Roland Van Campenhout
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Roland Van Campenhout
Roland Van Campenhout est né en 1944 dans la région d’Anvers, dans cette Belgique qui constitue pour le jazz et ses dérivés venus des Etats-Unis une fantastique tête de pont pour la conquête de l’Europe.
Son père fait partie d’un jazz band et Roland baigne dans cet univers musical. Il tâte de la guitare dès son plus jeune âge et découvre le rock and roll : Elvis Presley, Gene Vincent, Jerry Lee Lewis, Carl Perkins, Little Richard et autres Chuck Berry.
Le rock blanc et le rock noir.
Cela l’amène à s’ouvrir au folk, à la country, au blues, via Dylan et Chicago !
Roland, dans les années 60, monte un skiffle group, influencé par Lonnie Donnegan, qui, en Grande-Bretagne, préfigure la venue des Beatles, Rolling Stones et autres.
Roland, qui n’est pas insensible à ce déferlement, fait ses premières armes avec Derroll Adams, l’une des figures mythiques du folk et du blues. Ce musicien américain installé en Belgique, l’initie, le prend comme guitariste. Sur scène et sur disque.
Ferre Grignard lui accorde son amitié, l’entraîne dans tous les clubs et bistrots d’Anvers, comme De Muze, là où l’on vit la musique et le protest song.
En 1969, avec son groupe le Blues Workshop, Roland, à l’affiche du festival de blues de Deurne (Anvers), s’impose aux côtés de Chicken Shack, Fleetwood Mac, Nice, Yes, Colosseum…
Reconnu, fêté, Roland, avec l’insolence du talent, évolue alors allègrement dans le blues, le rock, le folk, la country, avec quelques incursions dans le jazz. Il signe des musiques de film, écrit pour le théâtre, collabore avec des auteurs de BD, fréquente peintres et auteurs, tel Hugo Claus, multiplie les expériences.
Personnage attachant, personnalité emblématique de la scène belge flamande, Roland, artiste complet, la tête dans la musique et pas dans les affaires, enregistre pour un producteur indépendant deux albums distribués par CBS. La major américaine expédie un télex à sa filiale belge. Après audition de ces albums, elle veut s’attacher cet artiste. Mais il est déjà trop tard, Roland est déjà sous d’autres cieux.
Roland, joue, accompagne, héberge, chez lui à Gand, tous les folksingers ou bluesmen qui transitent par la Belgique : Tim Hardin, Martin Carthy, John Martin, Louisiana Red, Alex Campbell, Sony Land Slim ou encore James Booker, le Maître de Dr John.
Et encore Arno, avec lequel il crée Charles et les Lulus et qui produit, en 2003, l’album « Lime & Coconut », Wannes Vandevelde, Beverly Joe Scott, et bien sûr, Rory Gallagher qui passe six mois chez lui.
Leur rencontre date de 1974...
" La guitare en bandoulière, Roland s’avance sur le plateau, seul.
Négligemment, noyé de lumière par un projecteur, il branche le jack dans son ampli.
Le public, médusé, s’interroge « Qui c’est celui-là ? ».
Les doigts parcourent le manche, de haut en bas, à l’indienne. Le son fuse. Avec effets d’écho.
« Gallactic Glides », un titre que Roland a écrit, il y a des années.
C’est "saga raga". C’est quasi hypnotique. Les gens se laissent aller, captivés.
Un effet de style que l’on retrouve aussi chez Roy Buchanan, plus tard.
Rock, mais surtout blues et folk, l’acoustique l’emporte.
Roland envoie ses titres les uns derrière les autres, avec une rare maîtrise.
L’audience est séduite. Dans un coin de salle, là, à cette porte qui mène aux loges, des spectateurs, plus attentifs encore, Rory et le Band, observent.
Il est rare que Rory aille dans la salle pour voir et entendre l’artiste de sa première partie. Il reste là jusqu’au dernier morceau. Subjugué, conquis.
Lorsque Roland quitte la scène, Rory se dirige vers lui, lui tend la main, le félicite.
Ce geste n’est pas gratuit. C’est sincère. C’est gagné... Leur amitié est scellée."
