Earliest Blues, 1890–1920
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gorax
Old_Debris
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Earliest Blues, 1890–1920
Les premiers titres de "blues" écrit et publiés sont apparu en 1912, ce sont "Memphis Blues" de W. C. Handy et "Dallas Blues" de Hart Wand, bien que quelques prototypes peuvent être trouvés dans des publications comme "M. Johnson" de Ben Harney en 1896.
Le premier blues enregistré par un afro-américain est "Crazy Blues" chanté par Mamie Smith pour le label OKeh en 1920. La première description écrite du blues au Mississippi a été faite par l'anthropologue blanc Howard Odum en 1906. Pourtant, les chansons enregistrées par les musiciens âgés de quarante ans ou plus pendant les années 40 peuvent être datés des premiers temps du blues et donner un éclairage à la non-écriture des communautés orales.
Ces blues ont l'air d'être dans la continuité des tendances de la musique du dix-neuvième siècle, par contraste avec ceux des premiers blues écrits et des enregistrements commerciaux, qui apparaissent comme le blues complètement développé du début (ce qui peut apparaitre ainsi à la plupart des américains blancs et à d'autres extérieurs aux cultures orales qui ont développé le blues vers la fin du dix-neuvième siècle).
Le blues techniquement combine une forme de douze mesures (ou huit ou six mesures), une échelle mélodique diatonique conjuguée aux troisièmes et septièmes degrés de l'échelle, les textes un schéma rythmique de type AAB et le plus important il utilise la mélodie comme la base d'imitation dans la construction de nouvelles chansons.
Ses prototypes directs peut être trouvé dans les ballades décrivant des situations réels à partir des années 1890, aujourd'hui appelées "blues ballads" ou "bad man ballads" comme "Frankie and Albert", "lRailroad Bill" et "Stagger Lee". Un bon nombre de ces chansons sont restées en circulation dans la musique de tradition oral avant d'être enregistrées commercialement par les vieux songsters et les bluesmen au cours des années 1920 et au début des années 1930, parmi elles un remarquable enregistrement de terrain en 1942 par Sid Hemphill à Sledge, Mississippi, de la ballade "Jack the Roguish Man".
"Frankie et Albert" méritent un coup d'œil plus précis. Ses antécédents comme "Frankie et Johnny" dont la date la plus lointaine remonte au dix-neuvième siècle, pourrait selon des rapports non vérifiés avoir été chanté par les troupes de l'Union en 1863 pendant le siège de Vicksburg, mais les premières versions en douze mesures connues, se situe entre les années 1870 jusqu'aux années 1900.
En 1899 à St. Louis, Frankie Baker a tuée son amant Allan Britt chez un autre femme, c'est dorénavant devenu une histoire si notoire que la chanson a été revisitée pour cet événement contemporain dans la culture orale afro-américaine.
La tombe de Allan Britt
La chanson était encline à l'imitation et sa mélodie à l'appropriation comme base pour une nouvelle chanson. Au cours des années 1890 et au début des années 1900, une figure du monde souterrain de St. Louis, Bob McKinney a été commémoré dans une chanson apparemment basée sur une version différente de "Frankie et Albert" et qui en 1927 a été enregistré pour le compte de Vocalion par le songster Texan Henry Thomas. De "Frankie and Johnny" en passant par "Frankie and Albert" jusqu'à "Bob McKinney", un antécédent à douze mesures de l'air a été utilisé, avec de nouvelles paroles substituées à la place du texte original.
Le traitement du titre comme celui enregistré par Thomas suggère que ces inflexions afro- américaines sont apparues au cours des années 1890 sous la forme de douze mesures. Cependant, aussi insignifiant que cela parait, le processus d'adopter une mélodie antérieure en douze mesures et le fait de substituer les textes peux faire penser que c'est pratiquement le commencement du blues.
Bientôt le blues subit d'autres changements :
_ un ralentissement du tempo de 160 beats à 100, 120 beats/mn, avec le ralentissement du tempo, ils ont ainsi voulu raccourcir la valeur des notes par mot, les paroles sont déclamées pendant les deux premières mesures d'une expression au lieu de tous les quatre, comme un appel qui tient compte d'une réponse instrumentale, un peu à la manière des "Field Hollers"
_ l'accentuation assurée de la première personne "je" dans les paroles au lieu de l'impersonnel "il" ou "elle" dans les ballades, et le schéma AAA et AAB des Lyrics.
