Tournée française de Robben Ford – 2018

Robben Ford se produira en France le :

-Vendredi 2 Novembre 2018 à Auxerre (89) – Le silex, 21h

-Samedi 3 Novembre 2018 à Issoudun (36) – Théâtre Albert Camus, 20h30

-Dimanche 4 Novembre 2018 à Lyon (69) – Ninkasi Gerland/Kao, 18h30 (1ère partie: Logar – folk)

-Lundi 5 Novembre 2018 à Arles (13) – Cargo de nuit, 20h

-Mercredi 7 Novembre 2018 à Audincourt (25), Le Molocco, 20h

-Jeudi 8 Novembre 2018 à Epinal (88), La souris verte, 20h30 (1ère partie Azouz filali, reprise blues, blues-rock en acoustique)

-Vendredi 9 Novembre 2018 à Terville (57), Le 112, 20h30 (1ère partie Paul Kiss Trio, blues-rock fusion).

-Samedi 10 novembre 2018 à Paris, Le Trianon, 19h30

-Dimanche 11 Novembre 2018 à Cléon (76), La Traverse, 18h.

(Tarifs des entrées variant selon les salles de 23€ à 50 €)

J'ai mes billets pour 2 dates, Epinal et Terville.
A Epinal c'est un ami qui fait sa première partie, et j'ai mon accréditation photographe. J'attends confirmation pour le 112. Je vous ferai donc un petit reportage photos.

Pour ceux qui seraient dans le secteur :
-billetterie du 112 : http://web.digitick.com/robben-ford-concert-le112-terville-09-novembre-2018-css5-billetteriele112-pg101-ri5544407.html
-biletterie la Souris Verte : https://web.digitick.com/robben-ford-azouz-filali-concert-la-souris-verte-epinal-08-novembre-2018-css5-sourisverte-pg101-ri5334527.html

P.S. : Floflo, je me suis permis d'éditer ton post pour y ajouter les infos des 1ère parties à Epinal et Terville.

sergio88 a écrit:

P.S. : Floflo, je me suis permis d'éditer ton post pour y ajouter les infos des 1ère parties à Epinal et Terville.

Tu as bien fait, Sergiounet!

De mon côté, billet pris pour le Ninkasi Kao de Lyon-Gerland, le 4 Nov.  
Et avis aux lyonnais, voici un quart d'heure, il ne restait plus que 21 places...

Moi ce sera au TRIANON. Son nouveau CD est sorti aujourd'hui

BAYOU a écrit:Moi ce sera au TRIANON. Son nouveau CD est sorti aujourd'hui

Ah oui, tiens, en effet!... Extraits de l'album 'Purple house' :



dont, personnellement, je ne suis pas du tout sûre d'apprécier le contenu...

(Le précédent, 'Into the sun', n'était déjà pas trop ma tasse de thé, et comme 'Purple house' semble issu du même tonneau,
il ne reste donc plus qu'à espérer très très fort qu'il reprenne quelques uns de ses meilleurs anciens morceaux...   )

Perso même si j'adore son jeu je trouve sa musique un peu trop lisse, je vais passer mon tour

Pour moi ce sera le Ninkasi également.

Flovia a écrit:
dont, personnellement, je ne suis pas du tout sûre d'apprécier le contenu...

(Le précédent, 'Into the sun', n'était déjà pas trop ma tasse de thé, et comme 'Purple house' semble issu du même tonneau,
il ne reste donc plus qu'à espérer très très fort qu'il reprenne quelques uns de ses meilleurs anciens morceaux...   )

Ouais… Complètement de ton avis. Les extraits de la vidéo ne me donnent pas envie d'en entendre beaucoup plus.

Bien sûr c'est plutôt bien foutu (mais bon, quel album est mal foutu de nos jours ?), mais ça me paraît assez plat et passe partout. En plus ce n'est pas qu'il chante mal, mais je n'aime pas trop sa voix et son timbre. Le talent n'est évidemment pas en cause, ça ne se perd pas et il l'a déjà montré, mais j'ai du mal à saisir une démarche très personnelle dans ces morceaux qui s'enchaînent, sans déplaisir mais aussi sans excitation particulière.

