Hop Wilson
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Hop Wilson
Hop Wilson
Un moment que l’envie de vous parler de ce texan trop méconnu me démange, aussi profitant d’une fin d'après-midi hélas encore bien maussade, je vais tenter de m’acquitter de ce projet, sans cesse repoussé aux calendes grecques.
Parmi les slidistes qui ont utilisé la steel guitar comme instrument d’expression, et plus précisément parmi ceux qui ont fait les beaux jours du Texas Blues des 50’s 60’s, il n’est, à tort, pas le plus évoqué, et c’est bien dommage, parce que son jeu est d’une belle finesse sans être pour autant alambiqué à outrance.
Et pour cause, Hardin Wilson était avant tout un bluesman!
Ainsi, tout en restant dans la tradition des grandes figures afro américaines du blues texan, évidemment en mode électrifié, il s’est également inspiré de sonorités plus western, si prisées par la population blanche alentour. Il en ressort un jeu à la fois puissant et coulé, mais toujours foncièrement blues dans l’essence.
Peu de documents disponibles le concernant (et encore moins de clichés!), malheureusement, juste quelques notes et commentaires succincts parsèment sa maigre discographie.
En les recoupant, son profil, tout comme sa bio, ne peuvent être brossés que de façon très sommaire.
Pour autant, en voici quelques éléments essentiels:
Hardin ‘Hop’ Wilson naît en 1927 à Grapeland (Texas), une petite bourgade située à qq kms au nord de Crockett, dans le comté de Houston.
Très tôt, il se met à la guitare. Il achète d’ailleurs sa première à l’âge de 12 ans.
Mais il joue aussi de l’harmonica, sans arrêt, ce qui lui vaut son sobriquet, ‘Hop’, dérivé de ‘Harp’. Plus tard, celui-ci évoluera en ‘Popa Hop’ lorsque, courant 50’s, il tournera à travers le Sud.
Mais avant cela, c’est dans les années 40 qu’il gagne Houston.
Et c’est là qu’il reçoit sa première console steel guitar 8 cordes (sans pédale), pour son 18è anniversaire.
Avec elle, il commence à se produire dans les clubs et autres juke-joints locaux.
Salmon Lake – Grapeland (Tx)
Interrompu presque aussitôt dans sa lancée, pour aller grossir les rangs de l’armée US, à la toute fin du deuxième conflit mondial, il poursuit néanmoins, aussitôt libéré de ses obligations militaires, sa carrière de musicien.
Le début des années 50 le voit travailler sur Houston comme bluesman à plein temps.
Vers la fin des fifties, il intègre la formation du batteur et chanteur 'King Ivory' Lee Semien.
Ensemble, ils enregistrent plusieurs plages pour Goldband Records à Lake Charles en 1957, puis aux studios ACA de Houston pour Ivory Records
Leur répertoire est alors varié. Ils revisitent aussi bien les standards blues comme ’Broke ‘n’ hungry’ ou ‘My woman has a black cat bone’ que des nouveautés un brin plus sauvages, telles ’Rockin’ in the coconuts ’.
Ou encore, dans une veine plus western swing, un air comme ’Toot toot Tootsie goodbye’, registre en vogue et dont les formations texanes de l’époque (blanches, elles aussi) usaient et abusaient.
S’y greffent également quelques instrumentaux particulièrement dansant comme b][ ‘Dance to it’[/b] ou ’Why do you twist’.
A noter que Hop ne mènera ses propres sessions que de 1960 à fin 61, suite au contrat signé avec le label houstonien Ivory Records.
Ce bref épisode passé, Wilson se contentera de se produire dans les divers clubs et bars de Houston, et ce, jusqu’à son décès, en 1975.