Trente ans d’amitié, de tournées, avec U2 en première partie (!), de bœufs, et une participation "hommage" sur l’album « Wheels Within Wheels » de Rory, sorti en septembre 2003...
L’album folk que Rory voulait tant réaliser.
Rory est entouré de Martin Carthy, Bert Jansh (Pentangle), Lonnie Donnegan, John Reinbourn, David Lindley, et de Roland pour deux titres.
John Lee Hooker, quelque temps avant sa mort, reçoit Roland dans sa maison des environs de San Francisco, durant de longues heures !
Normal, Roland est né à Boom ! Boom Boom Boom Boom !
Le soir même, dans un club de la ville, il entame la conversation avec une grosse dame. C’est une infirmière du Tennessee, en stage sur la Côte Ouest. C’est elle, qui quelques mois plus tôt, a fermé les yeux de Carl Perkins… Il n’y a pas de hasard ! dit Roland.
Roland, toujours inclassable, entre Gand, Singapour, Bruxelles et Mombassa, avec Yunassi, lauréat du concours Next Big Thing de la BBC avec lequel il enregistre « The Great Atomic Power » en 2005, quarante ans plus tard, trente six albums plus loin, (aucun n’est jamais sorti en France !) soutenu par son complice Steven De Bruyn, l’harmoniciste talentueux d’El Fish, extraordinaire groupe de blues belge, parcourt inlassablement les scènes…
Aujourd’hui, Roland est de retour avec « Never Enough » produit par Tom Van Laere alias Admiral Freebee.
Un album aux accents de John Lee Hooker, Daniel Lanois, Ry Cooder et Tom Waits.
Son album le plus personnel... une perle noire sur un fond musical haut en couleur…
Texte de Jean - Noël Coghe, auteur de nombreux ouvrages dont « Autant en emporte le Rock », « Jimi Hendrix, Émotions Électriques », « Rory Gallagher »,… et dernièrement « Jimmy the Kid – James Dean Secret » publié chez Hugo doc.
Son père fait partie d’un jazz band et Roland baigne dans cet univers musical. Il tâte de la guitare dès son plus jeune âge et découvre le rock and roll : Elvis Presley, Gene Vincent, Jerry Lee Lewis, Carl Perkins, Little Richard et autres Chuck Berry.
Le rock blanc et le rock noir.
Cela l’amène à s’ouvrir au folk, à la country, au blues, via Dylan et Chicago !
Roland, dans les années 60, monte un skiffle group, influencé par Lonnie Donnegan, qui, en Grande-Bretagne, préfigure la venue des Beatles, Rolling Stones et autres.
Roland, qui n’est pas insensible à ce déferlement, fait ses premières armes avec Derroll Adams, l’une des figures mythiques du folk et du blues. Ce musicien américain installé en Belgique, l’initie, le prend comme guitariste. Sur scène et sur disque.
Ferre Grignard lui accorde son amitié, l’entraîne dans tous les clubs et bistrots d’Anvers, comme De Muze, là où l’on vit la musique et le protest song.
En 1969, avec son groupe le Blues Workshop, Roland, à l’affiche du festival de blues de Deurne (Anvers), s’impose aux côtés de Chicken Shack, Fleetwood Mac, Nice, Yes, Colosseum…
Reconnu, fêté, Roland, avec l’insolence du talent, évolue alors allègrement dans le blues, le rock, le folk, la country, avec quelques incursions dans le jazz. Il signe des musiques de film, écrit pour le théâtre, collabore avec des auteurs de BD, fréquente peintres et auteurs, tel Hugo Claus, multiplie les expériences.
Personnage attachant, personnalité emblématique de la scène belge flamande, Roland, artiste complet, la tête dans la musique et pas dans les affaires, enregistre pour un producteur indépendant deux albums distribués par CBS. La major américaine expédie un télex à sa filiale belge. Après audition de ces albums, elle veut s’attacher cet artiste. Mais il est déjà trop tard, Roland est déjà sous d’autres cieux.
Roland, joue, accompagne, héberge, chez lui à Gand, tous les folksingers ou bluesmen qui transitent par la Belgique : Tim Hardin, Martin Carthy, John Martin, Louisiana Red, Alex Campbell, Sony Land Slim ou encore James Booker, le Maître de Dr John.
