Festiva 'Blues en Bourgogne' , Edition 2011 (71- Le Creusot)
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06042011
Festiva 'Blues en Bourgogne' , Edition 2011 (71- Le Creusot)
Pour ceux que ça intéresse, voici l'affiche:
Pass 4 jours en promo (du 15 Mai jusqu'au 15 Juin) : 56 Euros. Sinon, 70 euros.
Ou de 20 à 25 Euros/soirée
Ainsi que le détail des programmations :
'In' (payantes)
et
' Off' (gratuites)
l'ensemble dans un cadre des plus sympa!
....En avant-première, à noter deux évènements:
- La présence du duo creusotin 'Whywhy' ( composé d'Harmophil, excellent souffleur & de Laurent Millet, guitariste blues, mais aussi responsable de programmation du festival), le Mardi 21 juin 2011, à 19h30, devant l'Alto (Le Creusot).
- Ainsi que la venue de Jack Bon, à la médiathèque du Creusot, le Mercredi 22 Juin 2011 (18h)
Le lien
Pour ma part, sauf empêchement, j'essaierai de ne rien manquer cette année!
Pass 4 jours en promo (du 15 Mai jusqu'au 15 Juin) : 56 Euros. Sinon, 70 euros.
Ou de 20 à 25 Euros/soirée
Ainsi que le détail des programmations :
'In' (payantes)
et
' Off' (gratuites)
l'ensemble dans un cadre des plus sympa!
....En avant-première, à noter deux évènements:
- La présence du duo creusotin 'Whywhy' ( composé d'Harmophil, excellent souffleur & de Laurent Millet, guitariste blues, mais aussi responsable de programmation du festival), le Mardi 21 juin 2011, à 19h30, devant l'Alto (Le Creusot).
- Ainsi que la venue de Jack Bon, à la médiathèque du Creusot, le Mercredi 22 Juin 2011 (18h)
Le lien
Pour ma part, sauf empêchement, j'essaierai de ne rien manquer cette année!
Flovia- The voice of Bluesland
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Festiva 'Blues en Bourgogne' , Edition 2011 (71- Le Creusot) :: Commentaires
SRV Trio, Quel cirque ! en v'la une idée
Oui, hein?! 'Faut franchement se sentir à la hauteur, avec un nom pareil...
Malted Milk aussi ! Néanmoins le band nantais est très bonFlovia a écrit:Oui, hein?! 'Faut franchement se sentir à la hauteur, avec un nom pareil...
Dire que j'y habite depuis 5 et que j'y suis jamais allé... faut vraiment que je me sorte les doigts cette année
'Blues en Bourgogne' a donc ouvert ses portes hier après-midi, avec une bien belle affiche pour débuter les festivités de sa 20è édition: le duo isérois de nos Mountain Men suivi par l'excellent Donald Ray Johnson, découverte me concernant, dont la superbe voix de baryton a tout simplement conquis l'ensemble du public creusotin! J'y reviendrai en détail plus tard, le temps de charger le matériel filmé, plutôt conséquent...
Mais avant cela, en préambule, mercredi soir, nous avions déjà eu le plaisir de pouvoir écouter Jack Bon nous conter son histoire du Blues.
Avouez que comme entrée en matière, on ne pouvait guère rêver mieux!
C'était à la médiathèque du Creusot, c'était en petit comité, et PG avait entièrement raison, c'était extra!!!
D'autres extraits, pour ceux que cela intéresserait
Part 1
https://www.youtube.com/watch?v=-wCE8Uj--D0
Part 2
https://www.youtube.com/watch?v=b6vUXzlotUw
Part 3
https://www.youtube.com/watch?v=Du2aiY9IpM4
Part 5
https://www.youtube.com/watch?v=cegiGXwIsPs
Part 6
https://www.youtube.com/watch?v=9bUb76V_pmo
Part 7
https://www.youtube.com/watch?v=ejINCE8qUR8
Part8
https://www.youtube.com/watch?v=u10DRG688hs
Part 10
https://www.youtube.com/watch?v=PtDjkkXvZLw
Part 11
https://www.youtube.com/watch?v=HdVIbgmrlPo
Part 12
https://www.youtube.com/watch?v=eViqyAPBJU8
Part 13
https://www.youtube.com/watch?v=kZ-oKqkZvR0
Part 14
https://www.youtube.com/watch?v=oASoAlW2IbU
Part 15
https://www.youtube.com/watch?v=5FOPHlD2FXI
La suite, Moutain Men, ainsi que D.R. Johnson, dès que possible...
