Eric Johanson Below Sea Level (2020)
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24112020
Eric Johanson Below Sea Level (2020)
NOLA BLUE RECORD
Love is Rebellion (3:46)
Down to the Bottom (3:45)
River of Oblivion (4:36)
Changes the Universe (4:06)
Nowhere to Go (2:36)
Never Tomorrow (2:51)
Open Hearted Woman (4:29)
Hammer on the Stone (4:08)
Dose of Forget (2:54)
Riverbend Blues (3:24)
Buried Above Ground (3:25)
Have Mercy (3:46)
_________________
Mon Blog
http://mick.over-blog.com/
Eric Johanson Below Sea Level (2020) :: Commentaires
On avait déjà repéré Eric Johanson avec son album Burn in Down et celui en duo avec la chanteuse Tiffany Pollack (Blues in My Blood). Le guitariste qui est né en Louisiane et joue souvent à New-Orleans fait partie des musiciens inspirés et curieux, toujours disposé à explorer de nouveaux horizons. Cette fois, il est monté dans le Mississippi, au célèbre Zebra Ranch pour enregistrer avec Cody Dickinson à la batterie, Terrance Grayson le bassiste de Victor Wainwright, le tout produit par Luther Dickinson. Et ce nouvel opus, est d’un haut niveau, avec un son blues lourd et puissant, et des riffs bien sentis, servi par une cohésion musicale très forte entre les musiciens. «Buried Above Ground», «Have Mercy», sont excellents, puis son reconnait la Dickinson’touch sur «Hammer On The Stone» avec la basse palpitante de Terrance Grayson, "Love Is Rebellion" très acoustique est splendide et comme il se doit l’album se termine par «Riverbend Blues» une ode à la Nouvelle-Orleans. La force des frères Dickinson est de s’effacer derrière Johanson, tout en lui offrant un écrin musical de premier ordre, mélangeant habilement et discrètement les sonorités du Hill Country Blues et l’univers du guitariste.
Superbe album.
Superbe album.
Merci Michel pour avoir mis en lumière ce jeune artiste
Dans mon dernier podcast vous pourrez écouter deux titres de cet artiste Louisianais petit protégé de l'excellent Tab Benoit que j'ai bien aimé. Il faut dire que très souvent si Luther Dickinson est aux commandes la qualité est là !
Dans mon dernier podcast vous pourrez écouter deux titres de cet artiste Louisianais petit protégé de l'excellent Tab Benoit que j'ai bien aimé. Il faut dire que très souvent si Luther Dickinson est aux commandes la qualité est là !
Hé hé, tout ça sonne très très sympa!
Allez, comme j'écoute l'album sur le tube, hop, j'en fais profiter tout le monde:
Love is rebellion
Down to the bottom
River of oblivion
Changes the universe
Nowhere to go
Never tomorrow
Open hearted woman
Hammer on the stone
Dose of forget
Riverbend blues
Buried above ground
Have Mercy
Allez, comme j'écoute l'album sur le tube, hop, j'en fais profiter tout le monde:
Love is rebellion
Down to the bottom
River of oblivion
Changes the universe
Nowhere to go
Never tomorrow
Open hearted woman
Hammer on the stone
Dose of forget
Riverbend blues
Buried above ground
Have Mercy
L'album avec Tiffany Pollack (Blues in My Blood) dans un autre genre est excellent également.
De bienveillantes fées ont dû se pencher sur le berceau de ce garçon, car le voilà, de fait, fort joliment doté d'un timbre de voix clair et puissant, comme d'un remarquable jeu de guitare, deux talents qu'Eric Johanson exprime avec beaucoup d'éloquence.
Déjà intéressant à prime écoute, son album m'a paru encore bien meilleur au fil des lectures.
Il faut dire que j'apprécie particulièrement ces atmosphères pesantes, ces rythmiques pachydermiques et ces sonorités de guitare glaiseuses charriant leur flot de fuzz et de crunch, si chères à Robin Trower. 'Open hearted woman' & 'Have mercy' en sont de solides exemples.
Et lorsque 'Change the universe' et 'Dose to forget' quittent ce saisissant bourbier pour gagner la stratosphère, l'on pourrait tout autant y percevoir son influence psychédélique.
Par moments, les riffs et soli de Johanson se font encore davantage hendrixiens, comme sur 'Hammer on the stone', où la griffe des frères Dickinson se détecte effectivement en intro.
L'empreinte des Hills, plus profonde cette fois, estampille le swamp 'Buried above ground'.
Des réminiscences mélodiques de ces collines ponctuent encore la ballade électro-acoustique 'River of Oblivion' - d'une dominante pourtant très louisiane, tout comme les inflexions vocales à la Junior Kimbrough du jeune artiste en répercutent l'écho dans 'Down to the bottom'.
Le rock-blues 'Nowhere to go' quant à lui, se placerait davantage dans le sillage d'un Tab Benoit.
Et c'est sur les résonances soucieuses de 'Riverbend blues', un bel acoustique en hommage à la tant aimée NOLA - cité qui s'enfonce inexorablement dans les eaux du golfe - que s'achève ce percutant voyage, sorte de manifeste environnemental, le long des rives limoneuses du Mississippi.
Une réussite !
Déjà intéressant à prime écoute, son album m'a paru encore bien meilleur au fil des lectures.
Il faut dire que j'apprécie particulièrement ces atmosphères pesantes, ces rythmiques pachydermiques et ces sonorités de guitare glaiseuses charriant leur flot de fuzz et de crunch, si chères à Robin Trower. 'Open hearted woman' & 'Have mercy' en sont de solides exemples.
Et lorsque 'Change the universe' et 'Dose to forget' quittent ce saisissant bourbier pour gagner la stratosphère, l'on pourrait tout autant y percevoir son influence psychédélique.
Par moments, les riffs et soli de Johanson se font encore davantage hendrixiens, comme sur 'Hammer on the stone', où la griffe des frères Dickinson se détecte effectivement en intro.
L'empreinte des Hills, plus profonde cette fois, estampille le swamp 'Buried above ground'.
Des réminiscences mélodiques de ces collines ponctuent encore la ballade électro-acoustique 'River of Oblivion' - d'une dominante pourtant très louisiane, tout comme les inflexions vocales à la Junior Kimbrough du jeune artiste en répercutent l'écho dans 'Down to the bottom'.
Le rock-blues 'Nowhere to go' quant à lui, se placerait davantage dans le sillage d'un Tab Benoit.
Et c'est sur les résonances soucieuses de 'Riverbend blues', un bel acoustique en hommage à la tant aimée NOLA - cité qui s'enfonce inexorablement dans les eaux du golfe - que s'achève ce percutant voyage, sorte de manifeste environnemental, le long des rives limoneuses du Mississippi.
Une réussite !
BAYOU a écrit:L'album avec Tiffany Pollack (Blues in My Blood) dans un autre genre est excellent également.
Très sympa, en effet, d'après le peu que j'ai pu écouter. Le précédent album d'Eric Johanson 'Burn it down' (2018), que j'écoute en ce moment, me semble aussi de bonne augure...
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