ANDERS OSBORNE-Buddha and the Blues
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14052019
ANDERS OSBORNE-Buddha and the Blues
Label: Back on Dumaine Recs
1. Alone
2. Fields of Honey
3. Running
4. Smoke and Mirrors
5. Aching for You Love
6. Escape
7. Buddha and the Blues
8. The One I Love
9. Traveling with Friends
_________________
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ANDERS OSBORNE-Buddha and the Blues :: Commentaires
Back On Dumaine Records
C’est au Brethren Studio à Ojai, en Californie, bien loin de New-Orleans, que le nouvel album d’Anders Osborne a été conçu. Changement de région mais aussi changement complet de musiciens avec ce line-up surprenant et prestigieux :
Waddy Wachtel (Stevie Nicks, Keith Richards, Linda Rondstadt, Warren Zevon) à la guitare, Bob Glaub (Jackson Browne, John Lennon, Don Henley) à la basse, Benmont Tench (Tom Petty et les Heartbreakers, Bob Dylan, Johnny Cash) aux claviers, Windy Wagner (Ringo Starr, Rod Stewart) aux choeurs, et Chad Cromwell (Neil Young, Mark Knopfler, Joe Walsh) à la batterie, ce dernier étant aussi le producteur de l’album.
Autre endroit, autre musiciens, pourtant dès « Alone » qui ouvre et ferme l’album alors qu’Anders indique qu’il faut jouer «Intime et cool», on retrouve le son caractéristique de notre homme.
Anders est vraiment un grand compositeur, avec des mélodies qui accrochent dès la première écoute. Et une montée en puissance au milieu du morceau, et ses riffs de guitare accentués par un superbe travail sur les fûts. La douceur et l’ambiance du Pacifique n’occultent jamais les racines profondes et groovy de la Nouvelle-Orléans d’Osborne; au contraire c’est quasiment fusionnel entre les deux mondes
Après les deux premiers morceaux à l’ambiance acoustique, on retrouve des atmosphères plus blues, dans « Running » et « Smoke and Mirrors » avec de superbes parties de slide, et ici encore on reconnait immédiatement la patte d’Anders dans la construction et l’exécution des morceaux. D’ailleurs ceux qui connaissent la carrière du musicien ont déjà entendu en live ce «Smoke and Mirrors » qui est toujours un must dans une set-list. En cherchant bien (vraiment bien) on peut trouver une influence de Mark Knopfler (je ne parle de ces derniers albums, mais plutôt de Dire Straits) sur « Escape » même si cette chanson est un peu inférieure qualitativement aux précédentes malgré un superbe chorus de guitare.
De même « Buddha and the Blues » casse un peu l’ambiance générale de l’album avec ce côté californien/cool que l’on retrouve également sur «Travelling with Friends» qui s’imprègne toutefois spécifiquement de la Californie avec un petit quelque chose de JJ Grey & Mofro, ce qui est un vrai compliment.
Album un peu surprenant avec un line-up haut de gamme, qui est plus produit (les deux précédents étaient en réalité en même temps et assez vite) on sent qu’Anders Osborne cherche à polir sa musique, à y intégrer d’autres influences, lui dont la caractéristique est de multiplier les rencontres avec d’autres musiciens (Little Feat, Sonny Landreth, North Mississippi All Stars, Samantha Fish, JJ Grey) tout en restant profondément enraciné dans le Deep South
Une belle réussite en tout cas de cet album californien, qui démontre les énormes qualités d’écritures et d’interprétation de notre Suédois de la Nouvelle-Orleans.
C’est au Brethren Studio à Ojai, en Californie, bien loin de New-Orleans, que le nouvel album d’Anders Osborne a été conçu. Changement de région mais aussi changement complet de musiciens avec ce line-up surprenant et prestigieux :
Waddy Wachtel (Stevie Nicks, Keith Richards, Linda Rondstadt, Warren Zevon) à la guitare, Bob Glaub (Jackson Browne, John Lennon, Don Henley) à la basse, Benmont Tench (Tom Petty et les Heartbreakers, Bob Dylan, Johnny Cash) aux claviers, Windy Wagner (Ringo Starr, Rod Stewart) aux choeurs, et Chad Cromwell (Neil Young, Mark Knopfler, Joe Walsh) à la batterie, ce dernier étant aussi le producteur de l’album.
Autre endroit, autre musiciens, pourtant dès « Alone » qui ouvre et ferme l’album alors qu’Anders indique qu’il faut jouer «Intime et cool», on retrouve le son caractéristique de notre homme.
Anders est vraiment un grand compositeur, avec des mélodies qui accrochent dès la première écoute. Et une montée en puissance au milieu du morceau, et ses riffs de guitare accentués par un superbe travail sur les fûts. La douceur et l’ambiance du Pacifique n’occultent jamais les racines profondes et groovy de la Nouvelle-Orléans d’Osborne; au contraire c’est quasiment fusionnel entre les deux mondes
Après les deux premiers morceaux à l’ambiance acoustique, on retrouve des atmosphères plus blues, dans « Running » et « Smoke and Mirrors » avec de superbes parties de slide, et ici encore on reconnait immédiatement la patte d’Anders dans la construction et l’exécution des morceaux. D’ailleurs ceux qui connaissent la carrière du musicien ont déjà entendu en live ce «Smoke and Mirrors » qui est toujours un must dans une set-list. En cherchant bien (vraiment bien) on peut trouver une influence de Mark Knopfler (je ne parle de ces derniers albums, mais plutôt de Dire Straits) sur « Escape » même si cette chanson est un peu inférieure qualitativement aux précédentes malgré un superbe chorus de guitare.