Mais avant cela, en préambule, mercredi soir, nous avions déjà eu le plaisir de pouvoir écouter Jack Bon nous conter son histoire du Blues.
Avouez que comme entrée en matière, on ne pouvait guère rêver mieux!
C'était à la médiathèque du Creusot, c'était en petit comité, et PG avait entièrement raison, c'était extra!!!
D'autres extraits, pour ceux que cela intéresserait
Part 1
https://www.youtube.com/watch?v=-wCE8Uj--D0
Part 2
https://www.youtube.com/watch?v=b6vUXzlotUw
Part 3
https://www.youtube.com/watch?v=Du2aiY9IpM4
Part 5
https://www.youtube.com/watch?v=cegiGXwIsPs
Part 6
https://www.youtube.com/watch?v=9bUb76V_pmo
Part 7
https://www.youtube.com/watch?v=ejINCE8qUR8
Part8
https://www.youtube.com/watch?v=u10DRG688hs
Part 10
https://www.youtube.com/watch?v=PtDjkkXvZLw
Part 11
https://www.youtube.com/watch?v=HdVIbgmrlPo
Part 12
https://www.youtube.com/watch?v=eViqyAPBJU8
Part 13
https://www.youtube.com/watch?v=kZ-oKqkZvR0
Part 14
https://www.youtube.com/watch?v=oASoAlW2IbU
Part 15
https://www.youtube.com/watch?v=5FOPHlD2FXI
La suite, Moutain Men, ainsi que D.R. Johnson, dès que possible...
pas tout regardé mais c'est un excellent conteur ce Jack Bon
Oui Jungle , et puis sympa avec ça, Mister Jack Bon!
Pas du genre à abréger le contact sous prétexte qu'il a plein de CD à fourguer...
... Côté 'Jardin', Jeudi dernier, en ce début de festival creusotin, on a pu écouter Gaëtan et les Blues Boys
...Et puis, sur la grande scène du Creusot, ce même Jeudi soir, les Mountain Men étaient donc à l'affiche
Chouette set du duo isérois, comme à l'habitude, dirais-je presque, si ce n'est que le tandem joue désormais dans la cour des grands...
...et semble donc pour l'occasion adopter une mise en scène un brin trop appuyée, limite caricaturale (genre le candide lunaire d'un côté -Iano- et de l'autre, Mr Matt, le fier à bras à qui il ne faut pas en conter, l'ensemble selon une formule qui a jadis amplement fait ses preuves), si bien que le show gagne en professionnalisme là où il perd en spontanéité. D'autant plus dommage que la voix de Matt a encore gagné en puissance et en beauté!
Allez, on va juste convenir que c'est un peu la rançon de la gloire...
... Révélation, côté Donald Ray Johnson, un peu plus tard dans la soirée, disais-je:
Superbe voix chez ce texan qui évolue dans un style mi-Chicago mi-blues californien, avec un phrasé naturel bourré de swing, et une aisance incroyable.
La formation qui l'accompagnait pour l'occasion n'était à l'évidence pas encore tout à fait rodée....
J'ai d'autant plus apprécié que je savais cette soirée la plus blues du festival bourguignon.
Voili voilou, c'est tout pour aujourd'hui, la suite demain...
Pas du genre à abréger le contact sous prétexte qu'il a plein de CD à fourguer...
... Côté 'Jardin', Jeudi dernier, en ce début de festival creusotin, on a pu écouter Gaëtan et les Blues Boys
...Et puis, sur la grande scène du Creusot, ce même Jeudi soir, les Mountain Men étaient donc à l'affiche
Chouette set du duo isérois, comme à l'habitude, dirais-je presque, si ce n'est que le tandem joue désormais dans la cour des grands...
...et semble donc pour l'occasion adopter une mise en scène un brin trop appuyée, limite caricaturale (genre le candide lunaire d'un côté -Iano- et de l'autre, Mr Matt, le fier à bras à qui il ne faut pas en conter, l'ensemble selon une formule qui a jadis amplement fait ses preuves), si bien que le show gagne en professionnalisme là où il perd en spontanéité. D'autant plus dommage que la voix de Matt a encore gagné en puissance et en beauté!
Allez, on va juste convenir que c'est un peu la rançon de la gloire...
