THUNDER
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THUNDER
THUNDER : London, Hammersmith Eventim Apollo, 14/3/15
Pour tout amateur de la musique que l'on aime, assister à un concert à ce que l'on appelait jadis "l'Hammersmith Odeon" de Londres constitue en quelque sorte une sorte d'aboutissement compte tenu du prestige de cette salle.
Mme Phil avait tenu à m'accompagner dans cette aventure londonienne. Partis très tôt aux alentours de 5h du matin de notre domicile, nous arrivâmes à Londres en milieu de matinée. Avant le concert, nous avions prévu quelques petites pérégrinations touristiques comme un retour dans Portobello Road et son marché si pittoresque, pérégrinations entrecoupées d'un petit repas, ma foi fort sympathique (ça aussi, c'est aussi une forme de tourisme....) le quartier de Westminster puis le musée d'histoire naturelle avant de repasser devant l'Earls Court où nous dégusterons un succulent repas libanais, l'Earl's Court qui n'a plus que quelques semaines devant lui puisqu'il est appelé à être détruit.
Puis donc direction l'Hammersmith au métro...........Hammersmith.....Lorsque nous arrivons face à la salle, l'effet est saisissant, la façade est sujette à divers reflets colorés passant du bleu au vert puis par l'orange. Il n'y a plus de file puisque tout le monde est pratiquement rentré. Le hall d'entrée donne sur le bar situé à gauche. Nous obliquons vers la droite pour atteindre le balcon supérieur. Installés dans des fauteuils ultra-confortables, nous apprécions la vue en direction de la scène qui est impeccable. C'est enfin un rêve qui se réalise de pouvoir admirer l'intérieur de cette salle mythique.
A l'affiche donc, Thunder qui s'offre deux premières parties, Tax The Heat et Reef, vient de conclure le leg UK à l'Hammersmith et ce, dans le but d'assurer la promotion de son dernier opus Wonder Days, un album au demeurant très attachant, mêlant ainsi des morceaux très pêchus et des titres plus intimistes.
Tax The Heat, composé d'excellents musiciens dont un guitariste-chanteur à la voix d'exception, met d'entrée le jeu le public de l'Hammersmith souvent exigeant dans sa poche et ce, grâce aussi à un set ponctué de morceaux que je trouve très accrocheurs. Suit ensuite Reef, un groupe originaire de Glastonbury qui avait eu un succès d'estime au milieu des années 90. Emmené par son volubile chanteur, Gary Stringer, le combo nous propose un show sans failles. Voici d'ailleurs la set-list pour les fans :
Just Feel Love
Come Back Brighter
Stone for Your Love
Lone Rider
Consideration
Place Your Hands
I Would Have Left You
Summer's In Bloom
New Bird
Naked
Yer Old
Tax The Heat
Reef
Quelques minutes plus tard, les lumières se ré-éteignent. En intro sur un écran de grande taille défilent des images sur lesquelles on peut reconnaître des artistes de grande notoriété comme Led Zeppelin, Black Sabbath, Deep Purple, Thin Lizzy, David Bowie mais également de grands hommes tels que Gandhi et Martin Luther King.
Le groupe investit la scène puis c'est parti pour un Wonder Days très zeppelinien au rythme syncopé mais terriblement efficace. Danny Bowles le chanteur, très en voix comme d'habitude d'ailleurs, a une curieuse façon de se mouvoir que cela en est même risible. River Of Pain, issu de l'album Behind Closed Doors paru en 1995, nous est présenté dans une version étonnamment puissante, servi, il faut bien le dire par un son parfait et des lights absolument étonnants. A ce niveau-là, rien n'est laissé au hasard à l'Hammersmith. Le titre, un classique du groupe soit dit en passant a toujours brillé par sa présence dans les différentes set-lists du groupe depuis sa sortie.
C'est au tour de Black Water de nous être proposés dans une version fidèle à celle qui figure sur Wonder Days enchaîné à un Resurrection Day de fort belle facture. Malgré la nouveauté de cet album, on sent le groupe déjà à son aise dans l'interprétation de ces deux nouveaux morceaux. Et c'est encore le cas sur Broken, une zolie ballade où notre ami Danny nous gratifie d'envolées presque lyriques (non, je plaisante...mdr). Puis, le single The Devil Made Me Do it, paru en 2006, offre à Bowes l'opportunité de faire participer le public très réactif, il faut bien l'avouer. Le contact est chaleureux et l'on sent bien que le vocaliste tient à faire durer ce petit jeu.
