FRENCH QUARTER FESTIVAL NEW ORLEANS 2019
Page 1 sur 1
04052019
FRENCH QUARTER FESTIVAL NEW ORLEANS 2019
Jour1
On retrouve avec plaisir l’aéroport Louis Armstrong que l’on connaît par cœur, on sort sur la droite pour récupérer notre voiture de location. On perd un peu de temps à trouver un véhicule dont le coffre arrière peut contenir tous nos bagages afin qu’ils ne soient pas visibles. Après une dizaine d’essais on trouve notre bonheur avec une Ford Kia rouge.
Arrivée dans le French Quarter, qui se prépare pour les festivités du lendemain, coup de chance, l’hôtel est bien situé ce qui résout les problèmes de déplacement de Catherine qui se remet tout juste d’une fracture de la malléole et se déplace encore avec une béquille.
Le temps de poser les valises et direction l’Original French Market Restaurant pour un plat d’écrevisses boiled avec un cocktail histoire de se mettre dans l’ambiance, puis sur le chemin du retour, arrêt obligatoire au Café du Monde, pour un café/beignets et le sucre qui laisse des traces partout. On salue Monsieur Mississippi qui semble bien haut, et dodo.
Jour 2
On se réveille assez tôt pour cause de décalage horaire, breakfeast un peu bizarre avec des beignets à la saucisse, petite promenade dans le French Quarter. C’est l’heure des livraisons, du ramassage des poubelles, du nettoyage des rues…Les odeurs se mélangent, le goût indéfinissable et inimitable de NOLA, on retrouve les magasins, les rues que nous avons déjà souvent parcourues, pourtant c’est un bonheur de retrouver cette ville, plus qu’attachante, incroyable, débordant d’énergie, de bonne humeur….On récupère nos pass sur Toulouse Street, on mange quelques chips avec un verre de bourbon, et direction le Waterfront pour le premier concert du French Quarter Festival.
Choix cornélien, comme toujours, vu le nombre de scènes et de groupes, mais c’est avec Chah Wah que le festival démarre pour nous. Même si l’un des chanteurs semble un peu à l’ouest, le show est de bonne qualité avec des morceaux de l’album Spy Boy, une reprise de Bob Marley, Fire On the Bayou, le tout boosté par une section de cuivres puissante et un guitariste inspiré.
On enchaîne avec Galactic, qui a définitivement récupéré le cuivre du Treme Brass Band (celui qui tient une note longtemps, longtemps, longtemps….) et puis Stanton Moore aux drums et Ben Ellman au sax plus Erica Falls qui vient mettre le feu sur scène c’est du lourd. Oubliez leur dernier album studio Already un peu loupé, c’est sur scène qu’il faut voir ce genre de groupe !
Juste le temps de filer pour le show de Jon Cleary qui se produit sur la scène dans la rue au croisement de Decatur et New Peters Street. Pas vraiment des conditions idéales pour écouter et voir, mais Jon sait s’adapter et il nous gratifie de plusieurs morceaux à la guitare, avant de reprendre son piano.
On dîne d’un jambalaya dans un petit restaurant qui a la même fontaine extérieure que celle de Pat O’Brien puis on zappe le concert de Marc Stone au D.B.A. qui doit commencer à 22heures, sauf que c’est Jon Cleary qui joue avant lui normalement à 19h….mais il est encore sur la scène et n’a pas encore terminé son show !
_________________
Mon Blog
http://mick.over-blog.com/
FRENCH QUARTER FESTIVAL NEW ORLEANS 2019 :: Commentaires
12 AVRIL J 2
Jour 3
Après un breakfeast sans saucisse, pèlerinage à Louisiana Music Factory, en prenant le tramway du Waterfront. Ecoute, achats de quelques CD, puis retour à l’hôtel où nous achetons une pizza et une salade que nous mangeons dans le jardin.
C’est l’heure du show de ce vieux roublard de Little Freddie King, toujours fringuant, même s’il bouge un peu moins, sapé comme un prince, le même petit squelette sur le pied du micro. Du blues bien trempé avec le renfort de deux Indians en costume bleu.
On fait une apparition rapide au cocktail des médias dans un grand hôtel avant de repartir vers Frenchmen Street pour le concert de Papa Mali. Il a coupé ses dreadlocks et propose une musique qui puise ses sonorités chez les Doors ou bien sûr le Grateful Dead avec de très belles sonorités. C’est cool, le public écoute en dévorant des écrevisses, atmosphère bon enfant comme toujours ici. Nous avions prévu de retourner sur le Waterfront pour John Papa Gros puis de revenir pour Dana Abbott au Cafe Negril. Mais il fait lourd et il faut ménager la cheville de Catherine, aussi on zappe Papa et on reste sur place. On dîne vite fait dans un nouveau restaurant libanais sur Frenchmen avant d’écouter la demoiselle.
