Nuno Mindelis – Angola Blues (2020)
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Nuno Mindelis – Angola Blues (2020)
Date de sortie : 10 Avril 2020
Label : auto-produit
Genre : Blues-rock, Samba-blues, Bossa nova-blues, pop, World music
Liste des titres :
1- Birim birim (featuring Airto Moreira)
2- Mudiakime
3- Brinca N'Areia (featuring Airto Moreira)
4- Cabinda (featuring Jessica Areias)
5- Muxima (featuring Flora Purim et Airto Moreira)
6- Monami Zeca
7- Mona Ki Ngi Xica
8- Tuala Ni Ji Henda
9- Pais tropical
Personnel :
Nuno Mindelis/ guitares, chant
Marcos Klis/ basse
Alex Bessa/ claviers
Dieego Andrade/ batterie
Ilker Ezaki/ percussions
Jessica Areias, Flora Purim, Airto Moreira/ vocaux
Angola blues, 11è album du brésilien Nuno Mindelis, se décline comme un hommage à l'Angola, pays qui a vu naître ce guitariste et compositeur chevronné, et où ce dernier a vécu jusqu'à ses dix-sept ans. Il est donc pour partie chanté en dialecte angolais (le kimbudu) et pour le reste en portugais.
'Brinca N'areia'
'Birim birim'
'Mudiakime'
'Mona Ki Ngi Xica'
'Monami Zeca'
'Tuala Ni Ji Henda'
'Cabinda
'Muxima'
'Pais Tropical'
Flovia- The voice of Bluesland
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Nuno Mindelis – Angola Blues (2020) :: Commentaires
Franchement sympa cet album un peu dans une approche Santana-esque du Blues ou un peu comme certains trucs de Tino Gonzales
Moi aussi, je l'aime bien, cet album. (J'ai complétement oublié de te répondre, JP, mea culpa...)
En effet, les influences du guitariste sont légion. Latino-cubaines mais aussi californiennes seventies.
Férue de musique brésilienne, et de guitare, également, comme tu le sais, il était donc prévisible que je m'intéresse à Mindelis. C'est un artiste que je suis régulièrement, et généralement j'aime assez ce qu'il produit.
Il y a chez Nuno Mindelis un mélange complexe, fait de décontraction, d'assurance, de force et d'économie, le tout exprimé avec une prise de recul assez remarquable.
Un mode d'expression que l'on considérera finalement plutôt naturel, ses origines afro–portugaises et brésiliennes prises en compte.
S'il n'est pas très connu chez nous, il l'est davantage en Amérique (Brésil, Canada, USA) et au Benelux. Surnommé 'The beast from Brazil', il tourne néanmoins depuis un bon moment déjà, avec douze albums à son actif.
Une rapide rétrospective du musicien :
Né en 1957, à Cabinda (Angola), Mindelis a commencé à se faire connaître en 1975, au Canada, où il avait formé un groupe de blues avec un cousin, peu de temps après avoir été contraint de quitter son pays natal pour de cause de guerre civile.
(Il y avait d'ailleurs gravé, à l'âge de quatorze ans, un enregistrement professionnel mêlant mouvance hendrixienne et musique native africaine, qu'il n'a pas pu sauver dans sa fuite. )
Sa formation canadienne a tourné au niveau local, environ une année durant.
Puis en 1976, il rejoint sa famille établie à Sao Paulo.
Son premier album solo, 'Blues & derivados', sort en 1990.
2è album en 1991 : 'Long distance blues'
En 1994, Jas Olbrecht commence à parler de lui dans le mensuel ''Guitar player''.
En 1995, soit environ 4 ans après la sortie de son deuxième album, il est invité à jouer au Antone's d'Austin où il ouvre notamment pour Junior Wells. Et là, la reconnaissance arrive.
Dans la foulée, Nuno grave un peu plus tard, la même année, son 3è album 'Texas bound' en collaboration avec Tommy Shannon et Chris Layton (du groupe 'Double trouble', la formation de SRV). Le disque sort en 1996.
En 1999, il enregistre 'Blues on the outside', toujours avec le soutien de 'Double trouble'
Puis viennent 'Twelve hours' en 2003, 'Outros nunos' en 2005, 'Free blues' en 2010, 'Angel & clowns en 2013, et enfin 'Live at the Suwalki Festival/ Poland' en 2018.
Loin de connaître l'intégralité de sa discographie, j'y ai néanmoins trouvé de bonnes choses, et 'Angola blues' me semble le plus abouti de ceux que j'ai écoutés. C'est en tout cas mon préféré.
En effet, les influences du guitariste sont légion. Latino-cubaines mais aussi californiennes seventies.