Ces changements ont aidé à rendre les chansons de "early blues" identifiables de leurs modèles.
Le chant dans les communautés afro-américaines de"bad-man ballads" et le développement de leur blues est survenu à travers le sud américain, et pas seulement dans un comté rural ou une ville particulière.
Pendant les années 1890 et les années 1900, un prototypique et "early blues" était chanté dans St. Louis, Memphis, la Nouvelle-Orléans,l'est du Texas, la Caroline et probablement chaque autre endroit avec une communauté afro-américaine. Les temps politiques et sociaux ont commencé à changer jusqu'à s'inverser, à partir de la fin de Reconstruction en 1877.
Plusieurs états sudistes ont promulgués de nouvelles lois sur le vote et/ou ont redessinés les secteurs de vote dans le but efficace de dépouiller les noirs de leurs droits de vote et détourner le regard des foules des lynchages public des noirs.
En 1896 "Plessey vs. Ferguson" une décision de la Cour suprême des Etats-Unis prescrit "separate but equal" "Les commodités" pour les noirs....... séparées de celles des blancs.
Le temps était venu pour les afro- américains de se regrouper et affirmer de façon positive leur identité respective. Chanter sur les frères et soeurs "outside the law" étaient un moyen d'affirmation; le fait de réanimer ce dont on s'est souvenu des rites extasiés Ouest africains et de leur accompagnement musicaux, dans la nouvellement fondée "Church of God in Christ" (COGIC) ou les congrégations "Holiness" en étaient d'autres.
Avec la formulation de blues ayant pris place dans les communautés orales, surtout pauvres, quelques années auparavant il a été suffisamment remarqué par les compositeurs pour être retranscrit et publié sur partitions. Le plus remarquable de ces compositeurs était W. C. Handy, un musicien afro- américain qui avait d'abord entendu à la gare de Tutwiler dans le Mississippi, autour de 1903 un "slide" guitariste et vu quelques années plus tôt un rudimentaire groupe de blues se faisant beaucoup d'argent pendant une pause dans un show qu'il présentait avec sa troupe de danseurs.
Après avoir vécu à Clarksdale, Mississippi et Memphis, puis il s'est installé à New York et a fondé la "Handy Brothers Music Company", avec laquelle il a publié ses plus réputées compositions dont "St. Louis Blues". L'aspectl visuel de ses publications décrivent pour beaucoup comment le blues devrait être transcrit sur le papier.
La plupart des bluesmen de la première génération sont inconnus, et le peu de ceux-là dont les noms sont connus (comme Henry Sloan et Earl Harris) sont connus pour avoir enseignés les bluesmen de la deuxième génération qui deviendront la première génération sur disques.
Seulement une poignée des musiciens de blues de la première génération a fait des disques, au moins Henry Thomas et Leadbelly du Texas, Furry Lewis et Gus Cannon de Memphis, Sid Hemphill du Mississippi, et l'on peut argumenter pour y inclure [/b]Mance Lipscomb, Jelly Roll Morton, Geechie Wiley, Ma Rainey[/b], et le Reverend Gary Davis.
Il apparaît dans cette période des années 1890 à 1920 que la guitare et le piano remplacent le banjo et le violon et l'harmonica remplace l'accordéon.
Les Bad-man ballads "Frankie and Albert", "Stagger Lee" et "Casey Jones" étaient toujours les préférés, à l'instar des thèmes sacrés comme "Jesus Is a Dying Bed Maker" et "See That My Grave Is Kept Clean" (qui partage sa la mélodie avec "Careless Love") et "early" mais catégoriquement blues comme "Don’t You Leave Me Here", "C. C. Rider" et "Make Me a Pallet on Your Floor".
Le premier blues enregistré par un afro-américain est "Crazy Blues" chanté par Mamie Smith pour le label OKeh en 1920. La première description écrite du blues au Mississippi a été faite par l'anthropologue blanc Howard Odum en 1906. Pourtant, les chansons enregistrées par les musiciens âgés de quarante ans ou plus pendant les années 40 peuvent être datés des premiers temps du blues et donner un éclairage à la non-écriture des communautés orales.