Enfin écouter est un grand mot, tant le bruit du public est fort. Pourtant le groupe joue fort mais le bruit de fond est constant. Elle a du mérite Dana de se produite dans ces conditions, avec un cachet « au chapeau’. Elle mélange ses morceaux avec quelques cover dont un « Walk On the Wild Side » assez improbable. Le show et la musicienne sont bons mais quel boucan !
Et on reprend le tram pour rentrer.
Jour 3
Après un breakfeast sans saucisse, pèlerinage à Louisiana Music Factory, en prenant le tramway du Waterfront. Ecoute, achats de quelques CD, puis retour à l’hôtel où nous achetons une pizza et une salade que nous mangeons dans le jardin.
C’est l’heure du show de ce vieux roublard de Little Freddie King, toujours fringuant, même s’il bouge un peu moins, sapé comme un prince, le même petit squelette sur le pied du micro. Du blues bien trempé avec le renfort de deux Indians en costume bleu.
On fait une apparition rapide au cocktail des médias dans un grand hôtel avant de repartir vers Frenchmen Street pour le concert de Papa Mali. Il a coupé ses dreadlocks et propose une musique qui puise ses sonorités chez les Doors ou bien sûr le Grateful Dead avec de très belles sonorités. C’est cool, le public écoute en dévorant des écrevisses, atmosphère bon enfant comme toujours ici. Nous avions prévu de retourner sur le Waterfront pour John Papa Gros puis de revenir pour Dana Abbott au Cafe Negril. Mais il fait lourd et il faut ménager la cheville de Catherine, aussi on zappe Papa et on reste sur place. On dîne vite fait dans un nouveau restaurant libanais sur Frenchmen avant d’écouter la demoiselle.
Enfin écouter est un grand mot, tant le bruit du public est fort. Pourtant le groupe joue fort mais le bruit de fond est constant. Elle a du mérite Dana de se produite dans ces conditions, avec un cachet « au chapeau’. Elle mélange ses morceaux avec quelques cover dont un « Walk On the Wild Side » assez improbable. Le show et la musicienne sont bons mais quel boucan !
Et on reprend le tram pour rentrer.
Jour 4
La grosse journée.
Finalement juste à côté de l’hôtel un café propose des croissants sympas, puis à 12h35 on est en place pour le concert de Louisiana’s Leroux que nous n’avions jamais vu en live. Un show assez rock pas vraiment original mais qui se laisse écouter.
Puis la famille Neville prend possession de la scène, Cyril aux commandes, Daryl Johnson en invité à la basse, la petite fille donne un coup de main à la batterie. Comme souvent dans son fief, Cyril propose un funk assez torride, renforcé par des invités dont des Indians, c’est solide, costaud et notre homme a toujours un tonus d’enfer.
Grosse déception ensuite, nous changeons de scène pour le show de Rory Danger & the Danger, Dnager mais le nom d’un autre groupe est affiché. On apprend que Spencer Bohren a été obligé d’annuler le concert de nombreux musiciens étant malades. Pour se consoler on mange une glace avant de traverser de nouveau le festival pour Big Chief Monk Boudreaux and the Golden Eagles. Le Big Chief n’a pas sorti sa belle et grande coiffe mais seulement un petit chapeau. Le concert est agréable mais on sent que le Chief fatigue et arrivé aux 2/3 du concert il semble un peu éprouvé, heureusement que le groupe derrière lui assure.
Encore un dilemme…Choisir entre Walter Wolfman Washington et New Orleans Suspects qui se produisent à la même heure. On commence avec WWW qui, après un long instrumental en ouverture et Tom Fitzpatrick au saxo, déroule les morceaux de son excellent dernier album My Future Is My Past. Toutefois les chansons sont plus destinées à être entendues dans un cadre plus intimiste que dans un festival en plein, aussi à mi-concert on se dirige vers le show des New Orleans Suspects.
Autre ambiance, ici çà groove méchant, avec Jake Eckert à la guitare, Jeff Watkins qui plonge plusieurs fois dans le public avec son sax alors que derrière “Mean” Willie Green et Eric Vogel, soutiennent un tempo d’enfer. C’est le dernier show de la journée pourtant le public est resté nombreux et fait un triomphe aux musiciens. Encore à groupe qui prend vraiment toute sa dimension en live ! ! !
