Lexique des mots couramment utilisés dans le blues

Toujours les States:

Les records pluviométriques concernant de courtes périodes sont causés par des phénomènes orageux. Ce fut le cas le 4 juillet 1956 à Unionville aux U.S.A. où, en 1 minute, il est tombé 31.2 mm.

(Mais bon, pour la pluviométrie, ce sont en général l'Inde et la Réunion qui détiennent les records)

Ring my bell Littérallement, sonner ma cloche. Sonner la porte d'entrée. Jean-Paul Levet a vérifié dans "Talkin'that talk" que dans le language du blues, celui du sud-est USA, il s'agit d'un double sens, comme d'habitude.
La traduction proposée est la suivante:
-fais-moi tinter le clitoris.
Bref, sonne à la porte avant d'entrer.

Lil Johnson:




Ce que je trouve drôle dans l'histoire, c'est d'imaginer que tous ne sont pas conscients de la portée de leurs propos, un peu comme les sucettes à l'anis de Gainsbourg (mais là, il faut à outrance être déficiente comme France Gall).

https://www.youtube.com/watch?v=URAqnM1PP5E

Excellent un peu comme Ride my Pony de la Louisiane

Jean-Paul Levet, "Talkin'that talk", page 38, note sur l'édition:

Corpus de Michael Taft

Plusieurs entrées font référence au corpus analysé par Michael Taft dans Blues Lyric Poetry: an Anthology (1983) (réédité par Routledge en 2005 sous le titre Talkin' To Myself: Blues Lyrics, 1921-1942; le corpus a depuis été mis en ligne: http://www.dylan61.se/taft.htm). Ce corpus de 235 000 mots a été constitué à partir de la transcription de plus de 2 000 blues, enregistrés par environ 350 blues singers entre 1920 et 1942; il a fait l'objet d'un traitement informatique qui a permis d'isoler 6 058 mots différents dont les occurrences ont été systématiquement calculées.


http://www.dylan61.se/taft.htm

Intéressant ce site y a beaucoup d'infos dispo

Oui, et dans cette partie, les paroles de milliers de blues:



Et probablement des blues singers à découvrir.

La rivière Yazoo est un affluent du fleuve Mississippi. C'est un mot Choctaw qui signifie "rivière de la mort".

Issu de "Cuisine de Louisiane, Histoire et recettes" évoqué dans le topic "cuisine":

En 1762, lorsque Louis XV offre la Louisiane à son cousin, le roi Charles III d'Espagne, (...) la cuisson au barbecue devient à la mode:la méthode est due aux populations caraïbes rencontrées par les marins découvreurs et le mot vient de l'espagnol barbacoa (claie de roseaux, gril). La technique de cuisson donnera son nom à la réception elle-même: le barbecue désignera, dans tout le sud, les assemblées de plein air, sortes de vastes pique-niques réunissant quelquefois plusieurs centaines de personnes, sous l'ombrage des énormes chênes.




Les Louisianais utilisent le mot crawfish, variante sudiste de crayfish. L'écrevisse.
La Louisiane est, de loin, le premier Etat producteur d'écrevisses de l'Union (90% de l'ensemble) avec une moyenne oscillant entre 10 000 et 12 000 tonnes par an, réparties entre la production naturelle (essentiellement dans le bassin de l'Atchafalaya, 400 000 ha environ) et la production contrôllée en étangs. On compte près de 400 exploitations dont la surface moyenne est de 150 à 200 ha, mais certaines atteignent 1 000 ha.

Issu de "Cuisine de Louisiane, Histoire et recettes" évoqué dans le topic "cuisine":

Comme tous les américains, les Louisianais font grand usage du ketchup tout préparé qu'ils nomment plus volontiers catsup.
Dans son ouvrage Sugar House Book, Mrs. Samuel Whitehorne donnait déjà, en 1801, une recette de ketchup dans laquelle une centaine de tomates - aromatisées au macis, à la muscade, à la toute-épice, au clou de girofle, à la cannelle, au gingembre et au poivre - permettaient de fabriquer quatre ou cinq bouteilles de sauce que l'on pouvait conserver sans risque deux ou trois ans.



L'Okra (Hibiscus esculentus), plante africaine muscilagineuse, a été importée en Louisiane sous son nom Bantou: gombo. Par extension, la soupe elle-même porte le nom de ce légume.
Pendant les mois d'hiver, on remplaçait jadis le légume saisonnier par du gumbo filé, poudre de feuilles séchées et de parcelles d'écorce de sassafras, utilisée en cuisine par les indiens Choctaw.
Le gumbo filé et l'okra donnent une saveur différente aux mets et chacun a ses amateurs.

Gut bucket a écrit:Ring my bell Littéralement, sonner ma cloche. Sonner la porte d'entrée. Jean-Paul Levet a vérifié dans "Talkin'that talk" que dans le langage du blues, celui du sud-est USA, il s'agit d'un double sens, comme d'habitude.
La traduction proposée est la suivante:
-fais-moi tinter le clitoris.
Bref, sonne à la porte avant d'entrer.