ça fait 5 minutes que j'ai fini l'écoute et je serais bien en peine de dire quels morceaux ressortent du lot et que j'ai envie d'écouter en entier.

A la différence de toi, Phil, je ne crains pas du tout son timbre de voix, dont j'appréciais autrefois la désinvolture toute californienne, sauf que, depuis 'Into the sun', cette forme de nonchalance a cédé la place à un ton beaucoup marqué, qui, loin de m'enchanter, me dérouterait plutôt...

Mirage3 a écrit:Pour moi ce sera le Ninkasi également.

Ah, bien! Fais-moi signe, sur place, d'accord? (cf MP)

La soirée du 4 Novembre, au Ninkasi de Lyon, a débuté sous les meilleurs auspices puisque Mirage3 et moi-même avons pu nous rejoindre sans difficulté. Au plaisir de faire sa connaissance, c'est ajouté celui de pouvoir échanger nos ressentis en temps réel. Et personnellement, j'apprécie ce partage des impressions à chaud.

En première partie, le chanteur-guitariste lyonnais, Logar, n'a pas démérité. Sa prestation a débuté vers 18h45, soit pratiquement à l'heure indiquée, et il s'est rapidement imposé au public dans cette mouvance folk qui le caractérise.
Pour ma part, je le situerais dans une lignée assez proche d'un Ray LaMontagne. Comme lui, cet auteur-compositeur s'accompagne à la guitare acoustique amplifiée, s'exprime en anglais, chante avec force et conviction, et l'on pourrait en outre rapprocher leur timbre de voix.
En dépit de quelques dissonances dans le choix de ses accords, ou de sa préférence pour les cordes brossées au détriment du fingerstyle (que, pourtant, il semble maîtriser), il assure, et incontestablement ça sonne.
Le folk primesautier n'est a priori pas son fort. Il semble préférer les climats en clair-obscur, pour ne pas dire sombres et légèrement torturés, mais chante en tous cas avec beaucoup d'âme.
Une belle prestation, haute en couleur, et qui a bien mérité les applaudissements nourris dont elle a fait l'objet.

A peine le temps de la commenter, que l'arrivée sur scène de Robben Ford fut annoncée, aussitôt assortie de l'interdiction formelle de filmer, de photographier, ou d'enregistrer toute bande sonore du set, aucun appareil (APN, caméscope, smartphone...) n'étant pour l'occasion toléré.
Personne ne comprit vraiment cette mesure drastique, émanant à n'en pas douter de Mister Ford lui-même.  D'où la remarque toute spontanée de Mirage3 : ''Et, écouter, on a encore le droit???''  

Vous n'aurez donc ni clichés ni vidéo de ce concert, lequel, de mon point de vue, n'a pas été à ce point exceptionnel.

A la guitare, et malgré la large diversité de styles que Robben est à même d'aborder, ses interventions manquaient parfois de jus, hormis ses brossés jazzy hyper appuyés, et particulièrement sonores.
Quelques bons moments d'improvisations, puisés dans le répertoire jazz du guitariste, émaillèrent néanmoins sa prestation. Et il faut bien reconnaître qu'il conserve un joli toucher dans cette discipline!
Dans un registre blues, disons... plus traditionnel, je n'ai pas trouvé qu'il ait fait preuve d'un feeling débordant, notamment sur des pièces comme la reprise du  'Wild about you' d'Elmore James, ou le ''Baby, you don't have to go'' de Jimmy Reed.
Et il ne m'a pas non plus semblé à ce point crédible dans la mouvance funky-rock West Coast qu'il tend à privilégier depuis l'album 'Into the sun'
Fort heureusement, sa section rythmique envoyait du bois, mettant à elle seule de l'ambiance et le groove nécessaire.
Citons en particulier la compétence de sa jeune bassiste, Ryan Madora, absolument impressionnante, et celle du batteur de cette tournée française, Terence Clark (une véritable pointure ''Memphis-tophélique'' qui a déjà soutenu Robert Cray et officiera de nouveau à ses côtés en février prochain, outre-Atlantique), lui-même assez époustouflant!
Le très discret guitariste rythmique Casey Wasner, au shuffle pourtant efficace, n'a a contrario guère brillé, aucune occasion ne lui ayant été donnée de vraiment s'exprimer. Mais, au fond, en se remémorant les échanges de sourires complices entre les deux guitaristes, peut-être n'y tenait-il pas?