Houston 1967 - (Sur ce cliché, en partant de l’extrême gauche, DC Bender, et probablement Hop Wilson, de profil)
D’après ce que j’ai pu lire, parmi le petit nombre de critiques passionnés, quelques uns s’accordent à lui reconnaître une puissance d’interprétation digne d’Elmore James, certains allant même jusqu’à prétendre que la touche un brin plus ‘atmosphérique’ ajoutée par Hop faisait peut-être défaut au maître chicagoan.
Pour ma part, je le trouve moins ‘incisif’ qu’Elmore, l’utilisation steel guitare par elle-même n’y étant pas étrangère. En effet, outre ses diverses influences, c’est probablement grâce à la richesse mélodique de l’instrument qu’il a pu imprimer sa marque personnelle, tout en restant profondément blues dans l’essence.
Cette signature particulière aurait même eu un impact sur le jeu de Johnny Winter, comme sur celui de Jimmie Vaughan.
Ronnie Wood le cite aussi parmi ses sources d’inspiration.
Même Albert Collins semble également se souvenir de lui.
Ajouté à cet exquis sens du glissé, Hop Wilson possédait en outre un timbre de voix fort agréable, parfaitement accordé aux différentes tonalités de son jeu, ainsi qu’à ses multiples registres. De fait, il apparaît autant à l’aise au chant sur les slow blues que sur les thèmes rythmiquement plus vifs.
Aussi, pour peu qu’il vous soit encore inconnu, le découvrir pourrait bien constituer une agréable surprise…
* Qq repères discographiques:
(’Houston ghetto blues’ – 18 titres enregistrés entre 1960 & 61)
où l’on peut retrouver Hop à la steel et aux vocaux (sauf 2 titres sur lesquels Ivory Lee prend le relais chant) , accompagné sur la totalité des titres par Elmore Nixon (piano) & ‘Ivory’ Lee Siemen (drums) et seulement sur certains d’entre eux par Pete Douglas (guitar) & Slim Parker (basse) comme musiciens dûment identifiés.
Selon moi, le meilleur des deux albums que j’ai écoutés!
(’Blues with friends at Goldband’ – gravé en 1986)
dont 6 titres interprétés par Hop Wilson (vocaux et slide) avec son compagnon d’époque, ‘Ivory’ Lee, et ‘Ice Water’ Jones à la basse. Et puis d’un autre côté, six autres morceaux (qui n’ont d’ailleurs rien en commun avec le style particulier de Wilson) respectivement déclinés par Lonnie Brooks ( ‘Guitar Jr’ à l’époque), Big Chenier, Tal Miller& Left Hand Charlie
Enfin, ces deux albums-là:
(’Hop Wilson & his buddies/ Steel guitar flash!’ - estampillé 1958 – 29 titres)
Avec, en guests vocaux, Fenton Robinson, Larry Davis & ‘King Ivory’ Lee.
(’21 giant blues’ – Vol 14)
* Qq extraits vidéo …
’Merry Christmas Darling’ (take1)
’My woman has a black cat bone’
’I’m a stranger’
’Rockin’ with Hop’
’Need your love to keep me warm’
’Broke ‘n’ Hungry’
’Rockin’ in the coconuts’ (vocaux: ‘Ivory’ Lee Siemen)
…Et vous en saurez autant que moi à son sujet!
Hop(e) you enjoy…
Un moment que l’envie de vous parler de ce texan trop méconnu me démange, aussi profitant d’une fin d'après-midi hélas encore bien maussade, je vais tenter de m’acquitter de ce projet, sans cesse repoussé aux calendes grecques.
Parmi les slidistes qui ont utilisé la steel guitar comme instrument d’expression, et plus précisément parmi ceux qui ont fait les beaux jours du Texas Blues des 50’s 60’s, il n’est, à tort, pas le plus évoqué, et c’est bien dommage, parce que son jeu est d’une belle finesse sans être pour autant alambiqué à outrance.
Et pour cause, Hardin Wilson était avant tout un bluesman!
