Cedric BURNSIDE -BENTON COUNTY RELIC
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02102018
Cedric BURNSIDE -BENTON COUNTY RELIC
1. We Made It (3:34)
2. Get Your Groove On (2:23)
3. Please Tell Me Baby (3:37)
4. Typical Day (3:20)
5. Give It To You (4:31)
6. Hard To Stay Cool (5:34)
7. Don't Leave Me Girl (3:42)
8. Death Bell Blues (4:36)
9. There Is So Much (4:03)
10. Call On Me (3:53)
11. I'm Hurtin (2:49)
12. Ain't Gonna Take No Mess (3:36)
_________________
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Cedric BURNSIDE -BENTON COUNTY RELIC :: Commentaires
Au nord de Clarksdale, en prenant la route qui mène à Memphis, si on bifurque vers l’ouest, le paysage du Mississippi se modifie. Les plaines et les champs de coton, de riz et de canne à sucre se font plus rare, la route devient presque escarpée, c’est le Hill Country.
Hernando, la ville de la famille Dickinson, Potontoc, Como…des noms qui ont une histoire. C’est dans cette région, à Harmontown que naquit R.L Burnside, en 1926, et avec lui ce style particulier qu’on nommera le Hill Country Blues. Cedric, son petit fils qui l’a accompagné à la batterie pendant plusieurs années perpétue cet héritage avec d’autres musiciens, North Mississippi All Stars, R.L. Boyce, Lightnin Malcolm…
Avec un grand-père guitariste et un père batteur (Calvin Jackson) notre Cedric ne pouvait que devenir musicien. Et on peut l’entendre frapper ses toms avec son compère Trenton Ayers à la guitare dans tous les bons juke-joint du delta.
Pourtant son nouvel album, qui succède au superbe Descendants Of Hill Country a été enregistré à Broadway dans le studio de Brian Jay, et c’est ce gars qui est derrière les fûts, Cedric se concentrant sur la guitare.
Mais attention, Cedric ne vit pas dans le passé, il ne cherche pas à reproduire la musique de son grand-père mais s’en inspire en y ajoutant des influences contemporaines.
Ainsi « ; Hard To Stay Cool » inspiré de la perte d’un membre de sa famille particulièrement émouvant, « Call On Me » qui évoque ses trois filles, et les deux dernières chansons de l’album « I'm Hurtin » et « Ain't Gonna Take No Mess » qui mélangent superbement le passé et le présent.
Il reprend le « Death Bell Blues » de son grand-père en lui insufflant une puissance vocale si forte qu’elle transcende la version originale. En écoutant Cédric on comprend très vite où les White Stripes et les Black Keys ont puisé leur inspiration.
On retrouve la pulsion lancinante du Hill Country dans “Typical Day”, “We Made It” et “Give it To You” avec cette impression, pour certains, d’entendre encore et toujours le même morceau. Pourtant un groove énorme se dégage de l’album qui quasiment mélange la sombre histoire du blues et la modernité des musiques de rue des grandes villes américaines
Cédric Burnside a su conserver la tradition du blues du delta en le modernisant, et ce n’était pas un mince défi.
Hernando, la ville de la famille Dickinson, Potontoc, Como…des noms qui ont une histoire. C’est dans cette région, à Harmontown que naquit R.L Burnside, en 1926, et avec lui ce style particulier qu’on nommera le Hill Country Blues. Cedric, son petit fils qui l’a accompagné à la batterie pendant plusieurs années perpétue cet héritage avec d’autres musiciens, North Mississippi All Stars, R.L. Boyce, Lightnin Malcolm…
Avec un grand-père guitariste et un père batteur (Calvin Jackson) notre Cedric ne pouvait que devenir musicien. Et on peut l’entendre frapper ses toms avec son compère Trenton Ayers à la guitare dans tous les bons juke-joint du delta.
Pourtant son nouvel album, qui succède au superbe Descendants Of Hill Country a été enregistré à Broadway dans le studio de Brian Jay, et c’est ce gars qui est derrière les fûts, Cedric se concentrant sur la guitare.
Mais attention, Cedric ne vit pas dans le passé, il ne cherche pas à reproduire la musique de son grand-père mais s’en inspire en y ajoutant des influences contemporaines.
Ainsi « ; Hard To Stay Cool » inspiré de la perte d’un membre de sa famille particulièrement émouvant, « Call On Me » qui évoque ses trois filles, et les deux dernières chansons de l’album « I'm Hurtin » et « Ain't Gonna Take No Mess » qui mélangent superbement le passé et le présent.
Il reprend le « Death Bell Blues » de son grand-père en lui insufflant une puissance vocale si forte qu’elle transcende la version originale. En écoutant Cédric on comprend très vite où les White Stripes et les Black Keys ont puisé leur inspiration.
On retrouve la pulsion lancinante du Hill Country dans “Typical Day”, “We Made It” et “Give it To You” avec cette impression, pour certains, d’entendre encore et toujours le même morceau. Pourtant un groove énorme se dégage de l’album qui quasiment mélange la sombre histoire du blues et la modernité des musiques de rue des grandes villes américaines
Cédric Burnside a su conserver la tradition du blues du delta en le modernisant, et ce n’était pas un mince défi.
Belle présentation de cet album, que j'apprécie beaucoup.