Sinon, je n'ai pas trop accroché non plus à l'instrumental joué en mémoire de BB King, dont je n'ai pas entendu le titre, mais qui me rappellerait assez l'ancienne compo de Ford, 'Indianola'.

Alors, sans doute Robben était-il fatigué? D'énormes cernes sous ses yeux, visibles à 10 mètres de distance, alliées à un certain négligé en matière de soin capillaire (très inhabituel chez lui) tendraient à appuyer cette thèse. Sans oublier l'horaire tout de même peu conventionnel de ce concert (mais qui m'arrangeait cependant beaucoup!)...

Niveau voix, il n'a pratiquement rien perdu, si ce n'est cette belle désinvolture que j'appréciais autrefois tant chez lui. Son phrasé se fait moins chaloupé, le ton se veut plus catégorique, mais cette nouvelle véhémence ne colle pas si bien avec la personnalité de l'artiste.

Ford a fait l'effort de quelques mots en français, pour presque aussitôt revenir à sa langue natale, prétextant que nous comprenions certainement mieux l'anglais que lui ne parlait le français. (Comme il est sympathique, ce garçon !!! C'est vrai, car, au fond, qui résisterait à ce genre de douce caresse dans le sens du poil?!)

On lui saura également gré de n'avoir pas vanté à outrance son dernier CD 'Purple House', dont il a interprété deux-trois morceaux, dont 'Tangle with ya' & '(I'm better off for )What I haven't done'.  Il a probablement dû apprendre combien, devant trop d'insistance à visée mercantile, nous autres français réagissions de façon radicalement contraire à l'effet souhaité...

Un rappel. Et une chanson plus tard, c'était déjà fini. Il était environ 21h 15.
Le verre de vin rouge posé au pied de son micro et dans lequel il avait un peu plus tôt trempé ses lèvres devait l'avoir mis en appétit.
Alors resto, et puis dodo.
Eh oui, il est désormais loin, très loin, le temps du Charles Ford band et des tournées avec Charlie Musselwhite.
Elle semble bel et bien révolue, aussi, l'époque de l'album 'Talk to your daughter'...

Mais peut-être se montrera-t-il plus inspiré à Épinal et Paris, les 8 et 10 novembre prochains? C'est en tous cas ce que je vous souhaite, les copains!

C'était ce que je craignais raison pour laquelle j'ai décidé de ne pas aller le voir à Audincourt qui est quand même à 1h30 de chez moi

Merci Flo pour ce compte rendu très détaillé. Je crois que j'ai bien fait de ne pas prendre de place pour le concert de Paris !...

P.S. "Wild about you baby" et "You don't have to go" ce ne sont pas plutôt des morceaux d'Elmore James et Jimmy Reed ?

Merci pour ce compte-rendu détaillé Floflo.

Flovia a écrit:
A peine le temps de la commenter, que l'arrivée sur scène de Robben Ford fut annoncée, aussitôt assortie de l'interdiction formelle de filmer, de photographier, ou d'enregistrer toute bande sonore du set, aucun appareil (APN, caméscope, smartphone...) n'étant pour l'occasion toléré.
Personne ne comprit vraiment cette mesure drastique, émanant à n'en pas douter de Mister Ford lui-même.  D'où la remarque toute spontanée de Mirage3 : ''Et, écouter, on a encore le droit???''  

Ils ne vous ont quand même pas fait une fouille au corps ?  