... Révélation, côté Donald Ray Johnson, un peu plus tard dans la soirée, disais-je:
Superbe voix chez ce texan qui évolue dans un style mi-Chicago mi-blues californien, avec un phrasé naturel bourré de swing, et une aisance incroyable.
La formation qui l'accompagnait pour l'occasion n'était à l'évidence pas encore tout à fait rodée....
J'ai d'autant plus apprécié que je savais cette soirée la plus blues du festival bourguignon.
Voili voilou, c'est tout pour aujourd'hui, la suite demain...
Super résumé en couleurs, Flo. Merci. Dis donc, les Mountain Men payent, en costard cravate. Il manque encore les lunettes noires ...!!!
Chouette cette Flo, toujours précise et amatrice qui nous fait partager son plaisir.
Je pense les voir (Mountain Men), mais dans un cadre beaucoup plus resserrer et je te dirais quel est la conséquence de la rançon de la gloire...
Je pense les voir (Mountain Men), mais dans un cadre beaucoup plus resserrer et je te dirais quel est la conséquence de la rançon de la gloire...
Tiens, bonne idée, not’ Odé! Ne te prive surtout pas.
Comme je les revois tantôt (ils sont aussi à l’affiche de ‘ Jazz à Vienne’, demain soir), j’en profiterai pour vérifier mon hypothèse…
Alors, pour en revenir à ce ‘Blues en Bourgogne’ 20è édition , la soirée du lendemain (le vendredi 24 juin, donc) avait qq chose de plutôt déconcertant, si tant est que l’on se référait à l’orientation initiale du festival.
Déjà, à la lecture du programme, entre l’intitulé de la veille (‘Blues authentique’) et celui du jour (‘Soirée événement’), il y avait déjà de quoi s’interroger.
Et en effet, en première partie, ce soir-là, le duo ‘so british’ des Two Timers, composé de la pétillante Sarah James et de l’imperturbable Gordon Russell (ex guitariste du Dr Feelgood) n’était guère à la croisée des chemins Rock et Blues, comme précisé sur le fascicule. Nan, du tout!
Je n’ai entendu-là que du folk-rock UK, gentillet certes, mais dont le seul réel attrait néanmoins (en dehors d’un son assez authentique, il est vrai), résidait dans le dynamisme de la chanteuse et percussionniste. Son tempérament de feu, allié à une plastique irréprochable, a ainsi réussi à écarter - de justesse- l’ennui.
Jolie voix, guitare sympa, mais enfin guère plus.
…En deuxième partie, le Jon Lord Blues Project,
(Jon Lord)
m’a également laissé sur ma faim.
Cette formation, composée de vétérans du rock/blues (Jon Lord/ ex clavier du Deep Purple ; Colin Hodgkinson/ ex bassiste du Spencer Davis Group, du P. Butterfield BB, d’A. Korner, Whitesnake ; Zoot Money/ex clavier de Steve Marriott, d’Eric Burdon, etc… ; Pete York / ex batteur du Spencer Davis Group ; Miller Anderson/ exguitariste de Savoy Brown, Chicken Shack, Spencer Davis Group, T Rex… et de Maggie Bell/ ex chanteuse de Stone the Crows) jouait encore une fois bien plus orienté rock seventies que blues.
Il y eût néanmoins qq bons moments, comme celui-ci où Colin Hodgkinson nous fit un morceau à sa façon :
Ou cet autre-là
Un extrait avec Maggie Bell au chant, cette fois :
Ou encore cette reprise du bien connu ’I’m a man’ où Miller Anderson
officiait également aux vocaux:
C’est dire si, pour ma part, j’étais impatiente à l'idée d’écouter nos frenchies, les Malted Milk, le lendemain…
Comme je les revois tantôt (ils sont aussi à l’affiche de ‘ Jazz à Vienne’, demain soir), j’en profiterai pour vérifier mon hypothèse…
Alors, pour en revenir à ce ‘Blues en Bourgogne’ 20è édition , la soirée du lendemain (le vendredi 24 juin, donc) avait qq chose de plutôt déconcertant, si tant est que l’on se référait à l’orientation initiale du festival.
Déjà, à la lecture du programme, entre l’intitulé de la veille (‘Blues authentique’) et celui du jour (‘Soirée événement’), il y avait déjà de quoi s’interroger.
Et en effet, en première partie, ce soir-là, le duo ‘so british’ des Two Timers, composé de la pétillante Sarah James et de l’imperturbable Gordon Russell (ex guitariste du Dr Feelgood) n’était guère à la croisée des chemins Rock et Blues, comme précisé sur le fascicule. Nan, du tout!