Ces blues ont l'air d'être dans la continuité des tendances de la musique du dix-neuvième siècle, par contraste avec ceux des premiers blues écrits et des enregistrements commerciaux, qui apparaissent comme le blues complètement développé du début (ce qui peut apparaitre ainsi à la plupart des américains blancs et à d'autres extérieurs aux cultures orales qui ont développé le blues vers la fin du dix-neuvième siècle).
Le blues techniquement combine une forme de douze mesures (ou huit ou six mesures), une échelle mélodique diatonique conjuguée aux troisièmes et septièmes degrés de l'échelle, les textes un schéma rythmique de type AAB et le plus important il utilise la mélodie comme la base d'imitation dans la construction de nouvelles chansons.
Ses prototypes directs peut être trouvé dans les ballades décrivant des situations réels à partir des années 1890, aujourd'hui appelées "blues ballads" ou "bad man ballads" comme "Frankie and Albert", "lRailroad Bill" et "Stagger Lee". Un bon nombre de ces chansons sont restées en circulation dans la musique de tradition oral avant d'être enregistrées commercialement par les vieux songsters et les bluesmen au cours des années 1920 et au début des années 1930, parmi elles un remarquable enregistrement de terrain en 1942 par Sid Hemphill à Sledge, Mississippi, de la ballade "Jack the Roguish Man".
"Frankie et Albert" méritent un coup d'œil plus précis. Ses antécédents comme "Frankie et Johnny" dont la date la plus lointaine remonte au dix-neuvième siècle, pourrait selon des rapports non vérifiés avoir été chanté par les troupes de l'Union en 1863 pendant le siège de Vicksburg, mais les premières versions en douze mesures connues, se situe entre les années 1870 jusqu'aux années 1900.
En 1899 à St. Louis, Frankie Baker a tuée son amant Allan Britt chez un autre femme, c'est dorénavant devenu une histoire si notoire que la chanson a été revisitée pour cet événement contemporain dans la culture orale afro-américaine.
La tombe de Allan Britt
La chanson était encline à l'imitation et sa mélodie à l'appropriation comme base pour une nouvelle chanson. Au cours des années 1890 et au début des années 1900, une figure du monde souterrain de St. Louis, Bob McKinney a été commémoré dans une chanson apparemment basée sur une version différente de "Frankie et Albert" et qui en 1927 a été enregistré pour le compte de Vocalion par le songster Texan Henry Thomas. De "Frankie and Johnny" en passant par "Frankie and Albert" jusqu'à "Bob McKinney", un antécédent à douze mesures de l'air a été utilisé, avec de nouvelles paroles substituées à la place du texte original.
Le traitement du titre comme celui enregistré par Thomas suggère que ces inflexions afro- américaines sont apparues au cours des années 1890 sous la forme de douze mesures. Cependant, aussi insignifiant que cela parait, le processus d'adopter une mélodie antérieure en douze mesures et le fait de substituer les textes peux faire penser que c'est pratiquement le commencement du blues.
Bientôt le blues subit d'autres changements :
_ un ralentissement du tempo de 160 beats à 100, 120 beats/mn, avec le ralentissement du tempo, ils ont ainsi voulu raccourcir la valeur des notes par mot, les paroles sont déclamées pendant les deux premières mesures d'une expression au lieu de tous les quatre, comme un appel qui tient compte d'une réponse instrumentale, un peu à la manière des "Field Hollers"
_ l'accentuation assurée de la première personne "je" dans les paroles au lieu de l'impersonnel "il" ou "elle" dans les ballades, et le schéma AAA et AAB des Lyrics.
Ces changements ont aidé à rendre les chansons de "early blues" identifiables de leurs modèles.
Le chant dans les communautés afro-américaines de"bad-man ballads" et le développement de leur blues est survenu à travers le sud américain, et pas seulement dans un comté rural ou une ville particulière.
Pendant les années 1890 et les années 1900, un prototypique et "early blues" était chanté dans St. Louis, Memphis, la Nouvelle-Orléans,l'est du Texas, la Caroline et probablement chaque autre endroit avec une communauté afro-américaine. Les temps politiques et sociaux ont commencé à changer jusqu'à s'inverser, à partir de la fin de Reconstruction en 1877.
Plusieurs états sudistes ont promulgués de nouvelles lois sur le vote et/ou ont redessinés les secteurs de vote dans le but efficace de dépouiller les noirs de leurs droits de vote et détourner le regard des foules des lynchages public des noirs.