Férue de musique brésilienne, et de guitare, également, comme tu le sais, il était donc prévisible que je m'intéresse à Mindelis. C'est un artiste que je suis régulièrement, et généralement j'aime assez ce qu'il produit.
Il y a chez Nuno Mindelis un mélange complexe, fait de décontraction, d'assurance, de force et d'économie, le tout exprimé avec une prise de recul assez remarquable.
Un mode d'expression que l'on considérera finalement plutôt naturel, ses origines afro–portugaises et brésiliennes prises en compte.
S'il n'est pas très connu chez nous, il l'est davantage en Amérique (Brésil, Canada, USA) et au Benelux. Surnommé 'The beast from Brazil', il tourne néanmoins depuis un bon moment déjà, avec douze albums à son actif.
Une rapide rétrospective du musicien :
Né en 1957, à Cabinda (Angola), Mindelis a commencé à se faire connaître en 1975, au Canada, où il avait formé un groupe de blues avec un cousin, peu de temps après avoir été contraint de quitter son pays natal pour de cause de guerre civile.
(Il y avait d'ailleurs gravé, à l'âge de quatorze ans, un enregistrement professionnel mêlant mouvance hendrixienne et musique native africaine, qu'il n'a pas pu sauver dans sa fuite. )
Sa formation canadienne a tourné au niveau local, environ une année durant.
Puis en 1976, il rejoint sa famille établie à Sao Paulo.
Son premier album solo, 'Blues & derivados', sort en 1990.
2è album en 1991 : 'Long distance blues'
En 1994, Jas Olbrecht commence à parler de lui dans le mensuel ''Guitar player''.
En 1995, soit environ 4 ans après la sortie de son deuxième album, il est invité à jouer au Antone's d'Austin où il ouvre notamment pour Junior Wells. Et là, la reconnaissance arrive.
Dans la foulée, Nuno grave un peu plus tard, la même année, son 3è album 'Texas bound' en collaboration avec Tommy Shannon et Chris Layton (du groupe 'Double trouble', la formation de SRV). Le disque sort en 1996.
En 1999, il enregistre 'Blues on the outside', toujours avec le soutien de 'Double trouble'
Puis viennent 'Twelve hours' en 2003, 'Outros nunos' en 2005, 'Free blues' en 2010, 'Angel & clowns en 2013, et enfin 'Live at the Suwalki Festival/ Poland' en 2018.
Loin de connaître l'intégralité de sa discographie, j'y ai néanmoins trouvé de bonnes choses, et 'Angola blues' me semble le plus abouti de ceux que j'ai écoutés. C'est en tout cas mon préféré.
Je ne suis pas la meilleure personne pour commenter ce disque, car le rock latino n’a jamais été ma tasse de thé, encore que, exception confirmant la «règle», j’aie toujours aimé le Santana des tout débuts et sa guitare acérée.
Alors, en essayant d’être objectif dans ma subjectivité , impossible de dire que cet enregistrement de Nuno Mindelis ne possède pas beaucoup de qualités, et, sans être scotché au plafond, je l’ai écouté avec un certain plaisir… C’est bien foutu, « ça joue », et il y a beaucoup d’énergie. En plus, Nuno est un musicien accompli et un guitariste intéressant, pour le coup beaucoup plus rock-blues que latino. Cependant ce n’est pas cet opus qui va me faire beaucoup plus apprécier le rock latino.
Alors d’où viennent mes réticences ? Même si l’histoire a prouvé que l’on pouvait associer le rock à n’importe quelle forme de musique (il y a même eu rock et musique classique ! ), l’alliage entre latino et rock m'a toujours paru un peu artificiel où l’un a très souvent tendance à « bouffer » l’autre et vice versa. Mais j’ai bien conscience que c’est là un avis tout à fait personnel que d’autres ne partageront certainement pas.
Et puis je dois aussi dire que je fais surtout un blocage sur les voix. Alors je sais, elles sont inhérentes à ce style de musique, au rythme, à la langue même, mais elles sont tellement éloignées de celles que j’apprécie habituellement que ça a toujours un peu de mal à passer.
Alors, en essayant d’être objectif dans ma subjectivité , impossible de dire que cet enregistrement de Nuno Mindelis ne possède pas beaucoup de qualités, et, sans être scotché au plafond, je l’ai écouté avec un certain plaisir… C’est bien foutu, « ça joue », et il y a beaucoup d’énergie. En plus, Nuno est un musicien accompli et un guitariste intéressant, pour le coup beaucoup plus rock-blues que latino. Cependant ce n’est pas cet opus qui va me faire beaucoup plus apprécier le rock latino.
