ain't coming, and I'm going back alone
I'd have better luck pawning this transfer than keeping her at home
Women these days have changed their ways, there's just no loyalty
I need some easy money to keep her next to me
Flovia a écrit: Maintenant pour en revenir à 'Ashes in my ashtray', j'ignorais que l'imagerie argotique des bluesmen assimilait l'utérus à la forme d'une coupelle. Rudimentaire conception de l'appareil génital féminin que je comparerais pour ma part plutôt à une amphore à fond convexe, en cul de bouteille, si j'ose dire, mais soit!
Ceci dit, je n'ai rien contre ta théorie, Phil, si ce n'est la parfaite cohérence du texte.
Je m'attendais d'ailleurs à ce que tu m'objectes l’irrationalité d'un cendrier dans un foyer non fumeur.
Je ne vois pourtant pas d'incompatibilité entre le fait d'en détenir un à demeure, et ne pas l'utiliser soi-même.
De nos jours, le concept peut effectivement être sujet à caution (encore que beaucoup le mettent toujours à disposition de leurs amis fumeurs, le plus souvent en extérieur), il ne l'était pas tant naguère.
En 1979, période où Jimmy Johnson a enregistré ce titre, c'était un accessoire d'autant plus familier que le tabagisme était répandu, mais aussi une marque du savoir-vivre hôte de l'époque, convivialité oblige. Il trônait sur beaucoup de tables, objet décoratif et/ou usuel, accompagnant tout service d'apéritif et fin de repas. Et la plupart des américains n'échappaient alors pas à cette règle de courtoisie élémentaire.
Quoiqu'il en soit, le texte se résume ainsi :
Jimmy rentre chez lui, constate que le cendrier a servi. Or il ne fume pas (et comme tu l'indiques, sa compagne probablement pas non plus, d'où sa surprise), et il flaire d'autant plus le ''coup fourré'' qu'il a aperçu sa petite-amie en compagnie d'un autre homme, descendant la rue main dans la main.
Interrogée, celle-ci argue qu'il s'agissait de son frangin. Toutefois, ses soupçons se confirment lorsqu'elle se refuse plusieurs fois de suite à lui, et ce, toujours sous le même prétexte fallacieux.
(Car très demandeur, il doit effectivement l'être, à l'égal de sa partenaire, d'ordinaire consentante, suppose-t-on, dans la mesure où il mentionne ses refus.)
En toute rationalité, il en déduit donc qu'elle lui est infidèle.
Les faits me paraissent au contraire parfaitement articulés. Et la mention de son abstinence tabagique étaie encore davantage son raisonnement.
D'une manière générale, la symbolique du cendrier ne me pose aucun problème majeur.
Toutefois, si elle est effective dans ce contexte précis, l'on s'attend à ce que les lyrics comportent eux-même leur part de deuxième sens. Or, il semble qu'il n'en soit rien.
En cas contraire, Jimmy se contredirait puisque d'un côté, l'énoncé du titre insinuerait qu'il fait bon usage du fameux cendrier (au sens figuré du terme), et que de l'autre, il déclare ne pas fumer (au sens propre du terme), précision textuelle pouvant aussi bien être interprétée au sens figuré, nous amenant dès lors à légitimement penser qu'il n'a aucun penchant pour l'acte sexuel. Première discordance.
Mais voilà qu'à l'inverse il nous informe ensuite solliciter en vain sa copine.
Il y aurait tout de même là de troublantes incohérences!...
Outre ces illogismes, admettons le sens figuré du titre.
Quelque part, cette métaphore du cendrier stigmatiserait la blessure d'amour-propre, la matrice féminine se trouvant ainsi reléguée au simple rôle de récipient déversoir de sa propre satisfaction masculine, notion qui écarte toute dépendance affective, comme si aucun sentiment n'était jamais intervenu dans la relation.
Et cette soudaine dépréciation, procédé revanchard assez ignoble et néanmoins plausible, soulignerait en même temps l'ampleur de son inclémence, voire sa cruauté.
Une telle réaction, peu glorifiante en matière de reflet personnel, desservirait, à mon avis, davantage l'intéressé qu'elle ne le valoriserait aux yeux d'autrui.
Mais au fond, pourquoi pas? La vanité, mauvaise conseillère, pousse bien souvent l'être humain à des actes encore plus irréfléchis.
Toutes tes suppositions sont de bon sens et quelque part j'y souscris. Mais je ne suis pas certain que les bluesmen réfléchissent tant que cela à la cohérence de leurs textes, et s'ils peuvent placer un double sens sexuel bien senti qui fera réagir l'auditoire, ils ne se gênent certes pas, et qu'importe la cohérence profonde avec le reste !...
Je crois me souvenir que dans un blues de Muddy Waters il y a une phrase du genre "La rivière va à la mer et la mer à l'océan". Une fois un journaliste, certainement très lettré et rationnel, s'était étonné de cette phrase et en avait demandé le sens à Muddy en insinuant que cela ne voulait rien dire. Il s'était fait recevoir...