Pour m'en être souvent entretenue avec les responsables de salles, en général ce ne sont pas des conditions imposées par les artistes mais par les boites de productions. Pour le concert d'Epinal je n'ai eu aucun problème pour obtenir une accréditation photographe, en moins d'une heure j'avais une réponse positive. Pour le concert de Terville, je suis toujours dans l'attente du retour. Mais bon je ne désespère pas, pour Kéziah Jones c'était déjà un niet catégorique, même topo que ce que tu décris, mais on y est tout de même arrivé. C'est pourquoi je me cantonne aux petites salles.

Jipes a écrit:C'était ce que je craignais raison pour laquelle j'ai décidé de ne pas aller le voir à Audincourt qui est quand même à 1h30 de chez moi

Au Molocco c'est Sold Out depuis plusieurs jours.

Phil cotton color a écrit:

P.S. "Wild about you baby" et "You don't have to go" ce ne sont pas plutôt des morceaux d'Elmore James et Jimmy Reed ?

Tu as doublement raison, Phil! Mea culpa...
Ce qui m'a mis dans l'erreur (mais j'aurais néanmoins dû vérifier avant d'écrire), c'est que Little Walter a chanté sur la même mélodie et le même texte que 'Wild about you' dans 'Can't hold out much longer' (paroles qui se retrouvent par ailleurs dans les lyrics originaux d'Elmo James). Bon, le tempo est plus lent, mais voilà...
Quant à 'You don't have to go', si j'ignorais que Jimmy Reed en était l'auteur-compositeur, même traitement que précédemment: Muddy Waters le lui a donc emprunté et l'a chanté sans en changer ni le texte, ni la mélodie, ni vraiment le tempo. Il a seulement ajouté 'Baby' au titre, et hop!!!...

Je m'en vais néanmoins rectifier tout cela.

sergio88 a écrit:
Ils ne vous ont quand même pas fait une fouille au corps ?  

Naan... (mais je n'aurais pas détesté... Les gars, à l'entrée, étaient plutôt mignons....)    
...Plus sérieusement: de toutes façons, je n'avais pas pris mon caméscope, les vidéo du concert de Marcus King ont mis tellement longtemps à se charger sur le tube (3h environ, par vidéo), que ça m'a définitivement ôté l'envie de réitérer l'exploit...
J'ai bien tenté de faire deux clichés avec mon gsm (chuuuut!), mais le résultat était trop flou pour vous en faire profiter.
Et comme tu vas bientôt nous proposer de superbes clichés, je n'ai aucun regret!

sergio88 a écrit:Pour m'en être souvent entretenue avec les responsables de salles, en général ce ne sont pas des conditions imposées par les artistes mais par les boites de productions.

Et pour quelles raisons, à ton avis?

sergio88 a écrit:Pour le concert d'Epinal je n'ai eu aucun problème pour obtenir une accréditation photographe, en moins d'une heure j'avais une réponse positive. Pour le concert de Terville, je suis toujours dans l'attente du retour. Mais bon je ne désespère pas, pour Kéziah Jones c'était déjà un niet catégorique, même topo que ce que tu décris, mais on y est tout de même arrivé. C'est pourquoi je me cantonne aux petites salles.

Oh, tu sais, le Ninkasi n'est pas vraiment une grande salle! Loin s'en faut. Celle de Mâcon (La cave à Zik), par exemple, est beaucoup plus importante.

Flovia a écrit:

sergio88 a écrit:Pour m'en être souvent entretenue avec les responsables de salles, en général ce ne sont pas des conditions imposées par les artistes mais par les boites de productions.

Et pour quelles raisons, à ton avis?

Pseudo contrôle de l'image de l'artiste. Et puis aussi pour que les gens se déplacent aux concerts. Enfin tu vois le genre d'excuses bateau. Même certains pros sont écoeurés par les conditions qui leurs sont imposées, clichés autorisés seulement sur les 3 premiers titres, éclairages merdiques, etc.

Pour le concert de Bill Deraime on m'impose d'attendre la dernière partie du show avant de prendre des photos, et seulement depuis le fond de la salle. Bon avec mon 200mm qui ouvre à 2.8 sur petit capteur APS-C (cadrage équivalent à un 300mm sur un capteur plein format) ça ne me pose aucun soucis. Mais j'ai pris rendez-vous avec les responsables pour en rediscuter avant le concert.