On dîne dans un restaurant proche de l’hôtel avant de dormir ivre de musique.
Magnifique compte rendu de votre beau séjour , ça donne tellement envie d'y retourner Quelle ville au monde offre tellement de talent au mêtre carré ?
Dernier jour
On démarre sur les chapeaux de roues avec le concert de Charlie Wooton’s Zydefunk à 11 heures quand les sirènes du Natchez s’arrêtent. Ce sont elles qui lancent la journée musicale.
Le bassiste depuis son départ de Royal Southern Brotherhood a monté un projet mélangeant, comme son nom l’indique le zydeco et le funk. Arsene Delay est au chant, à la guitare et au washboard, John Babich aux claviers et à l’accordéon, les autres musiciens étant les accompagnateurs habituels de Charlie.
La musique est assez éloignée de celle de RSB mis à part « Fired Up It » du premier album qui termine le concert. Ce mélange de funk et de zydeco est assez original même si le groupe semble plus à l’aise dans le zydeco. En tout cas, ils prennent du plaisir sur scène et nous aussi.
On fait un break pour faire une promenade jusqu’à Congo Square, après avoir déjeuné au Napoleon House, cette maison qui devait accueillir Napoléon après son évasion de Sainte Helene ! On rentre en tram, le temps devient plus frais et le vent souffle sur le Mississippi.
Encore un dilemme choisir entre Honey Island Swamp Band et Bo Dollis Jr & the Wild Magnolias. On choisit les Indians qui se produisent moins souvent. Et c’est toujours la folie quand le groupe arrive sur scène. Quatre Indian en costumes, Bo Dollis en blanc, plus les musiciens. Un spectacle total, mené à un train d’enfer. Ils sautent partout, grimpent aux arbres, descendent dans le public, jamais au détriment de la musique. La fillette de Bo monte aussi sur scène sous la surveillance de sa grand-mère en grand costume jaune. Voir ce groupe est toujours une fantastique expérience, un grand moment de pur bonheur, une folie musicale absolue, avec les danses coutumières et les hymnes des Indians. On ne pouvait rêver mieux pour terminer le festival.
Du coup on reprend le tram pour aller fêter cela au bar du Roosevelt Hotel qui sert les meilleurs sazerac de la ville. Puis on dîne rapidement dans le » restaurant à la fontaine ».
On démarre sur les chapeaux de roues avec le concert de Charlie Wooton’s Zydefunk à 11 heures quand les sirènes du Natchez s’arrêtent. Ce sont elles qui lancent la journée musicale.
Le bassiste depuis son départ de Royal Southern Brotherhood a monté un projet mélangeant, comme son nom l’indique le zydeco et le funk. Arsene Delay est au chant, à la guitare et au washboard, John Babich aux claviers et à l’accordéon, les autres musiciens étant les accompagnateurs habituels de Charlie.
La musique est assez éloignée de celle de RSB mis à part « Fired Up It » du premier album qui termine le concert. Ce mélange de funk et de zydeco est assez original même si le groupe semble plus à l’aise dans le zydeco. En tout cas, ils prennent du plaisir sur scène et nous aussi.
On fait un break pour faire une promenade jusqu’à Congo Square, après avoir déjeuné au Napoleon House, cette maison qui devait accueillir Napoléon après son évasion de Sainte Helene ! On rentre en tram, le temps devient plus frais et le vent souffle sur le Mississippi.
Encore un dilemme choisir entre Honey Island Swamp Band et Bo Dollis Jr & the Wild Magnolias. On choisit les Indians qui se produisent moins souvent. Et c’est toujours la folie quand le groupe arrive sur scène. Quatre Indian en costumes, Bo Dollis en blanc, plus les musiciens. Un spectacle total, mené à un train d’enfer. Ils sautent partout, grimpent aux arbres, descendent dans le public, jamais au détriment de la musique. La fillette de Bo monte aussi sur scène sous la surveillance de sa grand-mère en grand costume jaune. Voir ce groupe est toujours une fantastique expérience, un grand moment de pur bonheur, une folie musicale absolue, avec les danses coutumières et les hymnes des Indians. On ne pouvait rêver mieux pour terminer le festival.
Du coup on reprend le tram pour aller fêter cela au bar du Roosevelt Hotel qui sert les meilleurs sazerac de la ville. Puis on dîne rapidement dans le » restaurant à la fontaine ».