Phil cotton color- Chicago Hero
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Re: Jimmy Johnson
Phil cotton color a écrit:
Mais voilà les paroles. Qu'en penses-tu ?
It's two o'clock in the morning, and it's starting to rain
If my chevy hadn't died, I wouldn't be wainting on this train
My old lady shouldn've lent me her car, stayed home and watched TV
I need some easy money to keep her next to me
They say a man don't need a woman won't wash her dirty clothes
But you got to have cash money, everybody knows
She may not work the Streets, but her love don't come for free
I need some easy money to keep her next to me
I went into the currencyexchange, to try to cash my check
Man said that my face was good, didn't know about my neck
The house rent due's, the food bill too, people can't you see
I need some easy money to keep her next to me
Seems like this train ain't coming, and I'm going back alone
I'd have better luck pawning this transfer than keeping her at home
Women these days have changed their ways, there's just no loyalty
I need some easy money to keep her next to me
Ouh là d'accord!!!... J'en pense que je n'avais rien compris! Tu dois te douter du soulagement que me procure cette lecture, et aussi, avec quelle fulgurance Jimmy remonte dans mon estime. Merciiii, Phil!
La dame est vieille, un tantinet souillon, passablement désœuvrée, incapable de travailler dans la rue (?!...), et c'est donc lui qui l'entretient. (Description flatteuse au point qu'on se demanderait presque s'il parle de sa grand-mère ou son amour... ) Il devrait donc la jeter, et pourtant il semble bien qu'il décide néanmoins de la garder.
Un tel altruisme l'honore.
Que dire de plus? Sinon...
Longue vie, Jimmy!!!
Flovia- The voice of Bluesland
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Localisation : Dordogne
Date d'inscription : 19/03/2009
Re: Jimmy Johnson
Alors là tout à fait d'accord avec ta conclusion ultime, "Longue vie à Jimmy", cet artiste si talentueux, même si son sens de l'humour très aiguisé est parfois un peu beaucoup sexiste !... Encore qu'il y a également de l'auto-dérision dans ses textes, et le narrateur n'est finalement jamais présenté sous un jour très valorisant...Flovia a écrit:Ouh là d'accord!!!... J'en pense que je n'avais rien compris! Tu dois te douter du soulagement que me procure cette lecture, et aussi, avec quelle fulgurance Jimmy remonte dans mon estime. Merciiii, Phil!
La dame est vieille, un tantinet souillon, passablement désœuvrée, incapable de travailler dans la rue (?!...), et c'est donc lui qui l'entretient. (Description flatteuse au point qu'on se demanderait presque s'il parle de sa grand-mère ou son amour... ) Il devrait donc la jeter, et pourtant il semble bien qu'il décide néanmoins de la garder.
Un tel altruisme l'honore.
Que dire de plus? Sinon...
Longue vie, Jimmy!!!
Phil cotton color- Chicago Hero
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Age : 69
Localisation : Paris
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Jimmy Johnson
Je ne sais pas s'il en a été question ici mais ce superbe et splendide bluesman s'en est allé au Paradis du blues le 31 janvier de cette année 2022 à l'âge de 93 ans
Je l'avais vu à la Mutualité à Paris lors de l’édition 1979 de la tournée du Chicago Blues Festival et j'avais été particulièrement conquis par sa voix à nulle autre pareille
Je l'avais vu à la Mutualité à Paris lors de l’édition 1979 de la tournée du Chicago Blues Festival et j'avais été particulièrement conquis par sa voix à nulle autre pareille
Hoochie- Deep South
- Nombre de messages : 132
Age : 68
Date d'inscription : 17/05/2016
Re: Jimmy Johnson
Je lui ai consacré une émission spéciale ainsi qu'à son frère Syl disparu une semaine après lui
https://www.mixcloud.com/radio-mne/kob-n124-hommage-à-syl-et-jimmy-johnson/
https://www.mixcloud.com/radio-mne/kob-n124-hommage-à-syl-et-jimmy-johnson/
_________________
Jipes sur Youtube
Jipes Blues
Re: Jimmy Johnson
La vidéo ci dessous est sans doute la dernière où on le voie
Il se produit à l'occasion de ses 91 ans
Et ce qui est étonnant c'est que rien dans son jeu et sa voix n'est altéré
Il se produit à l'occasion de ses 91 ans
Et ce qui est étonnant c'est que rien dans son jeu et sa voix n'est altéré
Hoochie- Deep South
- Nombre de messages : 132
Age : 68
Date d'inscription : 17/05/2016
Re: Jimmy Johnson
91 ans et comment il assure encore grave !
incroyable
incroyable
fred-51- Mississippi Singer
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Date d'inscription : 01/01/2009
Page 2 sur 2 • 1, 2
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