Bon, ben moi, en plus du plaisir d'avoir fait la connaissance de Flovia, j'ai plutôt bien aimé. Et pourtant je suis d'habitude assez rebuté par tout ce qui se rapproche du Jazz.
La maîtrise du bonhomme est impressionnante. Franchement, son jeu de guitare m'a bluffé.

sergio88 a écrit:

Flovia a écrit:

sergio88 a écrit:Pour m'en être souvent entretenue avec les responsables de salles, en général ce ne sont pas des conditions imposées par les artistes mais par les boites de productions.

Et pour quelles raisons, à ton avis?

Pseudo contrôle de l'image de l'artiste. Et puis aussi pour que les gens se déplacent aux concerts. Enfin tu vois le genre d'excuses bateau. Même certains pros sont écoeurés par les conditions qui leurs sont imposées, clichés autorisés seulement sur les 3 premiers titres, éclairages merdiques, etc.

Ah, d'accord! Concernant le contrôle d'image de l'artiste, ça ne m'étonne pas vraiment. Lorsqu'on regarde la pochette du dernier Robben Ford, dont la moitié du visage est dissimulée par un couvre-chef (une belle photo, d'ailleurs!) et que l'on voit ensuite le sacré coup de vieux qu'il a pris en vrai, l'on comprend vite pourquoi... Sur son précédent CD, le cliché, pris à distance respectable, m'avait déjà interpellée: dégaine de jeunot, avec les attaches de boots au vent... A 66 balais, si c'était pas de l'intox, ça!!!...

Maintenant, si l'intention est d'encourager le public à aller voir les artistes en live, je comprends déjà mieux la restriction. Quoique filmer un artiste me paraît être aussi une bonne pub, pour peu que la vidéo soit réussie et que l'artiste ait été au top. Sinon, c'est la sanction...

sergio88 a écrit:Pour le concert de Bill Deraime on m'impose d'attendre la dernière partie du show avant de prendre des photos, et seulement depuis le fond de la salle. Bon avec mon 200mm qui ouvre à 2.8 sur petit capteur APS-C (cadrage équivalent à un 300mm sur un capteur plein format) ça ne me pose aucun soucis. Mais j'ai pris rendez-vous avec les responsables pour en rediscuter avant le concert.

Tu as bien raison! Par la même occasion, tu devrais leur montrer ton travail, qui leur clouera définitivement le bec!

Mirage3 a écrit:Bon, ben moi, en plus du plaisir d'avoir fait la connaissance de Flovia, j'ai plutôt bien aimé. Et pourtant je suis d'habitude assez rebuté par tout ce qui se rapproche du Jazz.
La maîtrise du bonhomme est impressionnante. Franchement, son jeu de guitare m'a bluffé.

Oh oui, sur ces deux points, tout à fait d'accord avec toi! C'est sûr qu'il est totalement à l'aise.
Par contre, je ne sais pour toi, mais de mon côté, à aucun moment, je n'ai eu le moindre frisson.

Flovia a écrit:

Phil cotton color a écrit:

P.S. "Wild about you baby" et "You don't have to go" ce ne sont pas plutôt des morceaux d'Elmore James et Jimmy Reed ?

Tu as doublement raison, Phil! Mea culpa...
Ce qui m'a mis dans l'erreur (mais j'aurais néanmoins dû vérifier avant d'écrire), c'est que Little Walter a chanté sur la même mélodie et le même texte que 'Wild about you' dans 'Can't hold out much longer' (paroles qui se retrouvent par ailleurs dans les lyrics originaux d'Elmo James). Bon, le tempo est plus lent, mais voilà...
Quant à 'You don't have to go', si j'ignorais que Jimmy Reed en était l'auteur-compositeur, même traitement que précédemment: Muddy Waters le lui a donc emprunté et l'a chanté sans en changer ni le texte, ni la mélodie, ni vraiment le tempo. Il a seulement ajouté 'Baby' au titre, et hop!!!...