Du coup je em demandais si vous aviez aimé le set de Papa Mali, j'ai un de ces disques et j'ai bien aimé. Je l'avais découvert grâce à John Mooney avec lequel il s'est initié au Delta Blues de Son House
Oui j'avais eu l'occasion de le voir quand il jouait avec 7 Walkers des morceaux du Grateful Daed avec Bill Kreutzmann et George Porter Jr
Là il était avec son groupe, c'est assez mélangé parfois le son fait penser aux Doors, mais il fait des morceaux assez bluesy également. C'était bien assez cool .
Là il était avec son groupe, c'est assez mélangé parfois le son fait penser aux Doors, mais il fait des morceaux assez bluesy également. C'était bien assez cool .
Ouille ouille ouille, pauvre Catherine!!! Ça doit faire un mal fou, une fracture de la malléole! La douleur irradie déjà un bon moment lorsqu'on se cogne par mégarde ce type de saillie osseuse (souffrance largement décuplée en cas d'entorse de la cheville), celle causée par ce genre de fracture est probablement bien pire. Plâtre et repos forcé conséquent à la suite de ce traumatisme, j'imagine donc...
Saluons d'autant plus son courage (voire sa témérité) d'avoir entrepris un tel voyage encore équipée de béquille.
Alléchant reportage, en tout cas, Michel! Et merci pour vos belles images de festival, si hautes en couleur. Elles donnent particulièrement envie de visiter NOLA à cette occasion.
Saluons d'autant plus son courage (voire sa témérité) d'avoir entrepris un tel voyage encore équipée de béquille.
Alléchant reportage, en tout cas, Michel! Et merci pour vos belles images de festival, si hautes en couleur. Elles donnent particulièrement envie de visiter NOLA à cette occasion.
Disons que nous avons un peu réduit nos activités surtout marcher . Elle avait une botte de marche jusqu'à notre départ. Par contre avec une canne tu passes vite les contrôles des aéroports....Maigre consolation !
Passes lui nos meilleurs voeux de bon rétablissement il faut être assez prudent pour éviter de souffrir longtemps Joëlle est passé par là et elle en a bavé par la suite avec l'algosystrophie. Soignes là bien et cajoles là bien
Merci Bayou pour ce superbe reportage Magnifique photos en plus. Si je retourne la-bas une dernière fois, cela sera certainement à la New Orléans pour boucler les U.S.
Tu t'améliores en photo Michel, ça fait maintenant de beaux reportages tant à l'écrit que visuel. Merci pour le partage.
Ça me fait repenser à tes photos de Wolfman Washington, Michel... En les regardant, je l'ai trouvé enflé de visage, lui si émacié de traits il n'y a de cela encore pas si longtemps, serait-il malade?
Oui c'est vrai après il n'est plus tout jeune non plus. Mais tout les musiciens qui arrivent vers les 70 ans commencent à avoir des problèmes (sauf Cyril Neville) et sont moins fringuants.
http://voyagevoyage.blogspirit.com/archive/2019/05/07/music-bourbon-from-nola-to-indie-3137696.html
Le récit complet de notre voyage
Le récit complet de notre voyage
Sujets similaires
» MARDI GRAS IN NEW ORLEANS 16/02 Zulu Festival
» Crossroads Guitar Festival 2019
» MARDI GRAS IN NEW ORLEANS 13/02 Tipitina's
» MARDI GRAS IN NEW ORLEANS 13/02 Indians Institute
» MARDI GRAS IN NEW ORLEANS 14/02 Cyril Neville
» Crossroads Guitar Festival 2019
» MARDI GRAS IN NEW ORLEANS 13/02 Tipitina's
» MARDI GRAS IN NEW ORLEANS 13/02 Indians Institute
» MARDI GRAS IN NEW ORLEANS 14/02 Cyril Neville
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|
Jeu 9 Mai 2024 - 19:38 par Mirage3
» ce que vous écoutez en ce moment!
Sam 9 Mar 2024 - 16:48 par Hoochie
» blues,what else?
Mer 20 Déc 2023 - 14:46 par Gallaguerre
» Unlimited Blues Time
Mar 5 Déc 2023 - 14:35 par Jipes
» Jimi Hendrix
Mer 15 Nov 2023 - 4:36 par fred-51
» blues au slide et wha wha
Lun 13 Nov 2023 - 20:06 par Mirage3
» SOME DROPS OF WATER
Jeu 2 Nov 2023 - 8:49 par Pierre-Emmanuel GILLET
» Clarence 'Guitar' Sims, aka Fillmore Slim
Jeu 21 Sep 2023 - 11:01 par rapido1
» Festival Mécleuves Terre de Blues 01 et 02 09/2023
Dim 20 Aoû 2023 - 23:14 par Jipes