De même « Buddha and the Blues » casse un peu l’ambiance générale de l’album avec ce côté californien/cool que l’on retrouve également sur «Travelling with Friends» qui s’imprègne toutefois spécifiquement de la Californie avec un petit quelque chose de JJ Grey & Mofro, ce qui est un vrai compliment.
Album un peu surprenant avec un line-up haut de gamme, qui est plus produit (les deux précédents étaient en réalité en même temps et assez vite) on sent qu’Anders Osborne cherche à polir sa musique, à y intégrer d’autres influences, lui dont la caractéristique est de multiplier les rencontres avec d’autres musiciens (Little Feat, Sonny Landreth, North Mississippi All Stars, Samantha Fish, JJ Grey) tout en restant profondément enraciné dans le Deep South
Une belle réussite en tout cas de cet album californien, qui démontre les énormes qualités d’écritures et d’interprétation de notre Suédois de la Nouvelle-Orleans.
A mon grand étonnement, j'ai trouvé cet album tout à fait remarquable!
Appréciation de ma part d'autant plus singulière que d'ordinaire je ne ressens aucune d'attirance pour la musique d'Anders Osborne.
Je n'aurais d'ailleurs pas été spontanément portée à l'écouter si, dans ton commentaire, Michel, tu n'avais mentionné un changement d'horizon. Outre ton évocation d'un enregistrement californien, association d'idées qui produit toujours sur moi un effet magique, la curiosité a fait le reste.
Et il me faut bien reconnaître que sa teneur, au demeurant sans véritable relation avec le blues, m'a très vite conquise.
Dès 'Fields of honey', je me suis laissée embarquer. L'atmosphère à la fois aérienne, enjouée et souvent intimiste de ses ballades, leur exquise finesse (un subtil travail de composition, à n'en pas douter considérable) en font un charmant moment d'évasion.
Dommage que le titre 'Buddha & the blues', d'une facture plus prosaïque, et dont la trame évoque une sorte de rondo folko-médiéval, vienne, deux morceaux avant son terme, en briser l'élan.
Le rythme de croisière aisément ré-atteint, sa trop courte durée ne laisse qu'une seule option : réentendre ces mélodies ciselées, où la richesse de jeu, la qualité du chant et des quelques harmonies vocales qui l'enrichissent ne sont pas sans rappeler les grandes heures du folk californien 60's-70's.
Bravo!!!
Appréciation de ma part d'autant plus singulière que d'ordinaire je ne ressens aucune d'attirance pour la musique d'Anders Osborne.
Je n'aurais d'ailleurs pas été spontanément portée à l'écouter si, dans ton commentaire, Michel, tu n'avais mentionné un changement d'horizon. Outre ton évocation d'un enregistrement californien, association d'idées qui produit toujours sur moi un effet magique, la curiosité a fait le reste.
Et il me faut bien reconnaître que sa teneur, au demeurant sans véritable relation avec le blues, m'a très vite conquise.
Dès 'Fields of honey', je me suis laissée embarquer. L'atmosphère à la fois aérienne, enjouée et souvent intimiste de ses ballades, leur exquise finesse (un subtil travail de composition, à n'en pas douter considérable) en font un charmant moment d'évasion.
Dommage que le titre 'Buddha & the blues', d'une facture plus prosaïque, et dont la trame évoque une sorte de rondo folko-médiéval, vienne, deux morceaux avant son terme, en briser l'élan.
Le rythme de croisière aisément ré-atteint, sa trop courte durée ne laisse qu'une seule option : réentendre ces mélodies ciselées, où la richesse de jeu, la qualité du chant et des quelques harmonies vocales qui l'enrichissent ne sont pas sans rappeler les grandes heures du folk californien 60's-70's.
Bravo!!!
Quelques extraits audio:
'Fields of honey'
'Escape'
'Aching for your love'
'Traveling with friends'
'Running'
'Fields of honey'
'Escape'
'Aching for your love'
'Traveling with friends'
'Running'
Je vous avoue que la première écoute des extraits présentés ne m'a guère emballé Quoi de blues Et puis, j'ai repris chaque morceau et finalement, il n'est pas déplaisant à écouter. Mais je ne pense pas l'acheter car, cela sonne .......californien
je plussoie la remarque de notre chère Flo, n'ayant pas non plus apprécié les productions précédentes d'Anders Osborne.
OK, ça n'est pas du Blues, OK, cet album nous rajeunit de 40 ans avec ce son californien, mais j'ai ressenti une véritable inspiration et une interprétation/production au millimètre, qui donnent du bonheur.
Ecoute intégrale sur le Net => achat dans la semaine qui vient. Merci
OK, ça n'est pas du Blues, OK, cet album nous rajeunit de 40 ans avec ce son californien, mais j'ai ressenti une véritable inspiration et une interprétation/production au millimètre, qui donnent du bonheur.
Ecoute intégrale sur le Net => achat dans la semaine qui vient. Merci
"cet album nous rajeunit de 40 ans avec ce son californien, mais j'ai ressenti une véritable inspiration et une interprétation/production au millimètre, qui donnent du bonheur."
Oui et c'est cela qui fait tout son charme et lui donne de l'intérêt
Oui et c'est cela qui fait tout son charme et lui donne de l'intérêt
Oui, mais on reconnaît quand même le style d'Anders et sa façon de poser la voix sur la musique et son sens de la mélodie
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