Ainsi, tout en restant dans la tradition des grandes figures afro américaines du blues texan, évidemment en mode électrifié, il s’est également inspiré de sonorités plus western, si prisées par la population blanche alentour. Il en ressort un jeu à la fois puissant et coulé, mais toujours foncièrement blues dans l’essence.
Peu de documents disponibles le concernant (et encore moins de clichés!), malheureusement, juste quelques notes et commentaires succincts parsèment sa maigre discographie.
En les recoupant, son profil, tout comme sa bio, ne peuvent être brossés que de façon très sommaire.
Pour autant, en voici quelques éléments essentiels:
Hardin ‘Hop’ Wilson naît en 1927 à Grapeland (Texas), une petite bourgade située à qq kms au nord de Crockett, dans le comté de Houston.
Très tôt, il se met à la guitare. Il achète d’ailleurs sa première à l’âge de 12 ans.
Mais il joue aussi de l’harmonica, sans arrêt, ce qui lui vaut son sobriquet, ‘Hop’, dérivé de ‘Harp’. Plus tard, celui-ci évoluera en ‘Popa Hop’ lorsque, courant 50’s, il tournera à travers le Sud.
Mais avant cela, c’est dans les années 40 qu’il gagne Houston.
Et c’est là qu’il reçoit sa première console steel guitar 8 cordes (sans pédale), pour son 18è anniversaire.
Avec elle, il commence à se produire dans les clubs et autres juke-joints locaux.
Salmon Lake – Grapeland (Tx)
Interrompu presque aussitôt dans sa lancée, pour aller grossir les rangs de l’armée US, à la toute fin du deuxième conflit mondial, il poursuit néanmoins, aussitôt libéré de ses obligations militaires, sa carrière de musicien.
Le début des années 50 le voit travailler sur Houston comme bluesman à plein temps.
Vers la fin des fifties, il intègre la formation du batteur et chanteur 'King Ivory' Lee Semien.
Ensemble, ils enregistrent plusieurs plages pour Goldband Records à Lake Charles en 1957, puis aux studios ACA de Houston pour Ivory Records
Leur répertoire est alors varié. Ils revisitent aussi bien les standards blues comme ’Broke ‘n’ hungry’ ou ‘My woman has a black cat bone’ que des nouveautés un brin plus sauvages, telles ’Rockin’ in the coconuts ’.
Ou encore, dans une veine plus western swing, un air comme ’Toot toot Tootsie goodbye’, registre en vogue et dont les formations texanes de l’époque (blanches, elles aussi) usaient et abusaient.
S’y greffent également quelques instrumentaux particulièrement dansant comme b][ ‘Dance to it’[/b] ou ’Why do you twist’.
A noter que Hop ne mènera ses propres sessions que de 1960 à fin 61, suite au contrat signé avec le label houstonien Ivory Records.
Ce bref épisode passé, Wilson se contentera de se produire dans les divers clubs et bars de Houston, et ce, jusqu’à son décès, en 1975.
Houston 1967 - (Sur ce cliché, en partant de l’extrême gauche, DC Bender, et probablement Hop Wilson, de profil)
D’après ce que j’ai pu lire, parmi le petit nombre de critiques passionnés, quelques uns s’accordent à lui reconnaître une puissance d’interprétation digne d’Elmore James, certains allant même jusqu’à prétendre que la touche un brin plus ‘atmosphérique’ ajoutée par Hop faisait peut-être défaut au maître chicagoan.
Pour ma part, je le trouve moins ‘incisif’ qu’Elmore, l’utilisation steel guitare par elle-même n’y étant pas étrangère. En effet, outre ses diverses influences, c’est probablement grâce à la richesse mélodique de l’instrument qu’il a pu imprimer sa marque personnelle, tout en restant profondément blues dans l’essence.
Cette signature particulière aurait même eu un impact sur le jeu de Johnny Winter, comme sur celui de Jimmie Vaughan.
Ronnie Wood le cite aussi parmi ses sources d’inspiration.