Alors d’où viennent mes réticences ? Même si l’histoire a prouvé que l’on pouvait associer le rock à n’importe quelle forme de musique (il y a même eu rock et musique classique ! ), l’alliage entre latino et rock m'a toujours paru un peu artificiel où l’un a très souvent tendance à « bouffer » l’autre et vice versa. Mais j’ai bien conscience que c’est là un avis tout à fait personnel que d’autres ne partageront certainement pas.
Et puis je dois aussi dire que je fais surtout un blocage sur les voix. Alors je sais, elles sont inhérentes à ce style de musique, au rythme, à la langue même, mais elles sont tellement éloignées de celles que j’apprécie habituellement que ça a toujours un peu de mal à passer.
Oh, tout de même, jusqu'à 'Caravanserai', c'était plutôt sympa, Santana. Après, c'est autre chose...Phil cotton color a écrit:Je ne suis pas la meilleure personne pour commenter ce disque, car le rock latino n’a jamais été ma tasse de thé, encore que, exception confirmant la «règle», j’aie toujours aimé le Santana des tout débuts et sa guitare acérée.
Phil cotton color a écrit:Alors, en essayant d’être objectif dans ma subjectivité , impossible de dire que cet enregistrement de Nuno Mindelis ne possède pas beaucoup de qualités, et, sans être scotché au plafond, je l’ai écouté avec un certain plaisir… C’est bien foutu, « ça joue », et il y a beaucoup d’énergie. En plus, Nuno est un musicien accompli et un guitariste intéressant, pour le coup beaucoup plus rock-blues que latino. Cependant ce n’est pas cet opus qui va me faire beaucoup plus apprécier le rock latino.
Ah la la, Phil, que j'aime ton sens de la rhétorique! Ce genre de formule linguistique à (presque) double négation me fait toujours sourire, tant l'atténuation du positif qu'elle implique suggère l'approbation exprimée à profond contrecœur.
Et puisque je te sens très moyennement réceptif, je vais tenter de te convaincre que le style de Mindelis est sans doute davantage influencé par le blues que par la musique brésilienne.
Si tu as du temps devant toi, écoute déjà la deuxième partie de ce concert, où il reprend notamment le 'Season of the witch' (version Stills/Kooper du ''Super Session''), 'Rock me baby', 'Tina nina nu' (ou 'Te-ni-nee-ni-nu' si tu préfères):
Et si tu es pressé, voilà déjà un exemple plus court en acoustique, 'Tenho medo' :
Et d'autres en électrique :
'Perfect blues'
'Blues para o Brazil'
'Never off with the blue'
Autre instrumental, 'Tom Plaisir' :
https://youtu.be/Za-bUZ0FYMQ
Le voilà encore dans une reprise live ('Somebody loan me a dime'?):
et encore dans un standard brésilien, qu'il reprend à sa sauce, en live.
'Mas que nada'
Et enfin, te sachant fan de son compositeur initial, voici une dernière reprise à sa façon:
Phil cotton color a écrit:
Et puis je dois aussi dire que je fais surtout un blocage sur les voix. Alors je sais, elles sont inhérentes à ce style de musique, au rythme, à la langue même, mais elles sont tellement éloignées de celles que j’apprécie habituellement que ça a toujours un peu de mal à passer.
Eh bien vois-tu, pour ma part, j'aime beaucoup la langue portugaise (tu auras noté que Mindelis chante d'ailleurs davantage en anglais qu'en portugais), beaucoup moins abrutissante à hautes doses que l'espagnol.
Juste derrière la langue anglaise, je trouve que c'est celle qui sonne le mieux en musique. Elle est faite pour la bossa-nova et le fado, deux genres que j'adore. Douce, caressante, sensuelle, jamais cette langue ne heurte l'oreille avec des consonnes qui claquent, des 'r' qui roulent à n'en plus finir ou des 'jotas' qui raclent le fond de gorge, comme c'est le cas en espagnol.
Que veux-tu Flo, c'est difficile de traduire par des mots l'objectivité dans la subjectivité…Flovia a écrit:Phil cotton color a écrit:Alors, en essayant d’être objectif dans ma subjectivité , impossible de dire que cet enregistrement de Nuno Mindelis ne possède pas beaucoup de qualités, et, sans être scotché au plafond, je l’ai écouté avec un certain plaisir… C’est bien foutu, « ça joue », et il y a beaucoup d’énergie. En plus, Nuno est un musicien accompli et un guitariste intéressant, pour le coup beaucoup plus rock-blues que latino. Cependant ce n’est pas cet opus qui va me faire beaucoup plus apprécier le rock latino.