La pochette (très réussie) m'impressionne : le visage de cet homme semble si dur...On croirait contempler un cliché en noir et blanc des années 40 pris à Parchman....
Je trouve que Cédric BURNSIDE fait vivre cette tradition du blues du Delta (d'autres se contenteraient de vivre de l'héritage familial ) avec talent et créativité. Tu as raison Bayou, à l'écoute de ces titres on est bien en 2018, mais l'histoire et les racines de cette musique sont si présentes !
Mention spéciale au titre qui ouvre l'album, "We made it" et à l'émouvant "Hard to stay cool".....et puis aussi "Typical day" très addictif.
Album hautement recommandable, qui pour ma part ne s'est laissé apprivoiser et apprécié qu'après quelques écoutes
La pochette (très réussie) m'impressionne : le visage de cet homme semble si dur...On croirait contempler un cliché en noir et blanc des années 40 pris à Parchman....
Je trouve que Cédric BURNSIDE fait vivre cette tradition du blues du Delta (d'autres se contenteraient de vivre de l'héritage familial ) avec talent et créativité. Tu as raison Bayou, à l'écoute de ces titres on est bien en 2018, mais l'histoire et les racines de cette musique sont si présentes !
Mention spéciale au titre qui ouvre l'album, "We made it" et à l'émouvant "Hard to stay cool".....et puis aussi "Typical day" très addictif.
Album hautement recommandable, qui pour ma part ne s'est laissé apprivoiser et apprécié qu'après quelques écoutes
Sur pas facile d'accès cet album.
Par contre dans la vie Cedric est très gai et très souriant !
Par contre dans la vie Cedric est très gai et très souriant !
Il n'y a pas de meilleure expression que le terme ''apprivoiser'' choisi par Tommy pour définir l'abord pas si facile de cet album. Plusieurs écoutes sont en effet nécessaires pour véritablement s'en imprégner.
A la première, je reconnais en toute sincérité n'avoir pas été spécialement subjuguée. Certes, le style Mississippi Hill Country, toujours bien présent, demeure aussi hypnotique qu'à l'accoutumée, mais il manque un petit quelque chose à ce garçon, en particulier côté chant, pour vraiment me séduire.
Son timbre de voix, un peu sourd dans les tonalités basses, donne en permanence l'impression qu'il essouffle, comme s'il jouait en même temps de la batterie. Mais dans la mesure où tu précises, Michel, qu'il n'en est rien, je m'interroge... Sa peine à moduler, son vibrato plus qu'hésitant, rendent la plupart de ses prestations vocales un rien pâlottes, bien qu'il chante fort juste.
Et puis, s'il se débrouille assez bien à la guitare, il ne possède néanmoins pas le feu sacré de RL Burnside, son célèbre grand-père, ou encore de celui de Junior Kimbrough.
Et il n'a pas non plus l'énergie très brut de fonderie de Charles Caldwell.
Des morceaux comme 'We made it', 'Don't leave me girl', 'I'm hurtin' & 'Ain't gonna take no mess', déjà plus agressifs mélodiquement, sortent à mon avis du lot. Ce niveau de tempo semble aussi mieux lui convenir. Cedric Burnside y chante en tout cas dans des tonalités plus hautes qui donnent de l'ampleur à sa voix.
Enfin, j'ai également apprécié l'écho Deep South de 'Hard to stay cool', en effet émouvant.
L'ensemble est sympathique, certes addictif quoique un tantinet déprimant, il n'empêche que, toute estimable que soit cette volonté farouche de perpétuer la tradition des Hills, il reste encore à Cedric un bon bout de brousse à parcourir pour approcher le talent de son aïeul.
A la première, je reconnais en toute sincérité n'avoir pas été spécialement subjuguée. Certes, le style Mississippi Hill Country, toujours bien présent, demeure aussi hypnotique qu'à l'accoutumée, mais il manque un petit quelque chose à ce garçon, en particulier côté chant, pour vraiment me séduire.
Son timbre de voix, un peu sourd dans les tonalités basses, donne en permanence l'impression qu'il essouffle, comme s'il jouait en même temps de la batterie. Mais dans la mesure où tu précises, Michel, qu'il n'en est rien, je m'interroge... Sa peine à moduler, son vibrato plus qu'hésitant, rendent la plupart de ses prestations vocales un rien pâlottes, bien qu'il chante fort juste.
Et puis, s'il se débrouille assez bien à la guitare, il ne possède néanmoins pas le feu sacré de RL Burnside, son célèbre grand-père, ou encore de celui de Junior Kimbrough.
Et il n'a pas non plus l'énergie très brut de fonderie de Charles Caldwell.
Des morceaux comme 'We made it', 'Don't leave me girl', 'I'm hurtin' & 'Ain't gonna take no mess', déjà plus agressifs mélodiquement, sortent à mon avis du lot. Ce niveau de tempo semble aussi mieux lui convenir. Cedric Burnside y chante en tout cas dans des tonalités plus hautes qui donnent de l'ampleur à sa voix.
Enfin, j'ai également apprécié l'écho Deep South de 'Hard to stay cool', en effet émouvant.
L'ensemble est sympathique, certes addictif quoique un tantinet déprimant, il n'empêche que, toute estimable que soit cette volonté farouche de perpétuer la tradition des Hills, il reste encore à Cedric un bon bout de brousse à parcourir pour approcher le talent de son aïeul.
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