Même Albert Collins semble également se souvenir de lui.
Ajouté à cet exquis sens du glissé, Hop Wilson possédait en outre un timbre de voix fort agréable, parfaitement accordé aux différentes tonalités de son jeu, ainsi qu’à ses multiples registres. De fait, il apparaît autant à l’aise au chant sur les slow blues que sur les thèmes rythmiquement plus vifs.
Aussi, pour peu qu’il vous soit encore inconnu, le découvrir pourrait bien constituer une agréable surprise…
* Qq repères discographiques:
(’Houston ghetto blues’ – 18 titres enregistrés entre 1960 & 61)
où l’on peut retrouver Hop à la steel et aux vocaux (sauf 2 titres sur lesquels Ivory Lee prend le relais chant) , accompagné sur la totalité des titres par Elmore Nixon (piano) & ‘Ivory’ Lee Siemen (drums) et seulement sur certains d’entre eux par Pete Douglas (guitar) & Slim Parker (basse) comme musiciens dûment identifiés.
Selon moi, le meilleur des deux albums que j’ai écoutés!
(’Blues with friends at Goldband’ – gravé en 1986)
dont 6 titres interprétés par Hop Wilson (vocaux et slide) avec son compagnon d’époque, ‘Ivory’ Lee, et ‘Ice Water’ Jones à la basse. Et puis d’un autre côté, six autres morceaux (qui n’ont d’ailleurs rien en commun avec le style particulier de Wilson) respectivement déclinés par Lonnie Brooks ( ‘Guitar Jr’ à l’époque), Big Chenier, Tal Miller& Left Hand Charlie
Enfin, ces deux albums-là:
(’Hop Wilson & his buddies/ Steel guitar flash!’ - estampillé 1958 – 29 titres)
Avec, en guests vocaux, Fenton Robinson, Larry Davis & ‘King Ivory’ Lee.
(’21 giant blues’ – Vol 14)
* Qq extraits vidéo …
’Merry Christmas Darling’ (take1)
’My woman has a black cat bone’
’I’m a stranger’
’Rockin’ with Hop’
’Need your love to keep me warm’
’Broke ‘n’ Hungry’
’Rockin’ in the coconuts’ (vocaux: ‘Ivory’ Lee Siemen)
…Et vous en saurez autant que moi à son sujet!
Hop(e) you enjoy…
Flovia- The voice of Bluesland
- Nombre de messages : 7510
Age : 66
Localisation : Dordogne
Date d'inscription : 19/03/2009
Re: Hop Wilson
Merci Flo pour cette bio !
Belle découverte pour moi que ce bluesman que je ne connaissais que très vaguement de nom... Je suis d'accord avec toi que le talent de Hop Wilson mériterait une notoriété plus grande !
Superbe voix ample et claire, jeu très blues de steel guitar, le bonhomme avait beaucoup d'atouts dans son jeu et devait jouir localement d'une grande réputation. Bon il n'est pas toujours très régulier sur le nombre de mesures (quand même pas comme Lightnin' Hopkins mais presque ), mais comme basse et piano suvent derrière, pas de problème... et puis c'est du blues hein...
Belle découverte pour moi que ce bluesman que je ne connaissais que très vaguement de nom... Je suis d'accord avec toi que le talent de Hop Wilson mériterait une notoriété plus grande !
Superbe voix ample et claire, jeu très blues de steel guitar, le bonhomme avait beaucoup d'atouts dans son jeu et devait jouir localement d'une grande réputation. Bon il n'est pas toujours très régulier sur le nombre de mesures (quand même pas comme Lightnin' Hopkins mais presque ), mais comme basse et piano suvent derrière, pas de problème... et puis c'est du blues hein...
Phil cotton color- Chicago Hero
- Nombre de messages : 5303
Age : 69
Localisation : Paris
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Hop Wilson
Hé, mais c'est qu'elle bosse cette Flo et il semble me souvenir que tu l'avais déjà proposé au qui suis je.