Je n’ai entendu-là que du folk-rock UK, gentillet certes, mais dont le seul réel attrait néanmoins (en dehors d’un son assez authentique, il est vrai), résidait dans le dynamisme de la chanteuse et percussionniste. Son tempérament de feu, allié à une plastique irréprochable, a ainsi réussi à écarter - de justesse- l’ennui.
Jolie voix, guitare sympa, mais enfin guère plus.
…En deuxième partie, le Jon Lord Blues Project,
(Jon Lord)
m’a également laissé sur ma faim.
Cette formation, composée de vétérans du rock/blues (Jon Lord/ ex clavier du Deep Purple ; Colin Hodgkinson/ ex bassiste du Spencer Davis Group, du P. Butterfield BB, d’A. Korner, Whitesnake ; Zoot Money/ex clavier de Steve Marriott, d’Eric Burdon, etc… ; Pete York / ex batteur du Spencer Davis Group ; Miller Anderson/ exguitariste de Savoy Brown, Chicken Shack, Spencer Davis Group, T Rex… et de Maggie Bell/ ex chanteuse de Stone the Crows) jouait encore une fois bien plus orienté rock seventies que blues.
Il y eût néanmoins qq bons moments, comme celui-ci où Colin Hodgkinson nous fit un morceau à sa façon :
Ou cet autre-là
Un extrait avec Maggie Bell au chant, cette fois :
Ou encore cette reprise du bien connu ’I’m a man’ où Miller Anderson
officiait également aux vocaux:
C’est dire si, pour ma part, j’étais impatiente à l'idée d’écouter nos frenchies, les Malted Milk, le lendemain…
Et voila, je te sens un brin déçue par ce festival de "blues" hé oui, il ne suffit pas d'empiler des ex- Burdon, spencer ou savoy pour faire un super groupe de Blues, en plus on en parle plus beaucoup des super groupe, tu te souviens ?
Tu devrais plutôt voir du coté organisation, ils ont peut être une petite place pour toi......
Tu devrais plutôt voir du coté organisation, ils ont peut être une petite place pour toi......
Old_Debris a écrit:
Tu devrais plutôt voir du coté organisation, ils ont peut être une petite place pour toi......
Ah mais oui, mais non, ça n'irai pas du tout
Si not'Flo se mêle d'organisation, on va perdre notre Envoyée (très) Spéciale sur les festivals
Et qui c'est qui va nous pondre des CR de cette qualité, hein ?
D'ailleurs je propose de la nommer Rédac'Chef de la gazette de Bluesland
Trêve de plaisanteries, merci Flo de nous faire partager tout ça, même si tu es dubitative sur certaines prestations, ça nous met tout de même dans l'ambiance
Eh Beh, Floflo, quel boulot! Je n'ai pas encore eu le temps de tout visionner, mais je te remercie de nous faire partager tout celà.
@+
@+
Merci pour vos petits mots d'encouragement, les copinous!
Ah la la, j’aimerais trop!!! (bah, il est toujours permis de rêver? –rire-)
D’un autre côté, on peut aussi comprendre les difficultés des organisateurs à renouveler, chaque nouvelle saison, un plateau cent pour cent blues…
De fait, Dame Renée et Laurent Millet paraissaient déjà jubiler d’avoir pu nous offrir celui-ci.
…Samedi 25 juin, les nantais de Malted Milk
étaient donc à l’affiche, et ça tombait bien : une envie de bouger me démangeait d’autant plus que la soirée précédente m’en avait définitivement privée.
D’une part, le registre musical de la veille ne s’y prêtait guère. Et de l’autre, les spectateurs assis étaient tellement collés aux rambardes de sécurité qu’il était vain de songer s’en approcher.
Public majoritairement assis, donc (et d’ailleurs essentiellement quinqua/sexa, ceci expliquant peut-être cela?) ce qui a toujours le désagrément de casser l’ambiance.
L’an dernier, le parterre de chaises était déjà installé, et positionné en retrait, laissant ainsi la place à une avant- scène ‘debout’ conséquente.
En revanche, cette année, les sièges étant encore empilés à l’ouverture des portes, chacun eut l’opportunité de disposer le sien à sa guise. D’où l’abus de certains, évidemment.
Du coup, nulle possibilité de filmer autrement qu’en zoomant au maximum, ni de danser autrement que très en arrière, à savoir juste devant les consoles de mixages.