C'est aussi le moment que je choisis pour m'approcher de la rambarde qui surplombe la fosse.
Ensuite, nos cinq compères proposent un petit retour en arrière grâce à l'interprétation d'Empty City extrait de Laughing On Judgement Day, album paru en 1992 puis Backstreet Symphony le title-track de ce magistral premier album de 1990. A ce moment-là, l'ambiance monte encore d'un cran puisque deux types placés juste devant nous, se lèvent, gênant ainsi la plupart des spectateurs. L'un d'entre eux ira leur demander de se rasseoir. Ce qu'ils feront pour mieux se relever plus tard. I'll Be Waiting quasiment interprété à chaque fois, résonne dans l'enceinte londonnienne.
Retour sur Wonder Days avec le percutant The Thing I Want. Thunder a vraiment le talent pour mêler la mélodie avec le riff bien plombé le tout châpeauté par la voix superbe de Danny Bowes. Derrière, ça assure grave avec l'efficace batteur Harry James revenu de son échappée chez Magnum et l'implacable bassiste Chris Childs. "Tant qu'on est dans le percutant, restons-y", semble se dire le combo puisque When The Music Played encore extrait du nouvel opus, nous est envoyés en pleine face et ce, avec un son d'enfer. Vraiment une superbe interprétation.
Suivent le mid-tempo Love Walked In et I Love You More Than Rock'n'Roll, ces derniers titres avant le rappel permettant à notre Danny préféré de titiller une nouvelle fois le public chaud bouillant de l'Hammersmith qui réagit au 1/4 de tour. Emotionnellement, c'est très fort.
Il ne faut même pas 5 minutes pour que le groupe revienne sous les acclamations de l'assistance pour s'atteler à une excellente interprétation de Low Life In High Places. Puis reconnaissable entre mille, Higher Ground durant lequel Bowes laisse le public chanter a capella quelques phrases du refrain. Encore à ce moment-là, l'Hammersmith est sur le point de chavirer tant l'ambiance devient en un mot G-E-N-I-A-L-E !!!!!!!!!!
Le dernier morceau Dirty Love introduit longuement par Luke Morley donne l'occasion à Bowes d'aller le taquiner, ce dernier lui demandant quand le morceau allait démarrer....Il en profite donc pour haranguer le public.
Finalement, Dirty Love démarre après 2-3 minutes et là, et ce grâce toujours à ce son parfait, la version qui nous est servie, poutre sévère. Ca va bien durer 10 mn cette affaire-là !!!!!!! Le temps que le père Bowes fasse de nouveau participer le public londonien avec des "na na na" qui font résonner la vieille bâtisse. Tout s'emballe, c'est génial. Ah mince, je l'ai déjà dit. La communion entre notre Danny et le public est tout bonnement incroyable même si je l'avais déjà remarquée en 2007 lors de leur passage parisien à la Boule Noire. Ce type, c'est un véritable frontman...On oubliera, ceci dit, sa façon si particulière de se trémousser qui n'est pas toujours élégante. :mdr: :mdr: :mdr:
Le concert s'achève dans une ambiance enthousiaste.
Vraiment, un grand bonheur, ce show en ce lieu mythique qui avait revêtu ses plus beaux atours pour ce groupe vraiment talentueux. En témoignent les photos qui suivent :
Setlist
Wonder Days
River of Pain
Black Water
Resurrection Day
Broken
The Devil Made Me Do It
Empty City
Backstreet Symphony
I'll Be Waiting
The Thing I Want
When the Music Played
Love Walked In
I Love You More Than Rock 'N' Roll
Encore:
Low Life In High Places
Higher Ground
Dirty Love
Nous quittons dans la froideur londonienne non sans regret l'HAMMERSMITH ODEON (je continuerai de l'appeler comme ça, n'en déplaise à ceux qui ne cautionnent pas) puis passons devant une autre salle mythique à savoir le Shepherd's Bush Empire.
Au fait, Thunder passe à Paris au Divan du Monde le 21 novembre prochain pour 29.60 €. J'y serai avec mes deux filles.
Pour tout amateur de la musique que l'on aime, assister à un concert à ce que l'on appelait jadis "l'Hammersmith Odeon" de Londres constitue en quelque sorte une sorte d'aboutissement compte tenu du prestige de cette salle.
