SHAKTI LIVE

Grandes retrouvailles avec un immense guitariste, hier soir John Mc Laughlin jouait avec Shakti dans le cadre du week-end guitare de Conflans.
Ambiance spéciale, très hindoue bien sur, les musiciens jouent assis en tailleur, avec une couverture sur les genoux, de gauche à droite Zakir Hussain (tabla), U. Shrinivas (mandolin) V. Selvaganesh (kanjira,ghatam, mridangam) rejoints en cours de set par Shankar Mahadevan (voice)
Dès le premier morceau (5 in the Morning, 6 in the Afternoon) la complicité entre les musiciens est évidente et la joie de jouer de John palpable. De mon siège j’ai une vue imprenable sur son jeu de guitare (électrique plus effets spéciaux) et c’est fantastique, quelle technique, quelle maîtrise du son, quel feeling ! !
Pourtant j’avoue que très vite je regrette un peu qu’il laisse la part belle aux autres musiciens surtout les percussionnistes qui effectuerons chacun un long solo accompagné de signes de reconnaissance dans un rituel obscur pour le néophyte en musique indienne que je suis.
Il est évident que les morceaux (certains du XIIème siècle arrangé par le groupe) évoquent une transe, une spiritualité, une force mais qui hélas semble difficilement accessible (enfin pour moi).
Au final un énorme regret, que ce fabuleux guitariste ne joue plus avec un groupe qui mettrait plus en valeur ses qualités d’instrumentiste, mais il est évident que c’est son choix et le bonheur qui transparaît dans les yeux de Mc Laughlin quand il écoute ses compères, en est la meilleure preuve.

Set list sous réserve
01 5 in the Morning, 6 in the Afternoon
02 - Ma No Pa
03 - Giriraj Sudha
04 - Sakhi
05 - John
06 - Lotus Feet
07 - La Danse Du Bonheur
08 - Niyati

Il nous les casses ( les oreilles ) avec sa musique indienne... Moi j'aurai prefere qu'il reforme le Mahavishnu Orchesta !!!

De 1971 à janvier 1974 :

John Mc Laughlin : guitare
Billy Cobham : batteur
Jerry Goodman : violon
Jan Hammer : claviers
Rick Laird : Basse



De 1974 à 1976 :

John Mc Laughlin : guitare
Jean Ponty : violoniste
Michael Walden : batterie
Ralph Armstrong : basse, voix
Gayle Moran : claviers, chant

Lire l'article complet: http://www.hyjoo.com/sujet-19763.html

A 16 ans j'avais achete " Birds of fire " en 73 j'etais precose !!!!!

La première formation du Mahavishnu était absolument fantastique et Birds Of Fire (acheté aussi en 1973 moi j'avais 19 ans) est resté un de mes disques préférés.

Si tu aimes cette période, The Lost Trident Sessions exhumé par Sony en 1999 est l'album issu de la même formation qui a enregistré Birds Of Fire et qui n'avait pas été commercialisé à l'époque car le groupe avait splitté pendant la tournée dont est tiré le live (fabuleux aussi) Between Nothingness & Eternity.

The Lost Trident Sessions est la suite logique de Birds Of Fire et il est du même niveau.
On y retrouve les versions studio de Dream, Sister Andrea et Trilogy qui figurent en live sur Between....

Au risque de me faire "goudronner et plumer", j'avoue préférer Shakti (acoustique) au Mahavishnu, il montre un Mc Laughlin plus humble et, comme tu le dis, plus à l'écoute des autres musiciens qui l'accompagnent.

Dommage que j'ai raté ça.

Non non ici on respecte tous les avis

à noter la sortié récente de



un dvd proposant ce groupe en concert.

avec...
une session d'enregistrement (ou de préparation à un concert jene sais plus).
un morceau live à montreux en 76...bien sympathique...dans lequel on peut voir la formidable cohérence du groupe et surtout leur dialogue évolué au fur et à mesure du morceau...c'est beau...dommage ce n'est que sur un titre.
un morceau de remember shakti toujours à montreux dans les années 90...très bien aussi...le violon se voit remplacer par une mandoline...le plaisir change de forme mais est toujours au rendez vous.
un concert d'une heure à bombay (je crois que c'est le même que celui sorti en cd)...une heure de bonheur donc.
et une longue interview que je n'ais pas encore regardé.

seule souci...un plus long concert aurait été le bienvenue, ou plus d'images "d'archives"...
et un prix sommes toutes prohibitif.

bien à vous,
Monfreid...