C'est vrai qu'il y a une similitude avec Elmore James, par contre je ne vois pas trop le sens du brin ‘atmosphérique’ en plus chez Hop, sinon que cela me semble effectivement un poil plus blues que James, en tout cas plus doux à écouter.
Dans les artistes qu'il a influencé on peut également citer Sonny Rhodes et L. C. ‘‘Good Rockin’ ’’ Robinson.
Bon sujet Flo.......
C'est vrai qu'il y a une similitude avec Elmore James, par contre je ne vois pas trop le sens du brin ‘atmosphérique’ en plus chez Hop, sinon que cela me semble effectivement un poil plus blues que James, en tout cas plus doux à écouter.
Dans les artistes qu'il a influencé on peut également citer Sonny Rhodes et L. C. ‘‘Good Rockin’ ’’ Robinson.
Bon sujet Flo.......
Re: Hop Wilson
Personnellement je ne vois pas trop de similitudes avec le jeu slide d'Elmore James beaucoup plus "hard" et intense (et je ne parle pas de la voix !... ). Si je voulais comparer avec d'autres guitaristes slide connus, Hop me ferait plutôt penser à Tampa Red ou Robert Nighthawck.Old_Debris a écrit:Hé, mais c'est qu'elle bosse cette Flo et il semble me souvenir que tu l'avais déjà proposé au qui suis je.
C'est vrai qu'il y a une similitude avec Elmore James, par contre je ne vois pas trop le sens du brin ‘atmosphérique’ en plus chez Hop, sinon que cela me semble effectivement un poil plus blues que James, en tout cas plus doux à écouter.
Dans les artistes qu'il a influencé on peut également citer Sonny Rhodes et L. C. ‘‘Good Rockin’ ’’ Robinson.
Bon sujet Flo.......
Phil cotton color- Chicago Hero
- Nombre de messages : 5303
Age : 69
Localisation : Paris
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Hop Wilson
je n'ai jamais été attiré par la steel, question de goût personnel uniquement bien entendu. Et là c'est un peu pareil hormis les titres plus blues comme My woman has a black cat bone qui passent très bien
_________________
The blues are the roots
The rest are the fruits
http://aupaysdublues.free.fr/index.php
Re: Hop Wilson
Superbe bio, je ne connais Wilson qu'au travers des éloges du magazine SoulBag et de Johnny Winter en personne qui le cite comme l'influence majeure de son jeu à la slide!
Bon, ben maintenant, y'a plus qu'à écouter!
Merci!
Bon, ben maintenant, y'a plus qu'à écouter!
Merci!
Re: Hop Wilson
A l'inverse de JungleChef, j'aime bien la Lap Steel, et là je suis servi !
merci Flo pour cette bio impeccable (comme toujours ) et cette découverte très intéressante
merci Flo pour cette bio impeccable (comme toujours ) et cette découverte très intéressante
jb28- Chicago Hero
- Nombre de messages : 4375
Age : 68
Localisation : eure & loir
Date d'inscription : 04/07/2008
Re: Hop Wilson
Flovia a écrit:
Aussi, pour peu qu’il vous soit encore inconnu, le découvrir pourrait bien constituer une agréable surprise…
Mrs Pitiful- Delta King
- Nombre de messages : 457
Date d'inscription : 12/05/2009
Re: Hop Wilson
Ce fut un plaisir, les amis! En retour, merci à vous tous pour vos p'tits commentaires bien sympa!
Et c'est vrai que par instants, tout en restant très blues, le côté guitare hawaïenne est quand même perceptible.
Je ne suis pas non plus fan de la steel à cent pour cent. Par exemple, un performer comme Freddy Roulette, je ne supporte absolument pas.
Dans un contexte un peu différent, avec Brozman, j'ai parfois aussi du mal...