Mme Phil avait tenu à m'accompagner dans cette aventure londonienne. Partis très tôt aux alentours de 5h du matin de notre domicile, nous arrivâmes à Londres en milieu de matinée. Avant le concert, nous avions prévu quelques petites pérégrinations touristiques comme un retour dans Portobello Road et son marché si pittoresque, pérégrinations entrecoupées d'un petit repas, ma foi fort sympathique (ça aussi, c'est aussi une forme de tourisme....) le quartier de Westminster puis le musée d'histoire naturelle avant de repasser devant l'Earls Court où nous dégusterons un succulent repas libanais, l'Earl's Court qui n'a plus que quelques semaines devant lui puisqu'il est appelé à être détruit.
Puis donc direction l'Hammersmith au métro...........Hammersmith.....Lorsque nous arrivons face à la salle, l'effet est saisissant, la façade est sujette à divers reflets colorés passant du bleu au vert puis par l'orange. Il n'y a plus de file puisque tout le monde est pratiquement rentré. Le hall d'entrée donne sur le bar situé à gauche. Nous obliquons vers la droite pour atteindre le balcon supérieur. Installés dans des fauteuils ultra-confortables, nous apprécions la vue en direction de la scène qui est impeccable. C'est enfin un rêve qui se réalise de pouvoir admirer l'intérieur de cette salle mythique.
A l'affiche donc, Thunder qui s'offre deux premières parties, Tax The Heat et Reef, vient de conclure le leg UK à l'Hammersmith et ce, dans le but d'assurer la promotion de son dernier opus Wonder Days, un album au demeurant très attachant, mêlant ainsi des morceaux très pêchus et des titres plus intimistes.
Tax The Heat, composé d'excellents musiciens dont un guitariste-chanteur à la voix d'exception, met d'entrée le jeu le public de l'Hammersmith souvent exigeant dans sa poche et ce, grâce aussi à un set ponctué de morceaux que je trouve très accrocheurs. Suit ensuite Reef, un groupe originaire de Glastonbury qui avait eu un succès d'estime au milieu des années 90. Emmené par son volubile chanteur, Gary Stringer, le combo nous propose un show sans failles. Voici d'ailleurs la set-list pour les fans :
Just Feel Love
Come Back Brighter
Stone for Your Love
Lone Rider
Consideration
Place Your Hands
I Would Have Left You
Summer's In Bloom
New Bird
Naked
Yer Old
Tax The Heat
Reef
Quelques minutes plus tard, les lumières se ré-éteignent. En intro sur un écran de grande taille défilent des images sur lesquelles on peut reconnaître des artistes de grande notoriété comme Led Zeppelin, Black Sabbath, Deep Purple, Thin Lizzy, David Bowie mais également de grands hommes tels que Gandhi et Martin Luther King.
Le groupe investit la scène puis c'est parti pour un Wonder Days très zeppelinien au rythme syncopé mais terriblement efficace. Danny Bowles le chanteur, très en voix comme d'habitude d'ailleurs, a une curieuse façon de se mouvoir que cela en est même risible. River Of Pain, issu de l'album Behind Closed Doors paru en 1995, nous est présenté dans une version étonnamment puissante, servi, il faut bien le dire par un son parfait et des lights absolument étonnants. A ce niveau-là, rien n'est laissé au hasard à l'Hammersmith. Le titre, un classique du groupe soit dit en passant a toujours brillé par sa présence dans les différentes set-lists du groupe depuis sa sortie.
C'est au tour de Black Water de nous être proposés dans une version fidèle à celle qui figure sur Wonder Days enchaîné à un Resurrection Day de fort belle facture. Malgré la nouveauté de cet album, on sent le groupe déjà à son aise dans l'interprétation de ces deux nouveaux morceaux. Et c'est encore le cas sur Broken, une zolie ballade où notre ami Danny nous gratifie d'envolées presque lyriques (non, je plaisante...mdr). Puis, le single The Devil Made Me Do it, paru en 2006, offre à Bowes l'opportunité de faire participer le public très réactif, il faut bien l'avouer. Le contact est chaleureux et l'on sent bien que le vocaliste tient à faire durer ce petit jeu.
C'est aussi le moment que je choisis pour m'approcher de la rambarde qui surplombe la fosse.