C'est curieux mais je n'ai pas trouvé d'entrée "Ring my bell" dans le bouquin de Jean-Paul Levet.
Il en parle ailleurs dans son ouvrage?

Houla, oui. Ouf, c'est loin tout ça. Je devrai avoir la rigueur de Flovia pour noter les numéros de pages, d'éditeur, d'année de publication et ne pas être emmerdé après.
D'après mémoire c'est dans le premier tiers du livre, mais même ça je n'en suis pas sûr.

Mais on ne te parle pas d'entrer, juste de demander l'autorisation à la dame avant d'entrer... Et d'essuyer les pieds, de mettre les patins...

Je veux bien rechercher pour prouver mes dires mais ça fait un peu chier.

C'est quoi une entrée? Un moteur qui scanne les mots? Ou une lecture?

Gut bucket a écrit:Houla, oui. Ouf, c'est loin tout ça. Je devrai avoir la rigueur de Flovia pour noter les numéros de pages, d'éditeur, d'année de publication et ne pas être emmerdé après.
D'après mémoire c'est dans le premier tiers du livre, mais même ça je n'en suis pas sûr.

Mais on ne te parle pas d'entrer, juste de demander l'autorisation à la dame avant d'entrer... Et d'essuyer les pieds, de mettre les patins...

Je veux bien rechercher pour prouver mes dires mais ça fait un peu chier.  

C'est quoi une entrée? Un moteur qui scanne les mots? Ou une lecture?

Qu'est ce qu'une entrée?
Et bien tout simplement dans un lexique, un dictionnaire c'est un article élémentaire formé par un mot ou un groupe de mot.
Ainsi, pour donner un exemple, dans l'ouvrage de Jean-Paul Level la première entrée est "A & R MAN (Artist and Repertory Man) et la dernière "ZYDECO (Zarico, zodico, zologo, zordico, zukey jump), voilà voilà  

Aussi possédant ce livre et ayant lu ton message j'ai voulu aller voir à l'entrée "Ring My Bell" qui ne s'y trouve pas.  
D'où ma question qui ne se voulait point dérangeante  

Hoochie a écrit:
D'où ma question qui ne se voulait point dérangeante

Je comprend mieux, au départ, c'était un peu frontal mais en fait non.

Pour répondre à ta question, il faudrait que je relise ce livre certes passionnant mais légèrement pointu et rébarbatif pour un mauvais bilingue comme moi.
Bon, c'est partit, je te trouve la page et la citation qui échappe aux entrées lexicales. Mais sans délai annoncé, hein? Faut déjà que je le retrouve ce bouquin (dans quelle médiathèque déjà)...
C'est tipar.

En fait, ce livre m'appartient, je l'ai acheté (c'est rare).

Et donc, c'est page 61, à B comme bell.

Bell (litt.=sonnette) Métaphore pour clitoris.
Press my Button, Ring My Bell, Lil Johnson, 1936.

S'cuse, en termes de blues, j'suis plutôt gland.

Gut bucket a écrit:En fait, ce livre m'appartient, je l'ai acheté (c'est rare).

Et donc, c'est page 61, à B comme bell.

Bell (litt.=sonnette) Métaphore pour clitoris.
Press my Button, Ring My Bell, Lil Johnson, 1936.

S'cuse, en termes de blues, j'suis plutôt gland.

Je commence à mieux comprendre
J'avais bien sûr été voir à "Bell" mais point d'entrée à ce mot dans mon bouquin
Et dans celle-ci à la page 61 on en est à la lettre C

On ne doit pas avoir la même édition
Recherche faite je vois qu'il y a eu plusieurs éditions de cet ouvrage et du coup il a pu être complété au fil de celles-ci
La mienne est de 1992.

Tu as entièrement raison, j'ai une réédition enrichie de 2010.

Gut bucket a écrit:Tu as entièrement raison, j'ai une réédition enrichie de 2010.

 et pas mouah

Gut bucket a écrit:Houla, oui. Ouf, c'est loin tout ça. Je devrai avoir la rigueur de Flovia pour noter les numéros de pages, d'éditeur, d'année de publication et ne pas être emmerdé après.

Ah tiens, me revoilà sur la sellette!
Mais tu sais, Quentin, outre la connotation un rien péjorative du terme (Hey, de grâce, respire! Je t'ai compris - enfin, j'espère... Et je partagerais plutôt ton sentiment ), la rigueur n'était pas chez moi non plus un trait de caractère inné.
Seulement, ayant moi-même été apostrophée par un ou deux individus plus pointilleux que de raison, j'ai bien été contrainte de le devenir un minimum à mon tour.
Ne serait-ce que par souci de crédibilité dans un domaine où un petit pourcentage d'éléments du sexe 'fort' pense encore détenir le monopole du savoir.
Ce sont ici-même, deux conséquences hélas presque rationnelles d'une aussi faible fréquentation féminine.
Soyons sincère, une femme (a fortiori d'âge mûr), éveille d'emblée une certaine forme de suspicion sitôt qu'elle tente de s'immiscer à l'intérieur d'un cercle aussi majoritairement masculin. Et davantage encore lorsque ce dernier traite d'un courant musical bien particulier.
En premier lieu, il lui faut manifester son noble et fidèle attachement au sujet, participer ensuite régulièrement, tout développant à la fois une argumentation assez solide et une érudition suffisamment conséquente, pour enfin parvenir à s'y faire admettre.  