Et encore Arno, avec lequel il crée Charles et les Lulus et qui produit, en 2003, l’album « Lime & Coconut », Wannes Vandevelde, Beverly Joe Scott, et bien sûr, Rory Gallagher qui passe six mois chez lui.
Leur rencontre date de 1974...
" La guitare en bandoulière, Roland s’avance sur le plateau, seul.
Négligemment, noyé de lumière par un projecteur, il branche le jack dans son ampli.
Le public, médusé, s’interroge « Qui c’est celui-là ? ».
Les doigts parcourent le manche, de haut en bas, à l’indienne. Le son fuse. Avec effets d’écho.
« Gallactic Glides », un titre que Roland a écrit, il y a des années.
C’est "saga raga". C’est quasi hypnotique. Les gens se laissent aller, captivés.
Un effet de style que l’on retrouve aussi chez Roy Buchanan, plus tard.
Rock, mais surtout blues et folk, l’acoustique l’emporte.
Roland envoie ses titres les uns derrière les autres, avec une rare maîtrise.
L’audience est séduite. Dans un coin de salle, là, à cette porte qui mène aux loges, des spectateurs, plus attentifs encore, Rory et le Band, observent.
Il est rare que Rory aille dans la salle pour voir et entendre l’artiste de sa première partie. Il reste là jusqu’au dernier morceau. Subjugué, conquis.
Lorsque Roland quitte la scène, Rory se dirige vers lui, lui tend la main, le félicite.
Ce geste n’est pas gratuit. C’est sincère. C’est gagné... Leur amitié est scellée."
Trente ans d’amitié, de tournées, avec U2 en première partie (!), de bœufs, et une participation "hommage" sur l’album « Wheels Within Wheels » de Rory, sorti en septembre 2003...
L’album folk que Rory voulait tant réaliser.
Rory est entouré de Martin Carthy, Bert Jansh (Pentangle), Lonnie Donnegan, John Reinbourn, David Lindley, et de Roland pour deux titres.
John Lee Hooker, quelque temps avant sa mort, reçoit Roland dans sa maison des environs de San Francisco, durant de longues heures !
Normal, Roland est né à Boom ! Boom Boom Boom Boom !
Le soir même, dans un club de la ville, il entame la conversation avec une grosse dame. C’est une infirmière du Tennessee, en stage sur la Côte Ouest. C’est elle, qui quelques mois plus tôt, a fermé les yeux de Carl Perkins… Il n’y a pas de hasard ! dit Roland.
Roland, toujours inclassable, entre Gand, Singapour, Bruxelles et Mombassa, avec Yunassi, lauréat du concours Next Big Thing de la BBC avec lequel il enregistre « The Great Atomic Power » en 2005, quarante ans plus tard, trente six albums plus loin, (aucun n’est jamais sorti en France !) soutenu par son complice Steven De Bruyn, l’harmoniciste talentueux d’El Fish, extraordinaire groupe de blues belge, parcourt inlassablement les scènes…
Aujourd’hui, Roland est de retour avec « Never Enough » produit par Tom Van Laere alias Admiral Freebee.
Un album aux accents de John Lee Hooker, Daniel Lanois, Ry Cooder et Tom Waits.
Son album le plus personnel... une perle noire sur un fond musical haut en couleur…
Texte de Jean - Noël Coghe, auteur de nombreux ouvrages dont « Autant en emporte le Rock », « Jimi Hendrix, Émotions Électriques », « Rory Gallagher »,… et dernièrement « Jimmy the Kid – James Dean Secret » publié chez Hugo doc.
Dernière édition par Gut bucket le Ven 17 Avr 2015 - 23:03, édité 1 fois
Gut bucket- Chicago Hero
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Gut bucket- Chicago Hero
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Re: Roland Van Campenhout
Effectivement, un tel pedigree force le respect!
Pourtant, aux commentaires certes très intéressants de Jean-Noël Coghe, je préfère nettement ton propre ressenti tel que délivré dans la rubrique 'Qui suis-je?' :
Je te rejoins volontiers en ce qui concerne les influences Beat, Folk, Blues.