Ensuite, nos cinq compères proposent un petit retour en arrière grâce à l'interprétation d'Empty City extrait de Laughing On Judgement Day, album paru en 1992 puis Backstreet Symphony le title-track de ce magistral premier album de 1990. A ce moment-là, l'ambiance monte encore d'un cran puisque deux types placés juste devant nous, se lèvent, gênant ainsi la plupart des spectateurs. L'un d'entre eux ira leur demander de se rasseoir. Ce qu'ils feront pour mieux se relever plus tard. I'll Be Waiting quasiment interprété à chaque fois, résonne dans l'enceinte londonnienne.
Retour sur Wonder Days avec le percutant The Thing I Want. Thunder a vraiment le talent pour mêler la mélodie avec le riff bien plombé le tout châpeauté par la voix superbe de Danny Bowes. Derrière, ça assure grave avec l'efficace batteur Harry James revenu de son échappée chez Magnum et l'implacable bassiste Chris Childs. "Tant qu'on est dans le percutant, restons-y", semble se dire le combo puisque When The Music Played encore extrait du nouvel opus, nous est envoyés en pleine face et ce, avec un son d'enfer. Vraiment une superbe interprétation.
Suivent le mid-tempo Love Walked In et I Love You More Than Rock'n'Roll, ces derniers titres avant le rappel permettant à notre Danny préféré de titiller une nouvelle fois le public chaud bouillant de l'Hammersmith qui réagit au 1/4 de tour. Emotionnellement, c'est très fort.
Il ne faut même pas 5 minutes pour que le groupe revienne sous les acclamations de l'assistance pour s'atteler à une excellente interprétation de Low Life In High Places. Puis reconnaissable entre mille, Higher Ground durant lequel Bowes laisse le public chanter a capella quelques phrases du refrain. Encore à ce moment-là, l'Hammersmith est sur le point de chavirer tant l'ambiance devient en un mot G-E-N-I-A-L-E !!!!!!!!!!
Le dernier morceau Dirty Love introduit longuement par Luke Morley donne l'occasion à Bowes d'aller le taquiner, ce dernier lui demandant quand le morceau allait démarrer....Il en profite donc pour haranguer le public.
Finalement, Dirty Love démarre après 2-3 minutes et là, et ce grâce toujours à ce son parfait, la version qui nous est servie, poutre sévère. Ca va bien durer 10 mn cette affaire-là !!!!!!! Le temps que le père Bowes fasse de nouveau participer le public londonien avec des "na na na" qui font résonner la vieille bâtisse. Tout s'emballe, c'est génial. Ah mince, je l'ai déjà dit. La communion entre notre Danny et le public est tout bonnement incroyable même si je l'avais déjà remarquée en 2007 lors de leur passage parisien à la Boule Noire. Ce type, c'est un véritable frontman...On oubliera, ceci dit, sa façon si particulière de se trémousser qui n'est pas toujours élégante. :mdr: :mdr: :mdr:
Le concert s'achève dans une ambiance enthousiaste.
Vraiment, un grand bonheur, ce show en ce lieu mythique qui avait revêtu ses plus beaux atours pour ce groupe vraiment talentueux. En témoignent les photos qui suivent :
Setlist
Wonder Days
River of Pain
Black Water
Resurrection Day
Broken
The Devil Made Me Do It
Empty City
Backstreet Symphony
I'll Be Waiting
The Thing I Want
When the Music Played
Love Walked In
I Love You More Than Rock 'N' Roll
Encore:
Low Life In High Places
Higher Ground
Dirty Love
Nous quittons dans la froideur londonienne non sans regret l'HAMMERSMITH ODEON (je continuerai de l'appeler comme ça, n'en déplaise à ceux qui ne cautionnent pas) puis passons devant une autre salle mythique à savoir le Shepherd's Bush Empire.
Au fait, Thunder passe à Paris au Divan du Monde le 21 novembre prochain pour 29.60 €. J'y serai avec mes deux filles.
Phil- Delta King
- Nombre de messages : 312
Age : 61
Date d'inscription : 30/12/2006
Re: THUNDER
J'avoue mon ignorance crasse face à ce groupe que je connaissais absolument pas ni même de nom. Sur la vidéo que tu as partagé ca fleure bon le Heavy Rock influencé par le Blues comme peut l'être Led Zeppelin j'ai tout bon ?
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Re: THUNDER
Il y a de ça oui...
Phil- Delta King
- Nombre de messages : 312
Age : 61
Date d'inscription : 30/12/2006
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