Et pour peu que l'on s'interroge sur les raisons d'une telle carence (féminine, toujours), les quelques pistes ci-dessus énoncés pourraient éventuellement fournir un début de réponse.
Alors, j'ai bien conscience de jeter un pavé dans la mare. Il me semble toutefois que si l'on souhaite maintenir n'importe quel site musical non seulement vivant mais encore pétillant, une participation féminine plus conséquente serait la bienvenue.
Pour s'en persuader, il suffit de se rappeler le surcroît de réponses fédéré, il n'y a pas si longtemps encore, par ces jeunes femmes en recherche d'informations, ou a contrario, par celles plus matures, et pourtant toujours en soif de conversations et d'échanges musicaux.

Sauf qu'en l'état actuel des choses, le serpent se mord un tantinet la queue... (métaphore plutôt appropriée en la circonstance, ne trouvez-vous pas?)     

Et mille excuses pour cet aparté totalement hors sujet, disons que j'ai juste saisi la balle au bond...

J'ai répondu en 4 minutes, pas peu fier.

Bon, bref "Hoochie" a l'air cool et plus important, il a l'air d'avoir de solides connaissances en blues.
Ce que je n'ai pas lu d'entrée de jeu et d'où ma réponse quelque peu expéditive.

Flo a écrit:Il me semble toutefois que si l'on souhaite maintenir n'importe quel site musical non seulement vivant mais encore pétillant, une participation féminine plus conséquente serait la bienvenue.

Rien à dire. Entièrement d'accord.

Je suis un hétéro confirmé et j'emmerde les mégères. Je suis du genre Gainsbourg.
Bon, merdre, pas de bol mon meilleur ami est gay.
Et pis, tiens, si j'y pense toutes mes amies proches sont lesbiennes.

Sauf un couple hétéro dans les landes qui a fait le choix de vivre en autoproduction alimentaire.

Des potes sains quoi.


Ton intervention n'est pas hors sujet Flo. Elle montre le ridicule des interventions chargées de testostérone.

Sacré Quentin! A peine revenue d'un concert mé-mo-rable , voilà que quelqu'un parvient enfin à me distraire!   Tu m'amuses, c'est dingue! (je suis pliée!!! fou rire total)

Alors...Juste une ou deux précisions (ça n'est pas trop mon genre, mais là, tout de même, il me semble qu'une petite mise au point s'impose ): je ne suis ni lesbienne (du moins, pas encore...), ni réellement mégère, ni vraiment féministe, et pas bobonne pour un sous (c'est bien la pire offense qu'on puisse me faire, à bon entendeur...). Ce qui ne m'empêche pas de regretter l'absence de filles sur ce forum.
Mais je m'entends mieux avec les garçons, en général plus francs du collier, un peu lourds parfois, soit, mais bon... C'est d'ailleurs le résultat d'une longue fréquentation du milieu motard, depuis une époque, pouh...lointaine, où les nanas pilotes étaient encore rares et bien souvent tournées au ridicule. Mais jamais au grand jamais, ces gars-là ne m'ont laissée tomber, y compris lorsque j'ai eu les pires ennuis moto!
D'où une reconnaissance évidente mais surtout une compréhension du monde masculin que d'autres filles n'ont peut-être pas.
Aussi, forte de cette expérience, permettez-moi, Messieurs, les quelques conseils suivants: si vous veillez à accorder aux nouvelles venues un minimum d'attention, leur montrez quelques prévenances élémentaires, et déployez ne serait-ce qu'une infime partie du charme dont vous n'êtes pas exempts, vous les verrez rester parmi nous, et encore de nombreuses autres accourir à leur suite.

Sur ces bonnes paroles, belle nuit à tous!

laisse la vaisselle Flo, tu la fera demain...


C'était quoi le concert?

Gut bucket a écrit:C'était quoi le concert?

Je miserais sur Ana Popovic à La Cave à Musique à Macon, mais attendons le compte-rendu, avec photos, vidéos et distribution de paires de baffes gratos. Promis Floflo, je suis sage comme une image.   

Un casseur de "Bluegum negroes".
Photo prise samedi 12 août 2017 lors du rassemblement KKK de Charlottesville, en Virginie.
Source "Libération".

Bluegum negroes
Les bluegum negroes ont, dans le sud, la réputation d’être particulièrement sauvages.
Des nègres avec des gencives bleues.
Croyance populaire blanche à base de contes pour apprendre la peur du noir dès le plus jeune âge.