En 1896 "Plessey vs. Ferguson" une décision de la Cour suprême des Etats-Unis prescrit "separate but equal" "Les commodités" pour les noirs....... séparées de celles des blancs.
Le temps était venu pour les afro- américains de se regrouper et affirmer de façon positive leur identité respective. Chanter sur les frères et soeurs "outside the law" étaient un moyen d'affirmation; le fait de réanimer ce dont on s'est souvenu des rites extasiés Ouest africains et de leur accompagnement musicaux, dans la nouvellement fondée "Church of God in Christ" (COGIC) ou les congrégations "Holiness" en étaient d'autres.
Avec la formulation de blues ayant pris place dans les communautés orales, surtout pauvres, quelques années auparavant il a été suffisamment remarqué par les compositeurs pour être retranscrit et publié sur partitions. Le plus remarquable de ces compositeurs était W. C. Handy, un musicien afro- américain qui avait d'abord entendu à la gare de Tutwiler dans le Mississippi, autour de 1903 un "slide" guitariste et vu quelques années plus tôt un rudimentaire groupe de blues se faisant beaucoup d'argent pendant une pause dans un show qu'il présentait avec sa troupe de danseurs.
Après avoir vécu à Clarksdale, Mississippi et Memphis, puis il s'est installé à New York et a fondé la "Handy Brothers Music Company", avec laquelle il a publié ses plus réputées compositions dont "St. Louis Blues". L'aspectl visuel de ses publications décrivent pour beaucoup comment le blues devrait être transcrit sur le papier.
La plupart des bluesmen de la première génération sont inconnus, et le peu de ceux-là dont les noms sont connus (comme Henry Sloan et Earl Harris) sont connus pour avoir enseignés les bluesmen de la deuxième génération qui deviendront la première génération sur disques.
Seulement une poignée des musiciens de blues de la première génération a fait des disques, au moins Henry Thomas et Leadbelly du Texas, Furry Lewis et Gus Cannon de Memphis, Sid Hemphill du Mississippi, et l'on peut argumenter pour y inclure [/b]Mance Lipscomb, Jelly Roll Morton, Geechie Wiley, Ma Rainey[/b], et le Reverend Gary Davis.
Il apparaît dans cette période des années 1890 à 1920 que la guitare et le piano remplacent le banjo et le violon et l'harmonica remplace l'accordéon.
Les Bad-man ballads "Frankie and Albert", "Stagger Lee" et "Casey Jones" étaient toujours les préférés, à l'instar des thèmes sacrés comme "Jesus Is a Dying Bed Maker" et "See That My Grave Is Kept Clean" (qui partage sa la mélodie avec "Careless Love") et "early" mais catégoriquement blues comme "Don’t You Leave Me Here", "C. C. Rider" et "Make Me a Pallet on Your Floor".
Re: Earliest Blues, 1890–1920
Chapeau bas! tout cela est fort intéressant et recadre les débuts du blues. On lit tellement de légendes ou d'erreurs historiques...
Donc:
... NON: le jazz ne vient pas du blues: ils sont contemporains!
... NON, le blues n'était pas la musique des esclaves etc....
ça a son importance de bien situer le choses, et tu l'as superbement fait!
Donc:
... NON: le jazz ne vient pas du blues: ils sont contemporains!
... NON, le blues n'était pas la musique des esclaves etc....
ça a son importance de bien situer le choses, et tu l'as superbement fait!
gorax- Delta King
- Nombre de messages : 432
Date d'inscription : 21/10/2005
Re: Earliest Blues, 1890–1920
Très intéressant et très bien expliqué !
j'ai eu un doute un instant en ce qui concerne le Memphis blues de WC Handy avec le St Louis blues du même mais effectivement ce dernier est daté de 1915.
Le phrasé à la première personne était sans doute aussi du à la vocation "journalistique" des premiers bluesmen qui transmettaient des informations d'un village à l'autre et prenaient parfois à leur compte les histoires qui étaient arrivées aux autres.
Frank Stokes et Big Bill Broonzy tu les considérerais aussi dans ces musiciens de la première génération ? j'aurais un peu tendance à le penser.
superbe article en tout cas
j'ai eu un doute un instant en ce qui concerne le Memphis blues de WC Handy avec le St Louis blues du même mais effectivement ce dernier est daté de 1915.