On sentait Arnaud Fradin, le chanteur et guitariste du Malted Milk,
navré d’un tel immobilisme, et ce n’est pourtant pas faute de nous avoir encouragé à nous mouvoir.
C’est vrai, quoi, écouter du funk vissé à son siège semble tout de même assez incongru! Mais voilà, peu nombreux furent ceux qui jugèrent opportun de se lever…
Epatant set, en tout cas!
L’ajout d’une petite section cuivre donne en effet une nouvelle dimension à la soul funky de cette formation, d’autant que les deux souffleurs ont su savamment doser chacune de leurs interventions!
Parmi les titres que nous avons eu le plaisir d’écouter ce soir-là, une bonne majorité des titres de leur album ’Sweet soul blues’ ont été joués, y compris l’excellent ’Hang in on’, ainsi que ceux présents sur leur nouvel EP ’Soul of a woman’ dont le morceau ‘Brand new Thing’
A noter qu’à l’inverse des autres formations présentes ces cinq derniers jours, lesquelles présentaient leurs récentes productions à prix tout doux, les Malted Milk n’ont pas joué le jeu sympathique de la promo CD festivalière, et ça c’est moins cool de leur part…
Bref… Petit extrait de basse saisi à la volée en conclusion de cette première partie
…A l’occasion du deuxième set de la soirée, la foule s’est faite plus dense.
Le power trio Hundred Seventy Split
avait en effet drainé dans son sillage un public déjà plus vert, le jeu très branché du guitariste Joe Gooch ayant, il est vrai, de quoi l’attirer.
Et pourtant, le bassiste du groupe (Leo Lyons)
n’a , quant à lui, rien d’un nouveau prodige, puisqu’il fut l’un des membres fondateurs du Ten Years After. A le voir se démener comme un beau diable, difficile de nier qu’il a su conserver l’énergie de ses lointains débuts!
Le registre du Hundred Seventy Split reste cependant toujours orienté rock seventies, rythmique d’une puissance assez phénoménale à l’appui (damned, nos tympans s’en souviennent encore )!!!
Gros gros son , dont l’intensité était hélas délicate à restituer à l’aide d’un matériel sommaire, comme vous pourrez le constater:
Moui, hein? ça sature grave!…
Qu’en conséquence de ce high voltage, le public ‘senior’ se soit progressivement clairsemé n’est pas si étonnant…
Juste un aperçu du HSS, en mode soft, pourtant:
En résumé, cette soirée, somme toute excellente, a déjà eu le mérite de nous offrir un éventail musical aussi varié qu’actuel!
Old_Debris a écrit:
Tu devrais plutôt voir du coté organisation, ils ont peut être une petite place pour toi......
Ah la la, j’aimerais trop!!! (bah, il est toujours permis de rêver? –rire-)
D’un autre côté, on peut aussi comprendre les difficultés des organisateurs à renouveler, chaque nouvelle saison, un plateau cent pour cent blues…
De fait, Dame Renée et Laurent Millet paraissaient déjà jubiler d’avoir pu nous offrir celui-ci.
…Samedi 25 juin, les nantais de Malted Milk
étaient donc à l’affiche, et ça tombait bien : une envie de bouger me démangeait d’autant plus que la soirée précédente m’en avait définitivement privée.
D’une part, le registre musical de la veille ne s’y prêtait guère. Et de l’autre, les spectateurs assis étaient tellement collés aux rambardes de sécurité qu’il était vain de songer s’en approcher.
Public majoritairement assis, donc (et d’ailleurs essentiellement quinqua/sexa, ceci expliquant peut-être cela?) ce qui a toujours le désagrément de casser l’ambiance.
L’an dernier, le parterre de chaises était déjà installé, et positionné en retrait, laissant ainsi la place à une avant- scène ‘debout’ conséquente.
En revanche, cette année, les sièges étant encore empilés à l’ouverture des portes, chacun eut l’opportunité de disposer le sien à sa guise. D’où l’abus de certains, évidemment.
Du coup, nulle possibilité de filmer autrement qu’en zoomant au maximum, ni de danser autrement que très en arrière, à savoir juste devant les consoles de mixages.
On sentait Arnaud Fradin, le chanteur et guitariste du Malted Milk,
navré d’un tel immobilisme, et ce n’est pourtant pas faute de nous avoir encouragé à nous mouvoir.