Je m'en vais néanmoins rectifier tout cela.

A vot' service m'dame !

Je comprends bien ta confusion. Les standards du Blues ont été tellement repris ou légèrement modifiés, parfois très bien, par différents artistes et pas les plus mauvais, que l'on ne sait plus très bien qui les a composés ! Et en plus, si tant est que le compositeur "officiel" n'ait pas lui aussi emprunté plus ou moins à quelqu'un d'autre d'encore plus ancien, voire plus "obscur", et qui n'a peut-être jamais enregistré !

Et c'est vrai que la version de "You don't have to go" de Muddy Waters est très bonne et certainement plus connue que l'original. Concernant "Wild about you", Hound dog Taylor en a fait lui aussi une version bien saignante, plus dans l'esprit d'Elmore James !

On va voir ce que cela donne au Trianon
Pour les photos, eh ben moi je suis plutôt d'accord avec l'interdiction parce que j'en ai ras le bol de tous ces gens qui passent le concert à filmer ou à prendre des photos (souvent archi merdiques en plus). Merde parfois on dirait regarder le concert à la TV.
Autant je comprends que les spectateurs prennent un ou deux clichés mais il y a trop d'abus.
Pareil pour "les photos sur les trois premiers morceaux". C'est suffisant pour faire des photos, pas la peine de passer tout le concert à shooter comme un malade !
Normalement la musique elle s'écoute !

Et souvenez vous de Peter Grant le manager de Led Zep qui pétait la gueule à tous ceux qui ne respectaient pas les règles !

BAYOU a écrit:

Et souvenez vous de Peter Grant le manager de Led Zep qui pétait la gueule à tous ceux qui ne respectaient pas les règles !

je reconnais bien là ta modération légendaire Michel

BAYOU a écrit:Pareil pour "les photos sur les trois premiers morceaux". C'est suffisant pour faire des photos, pas la peine de passer tout le concert à shooter comme un malade !

Ben si tu te chopes du rouge ou du magenta saturé à gogo sur les 3 premiers morceaux, je te souhaites bon courage pour sortir quelque chose de potable. En général ce n'est pas sur les 3 premiers titres que les choses intéressantes se passent.

BAYOU a écrit:Normalement la musique elle s'écoute !

Certains shows se regardent également.

BAYOU a écrit:Et souvenez vous de Peter Grant le manager de Led Zep qui pétait la gueule à tous ceux qui ne respectaient pas les règles !

Ben les règles je les respecte quand on m'explique leur raison d'être, leur bien fondé. Si c'est juste pour emmerder le monde ...

Je serai bien allé le voir au Trianon, mais étant d'astreinte au boulot samedi, je passerai mon tour.

Je pense que BAYOU a mis le doigt sur la vrai raison pour laquelle les photos sont interdites lors des concerts. Ces dernières années, les smartphones sont devenus un véritable fléau dans les salles de spectacle. Impossible d'apprécier un show sereinement sans être dérangé par une horde de casse-pieds qui brandissent bien haut leurs iphones afin de filmer la scène et de montrer à leurs "amis" sur face de bouc qu'ils y étaient
J'imagine ce que doit ressentir un artiste qui se produit sur scène en ayant des centaines d'écrans braqués sur lui. Pour ma part, ce désagrément est une des raisons pour lesquelles j'y réfléchi dorénavant à deux fois avant de prendre mes billets pour un concert. Les prix des places pratiqués dans les salles parisiennes en est une autre.

Eddy King a écrit:
Je pense que BAYOU a mis le doigt sur la vrai raison pour laquelle les photos sont interdites lors des concerts. Ces dernières années, les smartphones sont devenus un véritable fléau dans les salles de spectacle.

Quand je parle de photos dans mes propos, il s'agit bien évidemment de photos faites par des photographes accrédités. Quand je le suis et que je shoot depuis le public, ça me rase quand il y a une levée de smartphone au moment où je déclenche. J'essaie toujours de me faire le plus discrêt possible et d'être le plus respectueux possible du publique et des artistes, quitte à manquer un super cliché.