Le phrasé à la première personne était sans doute aussi du à la vocation "journalistique" des premiers bluesmen qui transmettaient des informations d'un village à l'autre et prenaient parfois à leur compte les histoires qui étaient arrivées aux autres.
Frank Stokes et Big Bill Broonzy tu les considérerais aussi dans ces musiciens de la première génération ? j'aurais un peu tendance à le penser.
superbe article en tout cas
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Re: Earliest Blues, 1890–1920
Frank stockes je connais mal, il y en a certain avec qui j'ai du mal, donc je ne vais pas m'avancer. Pour Big Bill Broonzy, il est vrai qu'il a fait des enregistrements sur le tôt mais faudrait argumenter un peu, il me semble limite.
Re: Earliest Blues, 1890–1920
c'est vrai que Big Bill n'a fait ses premiers enregistrements qu'une 1927 à Chicago mais déjà durant la première guerre mondiale il avait des contrats avec des "clubs"
Frank Stokes je crois que ses premiers enregistrements datent de 1924 ou 1925
Frank Stokes je crois que ses premiers enregistrements datent de 1924 ou 1925
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Re: Earliest Blues, 1890–1920
pour préciser: les premiers enregistrements sur disques normalisés (78 tours) datent de 1912, l'enregistrement électrique: 1925, l'usage du micro permet alors l'enregistrement d'orchestres entiers.
gorax- Delta King
- Nombre de messages : 432
Date d'inscription : 21/10/2005
Re: Earliest Blues, 1890–1920
Odé!!!!!
T.Jiel- ça marche pô chez moi
- Nombre de messages : 3381
Age : 68
Localisation : Le Mans
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Earliest Blues, 1890–1920
Voui, bravo, mon Odé! Hyper intéressant!
Pis, waou, le job que tu t'es tapé...
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Flovia- The voice of Bluesland
- Nombre de messages : 7510
Age : 66
Localisation : Dordogne
Date d'inscription : 19/03/2009
Re: Earliest Blues, 1890–1920
+ 100! mais c'est exactement comme ça que les choses se mettent bien en place et que le texte est agréable à lire...
A quand un bouquin complet (et lisible) sur la grande histoire du blues? fait par notre forum (qu'il est beau)
Tout ceux que j'ai lu sont soit trop simplistes ou trop fouillis ou carrément ch...
Bon, il y a des mecs qui on fait une super boulot, bien sûr (Levet, LeRoi Jones, Herzaft etc...)
L'idéal serait avec des extraits musicaux en plus des illustrations...
A quand un bouquin complet (et lisible) sur la grande histoire du blues? fait par notre forum (qu'il est beau)
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Bon, il y a des mecs qui on fait une super boulot, bien sûr (Levet, LeRoi Jones, Herzaft etc...)
L'idéal serait avec des extraits musicaux en plus des illustrations...
gorax- Delta King
- Nombre de messages : 432
Date d'inscription : 21/10/2005
Re: Earliest Blues, 1890–1920
Clair... je parlais d'"idéal"
gorax- Delta King
- Nombre de messages : 432
Date d'inscription : 21/10/2005
Re: Earliest Blues, 1890–1920
pour compléter un petit peu je cite un extrait du livre de Lawrence Cohn, Nothing but the Blues, à propos de Hart Wand :
C'est à un certain Hart Wand, violoniste dans un orchestre blanc d'Oklahoma City, que l'on doit le premier titre de chanson employant le terme «blues». Un jour qu'il jouait une mélodie sur son violon à l'arrière du drugstore de son père, le balayeur noir venu de Dallas qui l'accompagnait s'est appuyé sur son balai en déclarant: «Ça me file le blues de retourner à Dallas.» En mars 1912, Hart Wand publia The Dallas Blues, qui devint un tube. Il venait d'ouvrir la voie au célébrissime St. Louis Blues de W. C. Handy, qui établit la forme du blues avec le couplet de trois vers en rime AAB et la longueur des vers déterminée par cinq syllabes accentuées. George Gershwin s'en inspira pour Summertime. Hart Wand, lui, finit sa vie comme directeur d'une fabrique de tampons encreurs.