C’est vrai, quoi, écouter du funk vissé à son siège semble tout de même assez incongru! Mais voilà, peu nombreux furent ceux qui jugèrent opportun de se lever…
Epatant set, en tout cas!
L’ajout d’une petite section cuivre donne en effet une nouvelle dimension à la soul funky de cette formation, d’autant que les deux souffleurs ont su savamment doser chacune de leurs interventions!
Parmi les titres que nous avons eu le plaisir d’écouter ce soir-là, une bonne majorité des titres de leur album ’Sweet soul blues’ ont été joués, y compris l’excellent ’Hang in on’, ainsi que ceux présents sur leur nouvel EP ’Soul of a woman’ dont le morceau ‘Brand new Thing’
A noter qu’à l’inverse des autres formations présentes ces cinq derniers jours, lesquelles présentaient leurs récentes productions à prix tout doux, les Malted Milk n’ont pas joué le jeu sympathique de la promo CD festivalière, et ça c’est moins cool de leur part…
Bref… Petit extrait de basse saisi à la volée en conclusion de cette première partie
…A l’occasion du deuxième set de la soirée, la foule s’est faite plus dense.
Le power trio Hundred Seventy Split
avait en effet drainé dans son sillage un public déjà plus vert, le jeu très branché du guitariste Joe Gooch ayant, il est vrai, de quoi l’attirer.
Et pourtant, le bassiste du groupe (Leo Lyons)
n’a , quant à lui, rien d’un nouveau prodige, puisqu’il fut l’un des membres fondateurs du Ten Years After. A le voir se démener comme un beau diable, difficile de nier qu’il a su conserver l’énergie de ses lointains débuts!
Le registre du Hundred Seventy Split reste cependant toujours orienté rock seventies, rythmique d’une puissance assez phénoménale à l’appui (damned, nos tympans s’en souviennent encore )!!!
Gros gros son , dont l’intensité était hélas délicate à restituer à l’aide d’un matériel sommaire, comme vous pourrez le constater:
Moui, hein? ça sature grave!…
Qu’en conséquence de ce high voltage, le public ‘senior’ se soit progressivement clairsemé n’est pas si étonnant…
Juste un aperçu du HSS, en mode soft, pourtant:
En résumé, cette soirée, somme toute excellente, a déjà eu le mérite de nous offrir un éventail musical aussi varié qu’actuel!
Et enfin, en clôture de ce ‘Blues en Bourgogne’ (Dimanche 26 Juin), la soirée était annoncée ‘British Blues’.
Rien qu’à cette appellation, une légitime méfiance m’avait gagnée – que voulez-vous, "chat échaudé craint l’eau froide " – d’autant que la scène était exclusivement consacrée à une parfaite inconnue, du moins pour la plupart d’entre nous, y compris des responsables du festival:
Miss Deborah Bonham.
Evidemment, à défaut du prénom, le patronyme n’était pas sans évoquer une figure familière chez tout passionné du Zeppelin, et j’imagine que la programmation avait également misé son va-tout sur lui, puisqu’en guise d’introduction, et une fois précisés les liens de parenté qui unissaient la chanteuse avec feu le batteur du plus célèbre groupe de Hard Rock de tous les temps, les deux principaux organisateurs furent unanimes: les essais ‘balance’ de Miss Bonham les avaient littéralement scotchés.
Alors si, concernant la mouvance musicale dans laquelle la britannique officie, le terme ‘blues’ était encore une fois galvaudé, il n’en demeure pas moins que dès l’amorce du set, nous avons, à notre tour, tous été charmés.
Deborah, dont c’était ici le premier passage français, possède déjà un timbre de voix très intéressant (à mi-chemin entre celui de Bonnie Tyler et celui de Janis Joplin, pour situer…) et d’une belle ampleur!
La jeune femme se donne vraiment à fond, d’où beaucoup d’émotions à la clef.
Il y a chez elle une ferveur qui séduit d’emblée, et surtout, cette sincérité, dénuée du moindre artifice, laquelle, à mon sens, signe le portrait d’une artiste authentique.
Enthousiasmée par la qualité de sa prestation, située à des années lumière de toute notion de showbiz, je m’aperçois avoir peu de vidéo à vous proposer, désolée…
Mis à part celle-ci, un réflexe suite aux premières notes d’intro du morceau, et que vous n’aurez, je pense, aucun mal à reconnaître :
Oui, vraiment, Deborah Bonham a su toucher les cœurs, de sorte que les standing ovations furent nombreuses et les rappels doubles honorés.