Et Raga, également, comme le précise Coghe sur l'article que tu cites. Le mélange de ces différents courants crée en effet une atmosphère très particulière, assez envoûtante, si l'on prend le temps nécessaire pour bien s'en imprégner.
Le live ci-dessous en est, à mon sens, une bonne illustration.
Juste une remarque, cependant. Roland n'y joue pas seul, mais accompagné d'un guitariste et d'un contrebassiste. De même, en écoutant quelques uns des titres de l'album dont tu parlais, j'entendais nettement deux guitares, de telles ambiances ne pouvant, à mon sens, pas se créer avec une seule guitare.
Pourtant, aux commentaires certes très intéressants de Jean-Noël Coghe, je préfère nettement ton propre ressenti tel que délivré dans la rubrique 'Qui suis-je?' :
Gut bucket a écrit:
Roland Van Campenhout.
Pour moi, la découverte de la semaine en empruntant l’album «Dah Blues Iz-a Comming» à ma médiathèque favorite.
Je ne connaissais pas. Lors de chaque emprunt dans cette médiathèque, je prend des albums prémédités et un ou deux albums au pif.
Bonne pioche sur ce coup là.
Dah Blues Iz-a Comming
Les influences sont nombreuses, musique indienne, africaine, country, folk mais le terreau qui cimente le tout est bien blues. Et on a aussi des blues purs et durs sur ce disque.
Ce qui m’a interpellé c’est la tête de ce type, on dirait une photo de Lee Jeffries: http://leejeffries.500px.com/.
Je m’attendais à une grosse voix d’alcoolique.
Et bien non, sa voix est plutôt claire et maîtrisée. Il lui arrive de sur-jouer des sortes de râles graves que j’aime moins à la première écoute, mais ces maniérismes au final apportent un certain relief. Il lui arrive aussi de laisser échapper des cris, gloussements, phrases parlées, grognements assez drôles qui nuancent en fait cette maîtrise musicale. Et c’est toujours sincère, pas du jeu d’acteur ou de frimeur.
Ce qui m’a impressionné, c’est son jeu de guitare. Extrêmement complet. Il combine un fingerpicking hérité des débuts du folk «Greenwich village», influencé par Gary Davis, John Hurt... à des parties slides virtuoses. Des boogies, des walking basses, des trucs plus aériens et orientaux. Sur cet album, essentiellement de la guitare acoustique mais Roland sait visiblement aussi jouer sur secteur.
On découvre à chaque phrase des ornements musicaux étonnants qui ne sombrent jamais dans une fioriture inutile. C’est libre, ça se déroule naturellement et spontanément.
Et quelle maîtrise instrumentale. Comment un type avec de si grosses paluches peut délivrer de telles harmoniques insérées dans un fingerpincking à quatre doigts?
Cet homme a aussi rencontré en hébergeant chez lui, en Belgique, de sacrées pointures du blues. Il a aussi été hébergé lors de voyages aux States chez d’autres figures majeures du blues.
Des poètes beat aussi, Gysin, Burroughs, Ginsberg...
Il semble toujours bien entouré, par différents harmonicistes de talent notamment. Ou par des instrumentistes de musiques traditionnelles de différentes origines.
Il est d’une intégrité remarquable, même face à des propositions de contrats de major, il a toujours préféré suivre son instinct, ne pas être lié, et construire son répertoire au gré de rencontres.
Il se situe clairement à la croisée des chemins entre beat, folk et blues pur.
Peut-être que Sergio peut apporter des précisions, vu qu’il a trouvé instantanément et qu’il semble connaître le personnage.
Ou Jipes qui crèche à proximité de la Belgique.
Je vais de ce pas lui ouvrir un topic à ce Roland si charmant.
Je te rejoins volontiers en ce qui concerne les influences Beat, Folk, Blues.
Et Raga, également, comme le précise Coghe sur l'article que tu cites. Le mélange de ces différents courants crée en effet une atmosphère très particulière, assez envoûtante, si l'on prend le temps nécessaire pour bien s'en imprégner.
Le live ci-dessous en est, à mon sens, une bonne illustration.