C'est à un certain Hart Wand, violoniste dans un orchestre blanc d'Oklahoma City, que l'on doit le premier titre de chanson employant le terme «blues». Un jour qu'il jouait une mélodie sur son violon à l'arrière du drugstore de son père, le balayeur noir venu de Dallas qui l'accompagnait s'est appuyé sur son balai en déclarant: «Ça me file le blues de retourner à Dallas.» En mars 1912, Hart Wand publia The Dallas Blues, qui devint un tube. Il venait d'ouvrir la voie au célébrissime St. Louis Blues de W. C. Handy, qui établit la forme du blues avec le couplet de trois vers en rime AAB et la longueur des vers déterminée par cinq syllabes accentuées. George Gershwin s'en inspira pour Summertime. Hart Wand, lui, finit sa vie comme directeur d'une fabrique de tampons encreurs.
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Re: Earliest Blues, 1890–1920
Bravo OD pour ce sujet bien fourni en moults détails que j'avais zappé
Invité- Invité
Re: Earliest Blues, 1890–1920
Je remonte ce topic pour signaler la sortie il y a quelques semaines d'un coffret de 9 cd couvrant une période de1893 à 1929. On y retrouve des enregistrements d'artises connus mais aussi d'autres beaucoup plus obscures : Blind Lemon Jefferson, Bessie Smith, Sophie Tucker, Ethel Waters, Wilbur Sweatman, The Florida Normal and Industrial Institute Quartet ...
Ce 1er coffret sera suivi normalement par 3 autres pour aller jusqu'en 1959. Bon, le prix peut sembler conséquent (presque 90 € dans un magasin auto-proclamé "agitateur de curiosité"...) mais on peut le trouver pour moitié-prix sur Amazon. Je précise que je ne l'ai pas acheté, donc j'ignore si ce coffret vaut vraiment le coup, mais sur le papier, cela semble assez alléchant pour qui s'intéresse à l'Histoire du Blues.
Voici la pochette :
Un lien vers Amazon.com où on peut lire l'avis d'un acheteur : http://www.amazon.com/Really-Blues-History-1893-59-4/dp/B0034JKZC2%3FSubscriptionId%3D19BAZMZQFZJ6G2QYGCG2%26tag%3Dsquid576845-20%26linkCode%3Dxm2%26camp%3D2025%26creative%3D165953%26creativeASIN%3DB0034JKZC2
@ +
Ce 1er coffret sera suivi normalement par 3 autres pour aller jusqu'en 1959. Bon, le prix peut sembler conséquent (presque 90 € dans un magasin auto-proclamé "agitateur de curiosité"...) mais on peut le trouver pour moitié-prix sur Amazon. Je précise que je ne l'ai pas acheté, donc j'ignore si ce coffret vaut vraiment le coup, mais sur le papier, cela semble assez alléchant pour qui s'intéresse à l'Histoire du Blues.
Voici la pochette :
Un lien vers Amazon.com où on peut lire l'avis d'un acheteur : http://www.amazon.com/Really-Blues-History-1893-59-4/dp/B0034JKZC2%3FSubscriptionId%3D19BAZMZQFZJ6G2QYGCG2%26tag%3Dsquid576845-20%26linkCode%3Dxm2%26camp%3D2025%26creative%3D165953%26creativeASIN%3DB0034JKZC2
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Jack O' Diamonds- Fever In The Bayou
- Nombre de messages : 574
Localisation : Awlinz
Date d'inscription : 18/08/2008
Re: Earliest Blues, 1890–1920
ça parait bien intéressant surtout lorsqu'on pense au cd bonus remplis d'informations sur l'époque et le blues.
ceci dit c'est le premier coffret de 4 et le prix n'est pas donné ... je vais regarder si mes amis ne souhaiteraient pas me faire un cadeau
ceci dit c'est le premier coffret de 4 et le prix n'est pas donné ... je vais regarder si mes amis ne souhaiteraient pas me faire un cadeau
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Re: Earliest Blues, 1890–1920
Oui ça à l'air bien intéressant tout ça..
d'autant qu'on le trouve à partir de 44,95 euros en NEUF sur amazon.fr
...
http://www.amazon.fr/Really-Blues-History-vol-1/dp/B0034JKZC2
...
d'autant qu'on le trouve à partir de 44,95 euros en NEUF sur amazon.fr
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http://www.amazon.fr/Really-Blues-History-vol-1/dp/B0034JKZC2
...
Invité- Invité
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