Grand merci à elle, qui ne se décidait pas plus à nous quitter que nous à la laisser filer.
Et encore bravo!!!
Voilà encore une belle découverte , doublée d’un grand moment de partage!
Rien qu’à cette appellation, une légitime méfiance m’avait gagnée – que voulez-vous, "chat échaudé craint l’eau froide " – d’autant que la scène était exclusivement consacrée à une parfaite inconnue, du moins pour la plupart d’entre nous, y compris des responsables du festival:
Miss Deborah Bonham.
Evidemment, à défaut du prénom, le patronyme n’était pas sans évoquer une figure familière chez tout passionné du Zeppelin, et j’imagine que la programmation avait également misé son va-tout sur lui, puisqu’en guise d’introduction, et une fois précisés les liens de parenté qui unissaient la chanteuse avec feu le batteur du plus célèbre groupe de Hard Rock de tous les temps, les deux principaux organisateurs furent unanimes: les essais ‘balance’ de Miss Bonham les avaient littéralement scotchés.
Alors si, concernant la mouvance musicale dans laquelle la britannique officie, le terme ‘blues’ était encore une fois galvaudé, il n’en demeure pas moins que dès l’amorce du set, nous avons, à notre tour, tous été charmés.
Deborah, dont c’était ici le premier passage français, possède déjà un timbre de voix très intéressant (à mi-chemin entre celui de Bonnie Tyler et celui de Janis Joplin, pour situer…) et d’une belle ampleur!
La jeune femme se donne vraiment à fond, d’où beaucoup d’émotions à la clef.
Il y a chez elle une ferveur qui séduit d’emblée, et surtout, cette sincérité, dénuée du moindre artifice, laquelle, à mon sens, signe le portrait d’une artiste authentique.
Enthousiasmée par la qualité de sa prestation, située à des années lumière de toute notion de showbiz, je m’aperçois avoir peu de vidéo à vous proposer, désolée…
Mis à part celle-ci, un réflexe suite aux premières notes d’intro du morceau, et que vous n’aurez, je pense, aucun mal à reconnaître :
Oui, vraiment, Deborah Bonham a su toucher les cœurs, de sorte que les standing ovations furent nombreuses et les rappels doubles honorés.
Grand merci à elle, qui ne se décidait pas plus à nous quitter que nous à la laisser filer.
Et encore bravo!!!
Voilà encore une belle découverte , doublée d’un grand moment de partage!
Merci Flo pour ce compte rendu, et merci pour les vidéos, je me replonge avec grand plaisir dans ce festival qui restera un très bon souvenir .
Comme tu dis en préambule ( ), Jack Bon était extra ! Il parle bien, il raconte bien et avec humour l'histoire du blues . De plus c'est un super guitariste et un très bon chanteur . Le festival de Blues en Bourgogne démarrai fort !
Le jeudi soir, j'ai beaucoup aimé la prestation des Mountain Men, ils ont du talent, c'est indéniable ! Mais bon, il faut qu'ils fassent gaffe quand même à ne pas trop se prendre au sérieux, le show est en place, trop en place ! ça manque de naturel, j'en ai eût confirmation à jazz à Vienne, comme déjà lu ailleurs, ils n'avaient pas changé une virgule . Il faut qu'ils prennent des vacances et qu'ils redescendent un peu ... (super concert quand même, mais qui aime bien ...).
Après, il y avait Donald Ray Johnson, j'ai adoré ! Quelle classe le bonhomme ! 40 ans de carrière et je ne le découvre que maintenant ! Son dernier album est excellent .
Vendredi, j'ai apprécié sans plus les Two Timers . Sacré personnage quand même que ce p'tit bout de femme qu'est Sarah James, une énergie, un caractère, une présence ... M'enfin, ça suffit pas ...
J'ai bien aimé Jon Lord Blues Project (sans plus là encore), de supers musiciens mais qui ne forment pas véritablement un groupe . Mention spéciale au bassiste pour son walkin' blues, au batteur pour son solo démentiel et au clavier/choriste pour sa voix ...
Samedi, Malted Milk, extra ! De la soul/funk pour passer un très bon moment ! Super concert !
Hundred Seventy Split ensuite . Des légendes (ex 10 years After), un gros son (trop pour mes petites oreilles, j'ai dû prendre mes distances tellement c'était fort), du talent, mais c'était pas vraiment mon trip, trop speed pour moi ...