Pour tout dire (et de mon point de vue, évidemment), à de rares exceptions près (et Sonny Rhodes en est une! ), je ne trouve pas que la console steel ou table steel (avec ou sans pédale, d'ailleurs ) se marie à ce point bien avec le blues, justement parce que l'éventail des motifs qu'il est possible d'en tirer poussent bien souvent à l'exagération. Et qu'à être trop alambiqués, le blues s'en trouve tué.
C'est la raison pour laquelle un phrasé assez concis comme celui d'Hop Wilson me le fait d'autant plus apprécier!
Après, dans un registre tout autre, je garde un brillant souvenir d'Al Perkins, notamment chez Manassas, où l'apport de sa steel était non seulement bénéfique, mais encore totalement essentiel à la musique du groupe.
Je ne saisis pas trop, Mrs Piti... C'était ton cas?
Ou bien te voilà juste d'humeur taquine?
(Ravie de te revoir par ici, en tout cas! )
Prends-le dans le sens d'un brin plus 'planant' (terme qui devrait en principe t'évoquer qq menus souvenirs... )Old_Debris a écrit:par contre je ne vois pas trop le sens du brin ‘atmosphérique’ en plus chez Hop,
Et c'est vrai que par instants, tout en restant très blues, le côté guitare hawaïenne est quand même perceptible.
Jungleland a écrit:je n'ai jamais été attiré par la steel, question de goût personnel uniquement bien entendu. Et là c'est un peu pareil hormis les titres plus blues comme My woman has a black cat bone qui passent très bien
Je ne suis pas non plus fan de la steel à cent pour cent. Par exemple, un performer comme Freddy Roulette, je ne supporte absolument pas.
Dans un contexte un peu différent, avec Brozman, j'ai parfois aussi du mal...
Pour tout dire (et de mon point de vue, évidemment), à de rares exceptions près (et Sonny Rhodes en est une! ), je ne trouve pas que la console steel ou table steel (avec ou sans pédale, d'ailleurs ) se marie à ce point bien avec le blues, justement parce que l'éventail des motifs qu'il est possible d'en tirer poussent bien souvent à l'exagération. Et qu'à être trop alambiqués, le blues s'en trouve tué.
C'est la raison pour laquelle un phrasé assez concis comme celui d'Hop Wilson me le fait d'autant plus apprécier!
Après, dans un registre tout autre, je garde un brillant souvenir d'Al Perkins, notamment chez Manassas, où l'apport de sa steel était non seulement bénéfique, mais encore totalement essentiel à la musique du groupe.
Mrs Pitiful a écrit:Flovia a écrit:
Aussi, pour peu qu’il vous soit encore inconnu, le découvrir pourrait bien constituer une agréable surprise…
Je ne saisis pas trop, Mrs Piti... C'était ton cas?
Ou bien te voilà juste d'humeur taquine?
(Ravie de te revoir par ici, en tout cas! )
Flovia- The voice of Bluesland
- Nombre de messages : 7510
Age : 66
Localisation : Dordogne
Date d'inscription : 19/03/2009
Re: Hop Wilson
Flovia a écrit: Je ne saisis pas trop, Mrs Piti... C'était ton cas?
Ou bien te voilà juste d'humeur taquine?
Bien sûr que c'étais mon cas. Je ne connais pas grand chose moi. Heureusement que vous êtes là pour éduquer un peu mes tendres oreilles.
Moi aussi je suis ravie de me revoir par iciFlovia a écrit:(Ravie de te revoir par ici, en tout cas! )
Mrs Pitiful- Delta King
- Nombre de messages : 457
Date d'inscription : 12/05/2009
Re: Hop Wilson
Je ne connaissais pas du tout cet artiste , je trouve qu'il a une voix émouvente et j'aime bcp son jeu de slide .Pour moi , un grand maître , ça m'étonne pas qu'il ait in fluencé ce cher JEANNOT HIVER ! Bio très intéressante et très bien faite , merci FLOVIA .C'est que du bohneur !
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