Juste une remarque, cependant. Roland n'y joue pas seul, mais accompagné d'un guitariste et d'un contrebassiste. De même, en écoutant quelques uns des titres de l'album dont tu parlais, j'entendais nettement deux guitares, de telles ambiances ne pouvant, à mon sens, pas se créer avec une seule guitare.
Flovia- The voice of Bluesland
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Age : 66
Localisation : Dordogne
Date d'inscription : 19/03/2009
Re: Roland Van Campenhout
J'ai oublié le lien vers son site web:
http://www.rolandvancampenhout.be/
Non, pas de seconde guitare. Mais effectivement, sur certains titres, une sorte d'Oud asiatique.
Le crédit de l'album:
Pascale Michiels: Da Ruan, Zhongruan, Chinese bamboo flute, vocals
Steven De Bryn: Harmonicas, vocals
Roland Van Campenhout: Acc. Bourgeois gtr, tri-cone slide, harmonica, raagini, vocals
Par contre, sur des titres comme "Blue Azul" (la première vidéo du topic), il est seul à la guitare accoustique et c'est remarquable.
Il a enregistré un album au Kenya en 2005 qui a l'air très chouette aussi, mais je ne l'ai pas encore écouté:
Never Enough 2008
Parcours, 2009
La discographie complète:
http://rolandvancampenhout.be/index.php/discography
http://www.rolandvancampenhout.be/
Flo a écrit:De même, en écoutant quelques uns des titres de l'album dont tu parlais, j'entendais nettement deux guitares, de telles ambiances ne pouvant, à mon sens, pas se créer avec une seule guitare.
Non, pas de seconde guitare. Mais effectivement, sur certains titres, une sorte d'Oud asiatique.
Le crédit de l'album:
Pascale Michiels: Da Ruan, Zhongruan, Chinese bamboo flute, vocals
Steven De Bryn: Harmonicas, vocals
Roland Van Campenhout: Acc. Bourgeois gtr, tri-cone slide, harmonica, raagini, vocals
Par contre, sur des titres comme "Blue Azul" (la première vidéo du topic), il est seul à la guitare accoustique et c'est remarquable.
Il a enregistré un album au Kenya en 2005 qui a l'air très chouette aussi, mais je ne l'ai pas encore écouté:
Never Enough 2008
Parcours, 2009
La discographie complète:
http://rolandvancampenhout.be/index.php/discography
Gut bucket- Chicago Hero
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Age : 43
Localisation : Le Havre
Date d'inscription : 07/05/2013
Re: Roland Van Campenhout
C'est le moins que l'on puisse dire !...Gut bucket a écrit:Par contre, sur des titres comme "Blue Azul" (la première vidéo du topic), il est seul à la guitare accoustique et c'est remarquable.
Je ne connaissais pas du tout Roland van Campenhout, même de nom. Sacrée découverte !...
C'est vrai que sa voix presque gracile et son jeu de guitare tout en finesse ne correspondent pas forcément à l'idée que l'on pourrait s'en faire à l'aune de son physique beaucoup plus rude.
La personnalité du bonhomme a également l'air très intéressante. Pas étonnant que sa route ait croisé un jour celle d'Arno !
On se moque souvent des belges (Bah faut bien rire aussi... ), mais j'aime beaucoup leur façon décalée de voir les choses, leur sens du concret qui voisine avec une certaine démesure, que je trouve quelque part très blues.
En tout cas c'est un petit pays qui produit régulièrement des artistes de très grand talent.
Phil cotton color- Chicago Hero
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Age : 69
Localisation : Paris
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Roland Van Campenhout
Son portrait en néerlandais, sous titré en anglais :
_________________
Play fast. Life is short
https://so-photos.book.fr/
=================================
Le véritable mélomane est l'homme qui, entendant une femme chanter dans sa salle de bain, s'approche du trou de la serrure et y colle... l'oreille. Francis Blanche
sergio88- Admin
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Age : 61
Localisation : Epinal, enfin tout près.
Date d'inscription : 16/05/2006
Re: Roland Van Campenhout
Oui, c'est bien le même... il y a quelques années
Phil cotton color- Chicago Hero
- Nombre de messages : 5303
Age : 69
Localisation : Paris
Date d'inscription : 30/12/2008
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