Dimanche, Deborah Bonham, encore une découverte . Une chanteuse avec un coffre incroyable . Il lui a fallu 1 morceau ou 2 pour se chauffer, mais après c'était tout bon ! Magnifique, pleine de sensibilité, de sincérité, de simplicité ... Très beau concert ! C'était pas du blues, mais qu'est-ce que c'était bon !!!
En résumé, pas beaucoup de blues dans ce festival "Blues en Bourgogne" mais de très bons concerts quand même !
C'était les 20 ans du festival, je lui souhaite encore au moins la même chose .
Comme tu dis en préambule ( ), Jack Bon était extra ! Il parle bien, il raconte bien et avec humour l'histoire du blues . De plus c'est un super guitariste et un très bon chanteur . Le festival de Blues en Bourgogne démarrai fort !
Le jeudi soir, j'ai beaucoup aimé la prestation des Mountain Men, ils ont du talent, c'est indéniable ! Mais bon, il faut qu'ils fassent gaffe quand même à ne pas trop se prendre au sérieux, le show est en place, trop en place ! ça manque de naturel, j'en ai eût confirmation à jazz à Vienne, comme déjà lu ailleurs, ils n'avaient pas changé une virgule . Il faut qu'ils prennent des vacances et qu'ils redescendent un peu ... (super concert quand même, mais qui aime bien ...).
Après, il y avait Donald Ray Johnson, j'ai adoré ! Quelle classe le bonhomme ! 40 ans de carrière et je ne le découvre que maintenant ! Son dernier album est excellent .
Vendredi, j'ai apprécié sans plus les Two Timers . Sacré personnage quand même que ce p'tit bout de femme qu'est Sarah James, une énergie, un caractère, une présence ... M'enfin, ça suffit pas ...
J'ai bien aimé Jon Lord Blues Project (sans plus là encore), de supers musiciens mais qui ne forment pas véritablement un groupe . Mention spéciale au bassiste pour son walkin' blues, au batteur pour son solo démentiel et au clavier/choriste pour sa voix ...
Samedi, Malted Milk, extra ! De la soul/funk pour passer un très bon moment ! Super concert !
Hundred Seventy Split ensuite . Des légendes (ex 10 years After), un gros son (trop pour mes petites oreilles, j'ai dû prendre mes distances tellement c'était fort), du talent, mais c'était pas vraiment mon trip, trop speed pour moi ...
Dimanche, Deborah Bonham, encore une découverte . Une chanteuse avec un coffre incroyable . Il lui a fallu 1 morceau ou 2 pour se chauffer, mais après c'était tout bon ! Magnifique, pleine de sensibilité, de sincérité, de simplicité ... Très beau concert ! C'était pas du blues, mais qu'est-ce que c'était bon !!!
En résumé, pas beaucoup de blues dans ce festival "Blues en Bourgogne" mais de très bons concerts quand même !
C'était les 20 ans du festival, je lui souhaite encore au moins la même chose .
Oublié de mentionner un jeune groupe (stéphanois, d'après ce que j'ai cru comprendre) en scène off, côté 'Jardin', le dernier jour du festival:
Devil Jo & The Back Door Men
dont le registre musical oscille entre blues, doom, stoner, psyché et même funk. Larges influences, donc.
Très très gros son encore chez eux, hyper saturé, tant et si bien que l'extrait filmé ne rendra encore une fois pas honneur à leurs qualités d'interprétation:
Mais vous pouvez les retrouver sur leur myspace: http://www.myspace.com/deviljothebackdoormen
où ils s'avèrent beaucoup, mais alors beaucoup plus sages qu'en public!
Le seul petit reproche que je formulerais concerne la chanteuse, excellente au demeurant, et dotée d'une vraie personnalité (sa présence scénique l'atteste également): un brin de vernis en matière de langage (pour le moins assez zone actuellement) lui fait malgré tout défaut. Si elle parvient à modifier un tant soit peu ces écarts-là, son image personnelle s'en trouvera infiniment grandie.
En tout cas, pour ma part, grosse impression générale concernant cette formation, j'ai beaucoup apprécié!
Et ils méritent bien quelques encouragements!!!
Tout à fait d'accord pour Devil Jo and the Back Door Men !
Une parfaite maîtrise du son, des qualités technique, mélodique, un certain charisme aussi, c'était un des très bons moments de Blues en Bourgogne !
Une parfaite maîtrise du son, des qualités technique, mélodique, un certain charisme aussi, c'était un des très bons moments de Blues en Bourgogne !
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