Ah la la, Phil, que j'aime ton sens de la rhétorique! Ce genre de formule linguistique à (presque) double négation me fait toujours sourire, tant l'atténuation du positif qu'elle implique suggère l'approbation exprimée à profond contrecœur.
Là je crois qu'il y a malentendu. Je connais Nuno Mendelis et j'apprécie énormément ses talents de musicien de blues, et je sais bien que c'est sa musique de prédilection. Le problème n'est pas là, mais dans le disque qui est chroniqué qui n'est pas un disque de blues mais de latino-rock, style que personnellement j'apprécie modérément et dont j'ai essayé d'expliquer le pourquoi dans mon post précédent.Flovia a écrit:Et puisque je te sens très moyennement réceptif, je vais tenter de te convaincre que le style de Mindelis est sans doute davantage influencé par le blues que par la musique brésilienne.
Toutes les vidéos que tu as postées montrent un artiste brésilien (mais il pourrait être américain, anglais, suédois, japonais ou français) qui joue superbement le blues et le rock et le chante dans l'esprit, et il n'y a pas une once de musique latino là dedans.
Le goût pour telle ou telle sonorité de langues est quelque chose de très personnel, mais sur un plan plus général on peut aussi constater qu'effectivement, par interaction sans doute, la sonorité des différentes langues est adaptée à la musique populaire qui les supportent.Flovia a écrit:Phil cotton color a écrit:Et puis je dois aussi dire que je fais surtout un blocage sur les voix. Alors je sais, elles sont inhérentes à ce style de musique, au rythme, à la langue même, mais elles sont tellement éloignées de celles que j’apprécie habituellement que ça a toujours un peu de mal à passer.
Eh bien vois-tu, pour ma part, j'aime beaucoup la langue portugaise (tu auras noté que Mindelis chante d'ailleurs davantage en anglais qu'en portugais), beaucoup moins abrutissante à hautes doses que l'espagnol.
Juste derrière la langue anglaise, je trouve que c'est celle qui sonne le mieux en musique. Elle est faite pour la bossa-nova et le fado, deux genres que j'adore. Douce, caressante, sensuelle, jamais cette langue ne heurte l'oreille avec des consonnes qui claquent, des 'r' qui roulent à n'en plus finir ou des 'jotas' qui raclent le fond de gorge, comme c'est le cas en espagnol.
Je ne suis pas du tout insensible à la douceur et au côté cool du chant de la bossa nova traditionnelle, mais c'est un ensemble et ça me gêne beaucoup plus quand on l'applique à d'autres genres de musique ayant un côté plus rock. Alors ce n'est pas en soi un reproche de fond à ceux qui ont choisi de le faire (moi-même je chante du blues en français hein... ) car il y a d'autres paramètres qui rentrent en ligne de compte. Et puis, plus encore que la sonorité, c'est la façon de chanter qui me paraît très éloignée de celle du blues.
Un peu pareil pour l'espagnol avec ses caractéristiques propres autres que celles du portugais. Mais cela dit, j'adore le flamenco qui me paraît, surtout dans sa démarche ancienne et traditionnelle, présenter bien des similitudes avec celle du blues, même si musicalement ce n'est évidemment pas la même chose.
C'est ton opinion, Phil, pas totalement la mienne. Quand il reprend des standards de la musique brésilienne en y introduisant des soli jazz-blues, il me semble pourtant bien qu'il y a mélange de genres. Et ne serait-ce que parmi les vidéo postées de ses compo blues (Tenho Medo, Blues para o brazil), aussi.Phil cotton color a écrit:Là je crois qu'il y a malentendu. Je connais Nuno Mendelis et j'apprécie énormément ses talents de musicien de blues, et je sais bien que c'est sa musique de prédilection. Le problème n'est pas là, mais dans le disque qui est chroniqué qui n'est pas un disque de blues mais de latino-rock, style que personnellement j'apprécie modérément et dont j'ai essayé d'expliquer le pourquoi dans mon post précédent.Flovia a écrit:Et puisque je te sens très moyennement réceptif, je vais tenter de te convaincre que le style de Mindelis est sans doute davantage influencé par le blues que par la musique brésilienne.
Toutes les vidéos que tu as postées montrent un artiste brésilien (mais il pourrait être américain, anglais, suédois, japonais ou français) qui joue superbement le blues et le rock et le chante dans l'esprit, et il n'y a pas une once de musique latino là dedans.
Quoiqu'il en soit, je suis ravie que tu apprécies Mindelis! Je n'avais pas décelé un tel engouement dans tes écrits, lequel m'aurait évité, soit dit en passant, quelques menues recherches tubesques. Mais d'autres lecteurs moins connaisseurs que toi en la matière en profiteront, j'imagine...
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