TROMBONE SHORTY RED ROCKS COLORADO 21/09/2018
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TROMBONE SHORTY RED ROCKS COLORADO 21/09/2018
Quelques jours plus tard, plus au nord du Colorado, nous prenons le chemin de Red Rocks. Nous avons de la chance le parking est proche de l’entrée (certains doivent monter 300 marches) et nous entrons dans ce site somptueux et grandiose.
Magie des USA, il nous suffit de présenter la carte bleue qui a servi pour payer les places, elle passe dans une machine et nous sort nos deux places. Nous sommes situés au 38ème rang, juste au milieu de la scène, derrière on aperçoit la skyline de Denver, et de chaque côté les énormes rochers rouge qui s’illuminent dans la nuit. Le public arrive au dernier moment et à 19 heures pétantes, le Dreed Brass Band ouvre les hostilités de cette soirée spéciale New- Orleans. Le groupe est composé de jeunes musiciens qui laissent vite la scène au Preservation Hall Jazz Band. Dans mon esprit le groupe jouait du jazz traditionnel.
Lourde erreur, le groupe nous offre un show endiablé bourré de feeling avec des instrumentistes de haut niveau.
Galactic prend la suite, avec son funk costaud, un peu gâché par une chanteuse sur plusieurs morceaux, mais bonifié par quelques chansons avec Walter Wolfman Washington, qui semble rajeunir à chaque apparition, et qui joue quelques compositions de son superbe dernier album My future is my Past.
Grosse artillerie pour le spectacle de Trombone Shorty. Deux batteries, des choristes, des cuivres, des fumigènes des lumières un son d’enfer et un show endiablé. Je gardais en souvenir un concert à Montreux du gaillard un peu en demi-teinte, mais à red Rocks il casse la baraque. Une heure trente de funk, de solos, de chorus, une présence scénique époustouflante, Cyril Neville en guest pour deux chansons dont « Fever in the Bayou ». Nous commençons à descendre les escaliers pour le rappel et nous sommes au 18ème rang, quand tous les musiciens reviennent et sous la conduite de Trombone montent les escaliers à la rencontre du public pour un « When the saints go Marching in » de folie, les deux sousaphones montent les escaliers en continuant de souffler. Une soirée magique dans un environnement exceptionnel.
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TROMBONE SHORTY RED ROCKS COLORADO 21/09/2018 :: Commentaires
Dans un cadre aussi magique, et avec, a minima, l'envergure du Live proposé au terme de ton récit, l'on se figure aisément l'enchantement d'un tel spectacle!
Pour ma part, j'ignorais jusqu'à l'existence de Trombone Shorty. J'ai donc visionné avec intérêt ce Live in New Orleans, pourtant pas si récent, et j'avoue avoir été scotchée par l'énergie de Troy Andrews, laquelle n'est pas sans rappeler celle de Robert Randolph.
Multi-instrumentiste talentueux, ce trentenaire chante en plus fort bien. J'ai lu qu'il jouait déjà du trombone à l'âge de cinq ans, d'où à la fois l'explication d'une telle aisance scénique, comme d'une aussi impressionnante maturité musicale.
En outre, quelle puissance dégage tous ces ''cuivres''! Moi qui n'aies jamais été tellement friande d'instruments à vent dans le Blues, je reconnais qu'ils font miracle dans cette discipline. Sans omettre l'excellente section rythmique (dont le guitariste, très très bon, lui-aussi) dopant le tout. Soit une talentueuse équipe, vraiment!
Et puis, comment ne pas avoir envie de danser à l'écoute de ce savant mélange de funk, de hip-hop, de soul, de Dixieland, de jazz-rock, additionné de cette petite touche californienne, si aérienne et désinvolte?! C'est hyper-festif, sensationnel, au sens propre du terme.
Bref, j'ai adoré.
Aussi, merci pour cette découverte, Michel.
Pour ma part, j'ignorais jusqu'à l'existence de Trombone Shorty. J'ai donc visionné avec intérêt ce Live in New Orleans, pourtant pas si récent, et j'avoue avoir été scotchée par l'énergie de Troy Andrews, laquelle n'est pas sans rappeler celle de Robert Randolph.
Multi-instrumentiste talentueux, ce trentenaire chante en plus fort bien. J'ai lu qu'il jouait déjà du trombone à l'âge de cinq ans, d'où à la fois l'explication d'une telle aisance scénique, comme d'une aussi impressionnante maturité musicale.
En outre, quelle puissance dégage tous ces ''cuivres''! Moi qui n'aies jamais été tellement friande d'instruments à vent dans le Blues, je reconnais qu'ils font miracle dans cette discipline. Sans omettre l'excellente section rythmique (dont le guitariste, très très bon, lui-aussi) dopant le tout. Soit une talentueuse équipe, vraiment!
Et puis, comment ne pas avoir envie de danser à l'écoute de ce savant mélange de funk, de hip-hop, de soul, de Dixieland, de jazz-rock, additionné de cette petite touche californienne, si aérienne et désinvolte?! C'est hyper-festif, sensationnel, au sens propre du terme.
Bref, j'ai adoré.
Aussi, merci pour cette découverte, Michel.
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